j2 + Promenons nous dans l'arène ! ft Callum & Amélia

Le soir arriva lentement et sûrement t'obligeant toi et ta co-tribut a rester sur place et d'établir un petit campement. Les morts s'affichèrent dans le ciel, à ton plus grand étonnement Spens & Tabatta sont affichés dans le ciel. Ils sont donc morts alors qu'ils sont du district 1, sûrement pas un coup des carrières, ce qui veut dire que tu dois te méfier. Ensuite les tributs du trois, du six, du huit, du dix, du onze et du douze s'affichèrent également. Quatorze personnes avaient péri, donc ce qui voulait dire que vous n'étiez plus que trente quatre. Encore trente quatre personnes et tu pourras rentrer chez toi heureux et en sûreté. Tempest sera à tes côtés et tu vivras ta vie avec ta famille. Tu dénonceras ta mère et tu feras tout pour faire de sa vie un enfer. Elle doit être folle de rage, folle de rage de voir que tu suis encore vivant. Pas pour longtemps sans doute, mais heureusement tu avais de quoi te soigner et de manger. Tu avais malheureusement tout utilisé pour le j1, qu'est ce que tu allais faire ? Trouver une source d'eau était peut-être la meilleure solution ? Tu avais dormi au moins pendant sept heures en alternant la garde avec Tempest. Tu essayais de la faire dormir pour qu'elle se sente mieux, parce que tu ne voulais pas qu'elle se blesse. Elle était trop précieuse pour toi. Le petit matin était désormais là, il fallait reprendre la marche, encore et encore. Essayer d'éviter les tributs, parce que tu avais peur. Peur qu'ils te trouvent et te tuent, tu allais accueillir la mort à bras ouvert, mais avant tu voulais te battre. Avec vaillance et montrer à la mort ce que tu pouvais faire, la mort était l'adversaire de tout le monde dans l'arène. Personne ne voulait aller à sa rencontre, qui voudrait mourir ? Des dépressifs ? Des suicidaires sûrement. Tu repris ta marche tout en tenant la main à Tempest, tu entendis alors un chant d'oiseau, qu'est ce que c'était joli. Tu étais bercé par cette mélodie qui se répétait sans cesse.

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Quelque chose n'allait définitivement pas avec cette Arène. Je voyais le mal partout ; et si cet arbre était une mutation végétale ? Et si un gaz hallucinogène me faisait croire que Nathaniel était une mutation pour me faire payer mon refus de jouer par les règles ? Nul doute que je me défendrais contre des mutations, et donc que j'entraînerais moi-même ma mort dans cette situation catastrophe. Mes yeux fatigués se posaient sur chaque pierre, sur chaque racine, craignant le pire. C'est l'Expiation, c'est clair qu'on nous réserve des nouveautés. Je n'avais presque pas fermé l'oeil de la nuit, me réveillant à chaque cinq minutes en sursaut, croyant avoir entendu quelque chose. Et horreur, je me retrouvais à rechercher le réconfort de la seule personne qui agissait comme une ancre par rapport à la maison : Nathaniel. Aussitôt, je me rendais compte de l'engeance que je m'imposais et tâchais de retrouver le sommeil, obstinée. Nous ne parlions presque jamais. J'avais pris un plaisir malsain à détruire ses mensonges pendant les interviews par rapport à notre relation pseudo-fusionnelle, et maintenant je le payais cher. Si la présence de Callum me rassurait pendant la première journée, depuis qu'il avait mis les voiles, je me retrouvais complètement seule. Autant Niel pouvait faire partie de ma vie d'avant, autant nous faisions piètre démonstration devant le Capitole, je le savais bien. Les seules fois où nous nous étions adressés la parole relevaient du strict minimum comme de décider qui ferait le premier tour de garde. Et faisant encore partie de l'alliance carrière, je profitais de la présence de nos autres compagnons pour réduire encore plus ces situations embarrassantes.

