J3 + à la frontière de l'ouest ft Teddy & Amélia

La nuit avait été courte, très courte, sûrement trop courte. Parce que tu voulais dormir, dormir sans te réveiller. Tu voulais t'empoisonner avec Tempest, pour partir loin de ce monde trop cruel. Tu poussais un long soupire, Tempest dormait toujours, elle avait l'air bien, elle souriait pendant son sommeil. Peut-être qu'elle faisait un rêve, toi tu ne savais pas si ton rêve ou cauchemar était un rêve ou un cauchemar. Mais cela n'avait pas tellement d'importance, les cris des oiseaux étaient vraiment désagréable et tu poussais souvent des cris ou alors tu tapais contre des arbres. C'est alors qu'un cadeau se déposa près de toi. Enfin, tu allais pouvoir manger ou boire, car c'est vrai qu'en ce moment tu n'avais pas trop de vivre et tu avalais ta salive pour ne pas avoir la gorge sèche. Le petit paquet cadeau venait de ton mentor, tu ne savais pas qui c'était. De toute façon aucune importance, vu qu'elles sont jumelles et qu'elles sont pareilles. Tu bus alors la soupe entièrement et cela t'a fais du bien, tu sentais que ton corps reprenait forme et tu en avais assez pour ta journée entière. Après tout peut-être que ton cas n'était pas si désespéré que ça. C'est alors que Tempest s'étira, elle aussi était bien, elle ne souffrait pas, tu avais réussi à soigner son entaille en utilisant une feuille pour éponger le sang. Il n'y en avait pas énormément, mais juste une légère entaille. Callum n'avait pas essayé de vous suivre, juste essayé de vous faire peur et que vous n'essayez pas de tuer une fille du district 4. La pêche et l'eau, cela devait sûrement être un grand avantage, toi tu savais manier les haches, mais tu n'en avais pas. Les sponsors n'étaient sans doute pas si généreux que ça. Mais il fallait toujours espérer, tu regardais alors Tempest, tu lui pris la main et vous commencez à marcher, c'est alors qu'un oiseau donna un coup de bec à Tempest. Ils devenaient agressifs, il fallait fuir, tu courrais de plus en plus vite et lorsque tu arrivais à la frontière, tu n'entendais quasiment plus les cris ni les coups de becs.

Maudits piafs. Ce matin, ils s'étaient réveillés au son de leur chant agaçant. Amelia avait l'impression que leur cri lui vrillait les tympans, embourbait ses pensées et, surtout, surtout, lui tapait sur les nerfs. Elle aurait voulu tous les tuer, brûler toute cette zone voire l'arène toute entière pour qu'enfin ils se taisent. Callum avait raison : il fallait quitter cet endroit où il devenait impossible de penser clairement. De plus, il leur fallait trouver une source d'eau rapidement s'ils ne voulaient pas risquer la déshydratation... Les quatre tributs remontèrent donc la zone vers l'ouest pour quitter cet enfer quand les oiseaux commencèrent à se regrouper, puis à voler plus près. Dangereusement près, même. Soudainement, un oiseau vint piquer le bras de la brune qui poussa un cri de surprise. Apparemment, cela suffit à déclencher la tempête puisqu'aussitôt des dizaines lui foncèrent dessus et, probablement, aussi sur ses alliés. Bien vite, elle se retrouva à courir, les mains cachant son visage pour se protéger, à travers les bois. Son seul objectif était de fuir, de quitter ce maudit endroit. Après une minute ou deux, les oiseaux se dispersèrent et Amelia réalisa qu'elle était seule. Où étaient les autres, bon sang ? Comment pouvait-elle les avoir perdus ? Bien vite, elle décida de sortir de cette zone : c'était ce qu'ils avaient prévu de faire et elle préférait cette option à celle d'errer dans les bois pendant d'interminables minutes, à leur recherche. Elle marchait rapidement depuis peu quand un bruit la surprit sur sa gauche et elle se tourna pour voir une silhouette féminine arriver en courant, se couvrant le visage de ses avant-bras. Si la Carrière devinait aisément ce qui l'avait amenée ici mais elle ne s'apitoya pas sur son sort. Le souvenir du combat de la veille était encore trop frais et à présent, elle savait ce qu'elle devait faire : tuer à vue. Ils étaient là pour ça, il fallait survivre, pas parlementer. Sans laisser le temps à la fille de comprendre ce qui lui arrivait, Amelia l'empoigna par les cheveux, et l'attira à elle. Elle dégaina son couteau et plaça la pointe dans son dos, son bras gauche crochetant fermement sa gorge pour la tenir tout près d'elle et l'empêcher de s'enfuir.

"Faut croire que ces piafs sont pas si inutiles que ça" souffla-t-elle, proche de l'hystérie. Alors qu'elle appuyait la lame un peu plus contre la peau de l'adolescente, celle-ci cria, appelant à la rescousse un certain Andrew. Son binôme, certainement. Bien, Amelia ne comptait pas lui laisser le temps de les trouver, et découvrir plutôt la sensation que procurerait son couteau s'enfonçant dans la chair de cette fille.

