but you're a king and I'm a lionheart + Arès

Arès & Olivia

❝ now my heart is not scared just knowing that you're out there watching me. ❞

C’était le matin des Jeux et Olivia était intenable, elle n’avait qu’une envie c’était de partir dans l’arène où elle pourrait enfin faire ses preuves. Mais après son 11 reçu la veille quelque chose la tiraillait, si elle avait obtenu une telle note c’était en partie grâce à son mentor, Arès, qui l’avait beaucoup aidé lorsqu’ils n’étaient encore qu’au District 2. Sauf qu’il ne l’avait pas fait de son plein grès, elle l’avait fait chanter sachant parfaitement qu’il ne l’aiderait jamais si elle était juste polie. Elle lui avait dérobé un carnet contenant le nom de ses clientes et depuis ce jour elle l’avait toujours gardé avec elle, c’était comme un moyen de pression qu’elle avait sur lui. La jeune femme réalisait maintenant que c’était ridicule de le laisser se torturer l’esprit à cause de ça alors qu’elle risquait de mourir aux Jeux. Elle avait donc décidé de lui rendre ce petit carnet, mais aussi de lui présenter ses excuses. Ca la faisait sourire, elle ne s’était jamais excusée de quoi que soit et certainement pas de quelque chose qu’elle ne regrettait pas. Parce que oui, même si elle savait que ce qu’elle avait fait n’était pas très convenable elle ne le regrettait pas, sans lui elle n’aurait jamais atteint un tel niveau. Elle enfila donc le premier pantalon qui lui tomba sous la main et alla le retrouver dans sa chambre, il était assis sur son lit et avait l’air plongé dans ses pensées. Elle se posta devant lui, se mordant la lèvre tout en cherchant ses mots.

« Hey… Je voulais te rendre ça, c’est à toi après tout.» elle sortit le fameux carnet de sa poche et le lui tendit, attendant qu’il le récupère. « Merci de ce que tu as fait pour moi, même si ce n’était pas vraiment volontaire, et… je l’aurai jamais fait tu sais, tout balancer. Certes j’aurai été très remontée si tu m’avais annoncé du jour au lendemain que tu souhaitais tout arrêter, mais je ne serai pas allée crier sur tout les toits ce que tu faisais ici, d’autant plus que dans le fond tu n’y es pas pour grand-chose, c’est eux qui veulent ça. » Elle avait récemment reçu tout un monologue de la part de Cinderella qui lui avait listé tout ce qu’elle aurait à subir si elle revenait vivante des Jeux, la prostitution y comprit et elle c’était surprise à compatir au sort des différents vainqueurs, ils avaient réussi à tromper la mort et voilà qu’on venait leur gâcher l’existence avec cette histoire.

(c) sweet.lips

Taking over this town, they should worry,
But these problems aside I think I taught you well.

Il angoissait tellement, que c'était presque comme si c'était lui qui allait aux jeux. Pourtant, il se souvenait de ces jours comme si c'était hier, et il se souvenait surtout qu'il n'avait pas éprouvé la moindre peur à l'approchement des jeux. De l'excitation surtout, et surtout l'envie. L'envie d'aller là-dedans et de couper toutes leur gorge. C'était ainsi qu'ils étaient forgés au district deux, avec la force d'esprit nécessaire, et la motivation, la rage de vaincre. Pourtant, dès que son rôle a changé, et qu'il est passé de tribut à mentor, toute sa vision des jeux avait changé. Olivia, Damon, Liam, Sive, il ne les aimait pas spécialement, mais pourtant, il angoissait de les voir mourir dans l'arène. Quand on devient mentor, on devient garant de ces personnes, on en devient responsable malgré nous, et on ne peut pas s'empêcher de se sentir responsable de leur mort. Ca l'avait frappé lors de sa première édition après sa propre victoire. Il pensait être assez détaché pour ne rien ressentir lorsque les jeunes sous sa responsabilité mourraient, pourtant, il n'avait pas pu rester insensible lorsque un coup de canon a marqué leur mort. Alors qu'il les avait connu quoi … une semaine tout au plus ?
Cette année, c'était encore pire. Olivia avait beau être une garce, elle faisait parti de son cercle de connaissance, et il la connaissait depuis un bon bout de temps. De plus, il n'avait pas oublié la courte période où ils étaient en bonne voie pour devenir de bons amis (avant qu'elle ne commence à le faire chanter bien sur). Et Liam … ca avait été son ami autrefois, et même si il ne le montrait pas, le voir dans cette situation lui brisait le cœur. Car il le savait … qu'il ne tiendrait pas longtemps dans cette arène. Et Sive ? Il ne la connaissait pas, mais Heidi la connaissait que trop bien, et si elle venait à trépasser, il s'en voudrait terriblement … Et Damon … Non, pas Damon, lui, il s'en fichait totalement. Le fait était que cette année, c'était des connaissances et des anciens amis qu'il envoyait dans l'arène. Alors ils ne devaient pas mourir … non, ils ne pouvaient pas mourir.