Je relevai la ganse de mon trident sur mon épaule, agacée. Au moins, personne n'avait insisté pour qu'il ne m'accompagne pendant la chasse quotidienne qui nous était imposée pour faire partie de l'alliance. Certes, je n'étais pas très chaude à l'idée de laisser mon binôme avec une bande de psychopathes assumés, mais je n'avais pas réellement le choix. C'était leur moyen de pression, et tant que je fermais ma gueule, j'avais un toit sous lequel dormir et de la nourriture gratuite. Mais je la voyais dans les yeux des autres tributs également, cette frustration chevronnée d'être lié à une autre personne. Peut-être que certains carrières en étaient ravis, mais ce n'était pas un secret que la décision du Capitole de nous forcer à choisir un tribut pour ensuite nous embarquer avec lui à la vie à la mort nous avaient refroidis. Nous grondions tous intérieurement, décidés à nous venger de quelque façon qu'il soit. Personnellement, je me contentais juste de faire le nécessaire pour ne pas crever. En même temps, j'étais soulagée de pouvoir quitter un instant mes alliés que je trouvais limite insupportables, et qui me demandaient des efforts continus pour éviter de relâcher une rage meurtrière sur leurs jolis minois. Nous avions quitté à l'aube. Niel était toujours endormi.

Les oiseaux chantaient. Il faisait chaud. C'était une merveilleuse journée qui s'avançait.

Ou pas. Je craignais sans cesse de tomber sur un tribut. Parce que si mon refus de faire du mal à quelqu'un à moins d'en avoir réellement besoin pouvait insulter le Capitole, les trente-trois autres tributs n'étaient pas au courant. Pour eux, j'étais une carrière. J'étais donc une cible de choix. Je n'étais pas sans défenses, bien sûr, mais je n'avais absolument aucune idée du nombre de jeunes gens camouflés dans cette épaisse forêt. En un sens, ça ressemblait à la maison. Ça me rappelait les longs voyages d'été où nous devions passer de la côte à la Ville, traversant les sinueuses étendues boisées du centre du district.

Par contre, y'avait pas ces foutus oiseaux qui commençaient réellement à me taper sur les nerfs.

"Mais qu'est-ce que..." soufflai-je.

Devant moi, comme s'ils étaient apparus par magie, se dévoilèrent les corps de deux tributs.

Prise de panique, je sursautai violemment et m'empêtrai dans mes propres pieds en tentant de fuir, m'écroulant tristement contre un arbre. C'était un binôme, sans aucun doute ; je n'avais pourtant aucune idée de leur district. Le garçon était bâti, beaucoup plus bâti que moi ; et la fille ne semblait pas non plus dépourvue de moyens. Et ils me regardaient comme si j'étais une alcoolique arrivée en pleine fête où elle n'était pas invitée, quoi que je devais bien admettre que je rappelais plutôt bien l'allégorie.

"Hum... hésitai-je. Salut ?"

J'espérai de tout cœur qu'ils ne se souviendraient pas de mes cheveux roux flamboyants, qu'ils ne remarqueraient pas les poings américains que je serrais avec force entre mes doigts crispés.

Tu es tranquillement en train de marcher, tu es dérouté parce qui se passe. Le bruit des oiseaux se font de plus en plus forts dans ta tête et tu essayes de ne pas y penser. Mettant tes deux paume sur tes oreilles et fermant les yeux pour te concentrer sur autre chose. Pour éviter de devenir fou, parce que ça c'est le meilleur moyen pour devenir complètement taré. Il fallait donc que tu fasses quelque chose, pour stopper ça, partir loin peut-être. C'est alors que tu entendis des pas, c'était une fille, Aurelianne. Oui tu avais mémorisé les noms, elle venait du district 4 et tu n'en savais pas réellement sur elle. A part qu'elle ne figurait pas dans les carrières qui te faisaient le plus peur, parmi les carrières que tu ne voulais pas rencontrer : cette Olivia qui était complètement folle et qui voulait te tuer et te faire souffrir, quand Etta une fille du district 1 qui a l'air complètement folle. Mais là tu avais une menace réelle en face de toi. En pus elle avait un poing américain, tu l'avais vu, toi tu n'avais rien. Des objets sans grande importance. Elle prononçait un salut, peut-être pour t'amadouer. De toute manière tu n'allais pas tenter de la tuer. Si elle essayait de te tuer, tu répliquerais et au moins ne pas mourir pour rien et pourquoi pas la tuer. Mais là n'était pas la question, pour l'instant tu devais fuir et partir loin d'ici. Tenter de fuir, de la fuir, car elle te faisait peur. Ce n'était pas celle dont tu avais le plus peur, mais à ce moment là tu voulais partir et t'enfui. Surtout que les cris des oiseaux étaient de plus en plus agaçant.