Spoiler:

Le membre 'Amelia J. Arnolds' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé équation' : 12, 12

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#2 'Dé conséquences' : 3, 3

we will fight to the end.
Maudite arène. Maudis Capitole. Maudis Hunger Games. Je les déteste tous. Que trouvent-ils de drôle, divertissant, passionnant, en voyant vingt-quatre enfants s'entre-tuer ? Ils sont pathétiques. Ils suivent cette nouvelle présidente, qui, assurément, n'a pas l'air plus futée que tous les autres passés, comme des moutons de Panurge. Ils me dégoutent, me désespèrent, me répugnent. Et encore, je pèse mes mots. Nous marchons depuis quelques minutes, côte à côte, avec Madison, mon binôme, que j'ai choisi sans le vouloir pour m'accompagner dans cette version d'Expiation des Jeux de la faim. Je ne sais pas si je regrette. J'essaye de ne pas me poser de questions, de garder en vue mon objectif : gagner. Je dois le faire, pour elle, pour ma sœur, pour ma mère, pour leur montrer que je ne leur appartiens pas, que je ne leur appartiendrais jamais. Nous devons partir, laissant derrière nous la seule source d'eau, maintenant asséchée, que nous avions découvert en faisant un rapide tour des lieux, avec que cette chaleur nous déshydrate complètement, nous emportant vers une mort longue et douloureuse. S'il faut mourir, autant que ce soit bref et rapide. Je ne sais pas quelle heure il est lorsque nous arrivons aux frontières de la partie Est de l'arène, mais la température a très nettement chuté et est aussi agréable que lors du premier jour. Soudain, j'entends un cri. Je fais signe à Madison de ne plus bouger. Des adversaires sont tout proche, peut-être à une quarantaine, ou cinquantaine de mètres. Nous nous approchons à pas de loup, voyant cet affrontement comme une considérable opportunité d'éliminer d'autres tributs, ou mieux, des carrières. J'aperçois un garçon, Andrew, un tribut du district sept, avec qui j'ai rapidement parlé lors des séances d'entrainement, à quelques mètres. Puis, mon regard se pose sur une scène que j'aurais préféré ne pas voir. Amelia, une carrière du district quatre, est en train d'enfoncer un couteau dans la chaire du binôme d'Andrew, une jeune fille d'environ notre âge. Si elle meurt, le garçon mourra avec elle. Je ne peux pas la laisser faire. Je ne sais pas ce qui me pousse à agir, mais je rassemble mon courage et fait signe à Madison de se cacher, puis bondit sur la carrière et la fait tomber au sol, poussant au passage la tribut du sept pour la mettre hors d'atteinte des couteaux d'Amelia, qui, assurément, ne tardera pas à se relever. J'adresse un regard à Andrew ; je lui ai sauvé la vie, animé par une flamme de compassion au fond de mon âme, maintenant, à son tour de prouver qu'il est un homme de valeur en m'aidant à neutraliser cette fille.

Tu étais tranquillement en train de patrouiller, tu devais chercher quelque chose pour partir de ce paysage effrayant. Tenter de retourner à la Corne, il ne devait plus y avoir tant de monde que ça. Ton devoir était d'y retourner et au moins y passer une nuit à l'abri de toutes ces zones étranges et effrayantes. Et puis il pouvait sans doute y avoir encore des objets, les carrières ne pouvaient pas tout prendre quand même. C'est alors que tu entendis un cri, un cri déchirant qui était celui de ta coéquipière Tempest. Ni une ni deux tu courrais en sa direction pour que cela e sois pas trop tard, elle ne devait pas mourir. Lorsque que j'arrive Tempest a réussi à se sauver et un coéquipier était là, je lui avais déjà parlé. Quand à cette fille c'était Amélia, désormais elle était désarmé et tu allais la faire souffrir, la tuer. Ton second meurtre avec plus de rage et de force. Tu pris son couteau et tu le plantas sur le corps de la jeune femme, tu ne savais pas où tu avais touché, mais désormais elle n'avait plus rien. Tu ordonnas à Tempest de se cacher et tu te mis à côté de Teddy, désormais le combat allait être lancé. Sauf que tu étais sûr de sortir vivant, par contre Amélia tu étais sûr qu'elle mourrait, du moins tu le voulais. Avec un regard perçant, tu n'avais pas besoin de parler pour comprendre que Teddy et toi, vous faisiez équipe.

HRJ:

» [Obligatoire] Teddy, Callie & Red
» Amelia ; we're just stories in the end, just make a good one.
» J2 - Guess who's back (Callum & Amelia)
» j2 + Promenons nous dans l'arène ! ft Callum & Amélia
» teddy ⊹ toi t’es né bien comme il faut, t’es solide, t’es cohérent, tu mets personne mal à l’aise dans les restaurants