« Salut, qu'est ce que tu nous veux ? Nous tuer moi et ma co-tribut ? T'es copains carrières ne sont pas très loin ? Hein ?

Tu étais sur la défensive et non sur l'agressivité. Prêt à bondir comme un fauve, tu ne savais pas quoi faire. Ton cerveau s'embrouillait, qu'est ce que tu devais faire. En temps normal tu l'aurais attaque et tu ne lui aurais pas laissé le temps de dire ouf qu'elle serait égorgé ou que sa tête serait complètement arraché. De plus le combat corps à corps était l'une de tes spécialités, et cela ne te dérangerait pas de la tuer. Une concurrente en moins ou plutôt deux avec son binôme alors tant mieux pour toi et tant pis pour les autres.

Tout bien réfléchi, Callum se demandait si avoir quitté Amélia était une si bonne idée que ça. Étrangement, il avait un temps seulement réussi à se convaincre qu'ils avaient plus de chance de survivre s'ils étaient séparés. Il ne se souvenait plus réellement ce qui l'avait poussé à penser une chose pareille, mais ce qui était certain, c'était que c'était sacrément idiot de sa part. La peur des carrières s'était mélangé à tous les doutes qu'il avait déjà quant à sa potentielle survie, et au final, il avait fait n'importe quoi. Alors qu'il marchait il ne savait trop où, il lâcha un long soupir de désespoir. Lui-même. Il se désespérait lui-même. Comment avait-il pû être aussi idiot ?
Il n'avait aucun doute quant à sa survie seul. Le jeune homme avait plus de ressources que n'importe qui voulait bien lui en prêter, mais tout de même, il n'était pas rassuré. Il savait Amélia capable de se défendre, après tout, c'était une carrière. De plus, il savait qu'Aurelianne était là. Cette perspective aurait pû le rassurer, mais ce ne fut pas le cas, car tout ce qu'il avait envie de faire là, tout de suite, c'était rebrousser chemin, et retrouver sa binôme.
Seulement, il ne pouvait pas. Il était parti en emportant des vivres et ses pièges, quel accueil devait-il espérer recevoir lorsqu'il reviendrait à la Corne comme une fleure ? Il était certain que ça finirait mal pour lui s'il faisait marcher arrière. Alors il n'avait plus qu'a espérer croiser Amélia sur son chemin. Il soupira de nouveau. Rien n'est jamais facile.

Quand il avait entendu les oiseaux chanter, Callum s'était surpris à sourire. Mais c'était une réaction vraiment pas contrôlée, comme si ses lèvres avaient été une machine que le doux chant avait suffi à activer. Ce sourire n'avait pas quitté ses lèvres à mesure qu'il marchait entre les arbres.
Le temps passait, et aucun signe de tributs pour le moment. Quand il y repensait, il n'avait pas vu beaucoup de monde se diriger vers cette zone au bain de sang. Pour le coup, ça l'arrangeait.
Le jeune homme du district quatre avait marché toute la journée pratiquement, pourtant, il ne l'avait pas vraiment vu passé. Au milieu de l'après-midi (qu'il avait deviné grâce à la position du soleil), il s'était posé contre un arbre, avait piégé les environs et s'était assoupi. Il avait dormi quelques petites heures et s'était ensuite réveillé, au même chant des oiseaux qui n'avaient plus rien d'agréable. « Foutus piafs. » avait-il grommelé dans sa barbe, de mauvaise humeur, en se redressant et en entreprenant de penser à autre chose, avec l'espoir d'oublier les couinements devenus insupportables. Puis il s'était remis en route.

Il marchait toujours quand il entendit des voix.
« Salut, qu'est ce que tu nous veux ? Nous tuer moi et ma co-tribut ? T'es copains carrières ne sont pas très loin ? Hein ? » Alerte, il se cacha derrière un arbre et tendit l'oreille. Il ragea, son ouïe dérangée par le chant des oiseaux, mais réussit quand même à deviner la position des tributs. Pris de curiosité, il s'avança à pas de loup en restant dissimulé derrière les arbres. Quand il arriva assez près pour voir de qui il s'agissait, il reconnut le tribut du sept et sa binôme au nom rigolo. Puis il reconnut ensuite Aurelianne, et il ne lui en fallut pas plus pour sortir de sa cachette.
La mâchoire serrée, il passa une main à sa ceinture et en tira un couteau de son assortiment. En trois bond de géant, il se rapprocha de Tempest, se glissa derrière elle et l'emprisonna contre son cœur, son couteau collé à sa gorge. « Un mouvement de ta part sept et je lui tranche la gorge. » Ok, ce n'était peut-être pas du couteau de compétition, mais il avait espoir qu'en y mettant assez de poigne, ce serait suffisant. En réalité, il n'aurait même pas du prendre la peine de le menacer, et la tuer directement, sans poser de questions. N'étais-ce pas le but du jeu après tout ?
Son cœur battait la chamade et son son résonnait dans ses oreilles. Une larme de sueur coula sur son front. Il était énervé. Étrangement énervé.
Argh, et ces maudits piafs qui n'arrêtaient pas de chanter !

Tu restais calme, même si les oiseaux, tu n'en pouvais plus. Ils étaient agaçants, même si tu n'arrivais pas à y penser. En faite tu t'en fichais totalement, après cela devenait une habitude. Comme une musique qu'on s'amuse à répéter de nombreuses fois. C'est alors que tu vois Tempest se faire prendre par Callum, tu dois faire quelque chose pour la sauver. Sinon elle allait mourir et toi avec. Tu devais faire quelque chose, action réaction, ni une ni deux alors qu'il commença à parler tu le pousses, et tu prends la main de Tempest pour la retenir. Elle est lourde, mais tu dois tenir, elle a une entaille à la gorge, mais rien de grave. De toute façon elle pourrait se soigner plus tard. Tu courras pour fuir cette zone, tu devais partir, le chant des oiseaux au fur et à mesure que tu t'éloignais étaient moins fréquents. Tu te mis alors dans ton sac de couchage avec Tempest. Ne disant aucun mot, aucun bruit et écoutant le chant des oiseaux qui avaient réussi à te bercer pour cette nuit ... Cette nuit là tu fis un rêve, un grand rêve, encore toi et ton frère, un seul de tes frères. C'était le plus grand, celui âgé de treize ans. Mais il était plus vieux, il devait avoir vingt cinq ans et il n'était pas au district 7. Tu connaissais trop ton district pour le reconnaître, des bâtiments imposants ressemblaient étrangement à un endroit familier. Tu essayais de te souvenir, mais tu n'y arrivais pas. ALors c'est là que tu as compris, c'était le capitole. Ton frère était au Capitole, mais pourquoi ? C'est là que tu vis à côté "vainqueur des 29th Hunger Games". Ton frère avait réussi, là où tu allais sûrement échouer. Oui, mais tu savais aussi ce qui allait se passer. Il serait malheureux, complètement fou comme toi, car dans ta famille ta mère te bousille pas qu'à toi la vie. A tout le monde, parce ce qu'elle n'a pas de morale. Tu te réveillas d'un bond et tu découvris Tempest qui dormait. La pauvre c'était à ton tour, tu la réveillas pour qu'elle aille se coucher. Tu posas un léger baiser sur sa joue et tu esquissas un sourire. Oui il fallait bien faire semblant d'être heureux, même si au fond de toi tu repensais encore et encore à ton rêve. Et si tout ça était vrai ? Et si plus tard ton frère serait le vainqueur de la vingt-neuvième édition des jeux de la faim. Une chose est sûr, tu allais ruminer jusqu'au petit matin avant de pouvoir te rendormir une petite heure seulement.

» Promenons nous dans l'arène ! Pour tuer des petits Tributs ! • telly
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