C'était le matin des jeux, et Ares, assis sur son lit dans sa chambre, se répétait les derniers conseils qu'il prodiguerait à ses tributs avant qu'ils montent dans l'arène. La Corne, ils devaient contrôler la Corne, mais surtout, ils ne devaient pas se quitter. Les deux binômes, ensemble, tout le temps. A 4, avec Olivia, Sive et Damon, ils seraient capables de repousser n'importe quel adversaire. Cette année, il ne fallait faire confiance à personne, et surtout pas aux carrières. Donc pas d'alliance, ni avec le district un, ni avec le district quatre. La tentation de trancher des gorges et d'en tuer d'un coup était trop grande, ils se feraient trahir en moins de deux … a moins qu'ils ne trahissent avant. Cette année, tout changeait. Les stratégies habituelles ne pouvaient pas marcher. Cette année, c'était d'un tout autre niveau, c'était d'un cran supérieur. Dieu, que c'était excitant.
Il réfléchissait aux derniers conseils lorsqu'on toqua à sa porte. Surpris, il bafouilla à la personne d'entrer, et c'est avec surprise qu'il découvrit Olivia, s’avancer dans la pièce. « Hey… Je voulais te rendre ça, c’est à toi après tout. » Il eut un petit moment d'hésitation, en réalisant ce qu'elle avait dans la main. Son carnet. Son fameux carnet, contenant le nom de toutes les femmes qu'il avait rencontré aux capitoles. Un objet censé demeuré secret, qu'elle lui avait dérobé, et dont elle s'était servi pour obtenir ce qu'elle voulait. La raison de sa rancœur contre Olivia, dans les mains de cette dernière.
Arès s’éclaircit la gorge et sauta sur ses pieds. Il réduit en un pas la distance qui le séparait de sa tribut, et effleura le cuir du carnet. « Merci de ce que tu as fait pour moi, même si ce n’était pas vraiment volontaire, et… je l’aurai jamais fait tu sais, tout balancer. Certes j’aurai été très remontée si tu m’avais annoncé du jour au lendemain que tu souhaitais tout arrêter, mais je ne serai pas allée crier sur tout les toits ce que tu faisais ici, d’autant plus que dans le fond tu n’y es pas pour grand-chose, c’est eux qui veulent ça. » Il fronça les sourcils. Il pourrait se saisir de son précieux carnet et ordonner à Olivia de partir. Mais il n'en ferait rien. Car ce n'était pas les au revoir qu'il espérait. Alors, il releva la tête et observa la jolie blonde. Elle semblait calme, sereine. Aucun signe de stress ne marquait son joli visage, ses yeux ne transpiraient pas la peur. Elle n'avait pas peur, et il était fier de ça. Doucement, il lui prit le carnet des mains et le balança sur son lit sans même en adresser un regard. Ce n'était pas à propos de lui cette fois. « C'était peut-être forcé, mais je suis fier de ce qu'on a fait ensemble. » Ce n'était plus la jeune femme frêle qu'il avait connu autrefois qui se tenait devant lui. C'était une véritable guerrière. « Et félicitation pour ta note. Je t'ai bien formé on dirait. » Un sourire naquit sur son visage, et il se rapprocha d'elle.
De sa main, il chassa une mèche blonde qui errait sur son visage et la ramena derrière son oreille. De son autre main, il lui releva le menton et lui intima de se tenir bien droite. Puis, il se recula d'un pas et observa son œuvre. Oui, une véritable guerrière dans cette position. « Ouais, j'en suis vraiment fier. »
Il sourit de plus belle, et se tourna vers le buffet dont était équipé sa chambre. Il se saisit de deux verres, et remplit l'un de vin, l'autre d'eau (saouler son tribut juste avant l'entrée dans l'arène, c'était pas super responsable), et il tendit ce dernier à Olivia. « A ta future victoire ? » A ces mots, il ressentit un déchirement au cœur, mais il ne le laissa pas paraître. Un seul binôme ressortirait vivant de cette édition, et même si c'était douloureux à admettre, s'il devait parier entre le binôme Olivia et Damon, et celui de Sive et Liam … il parierait sur celui d'Olivia.

Arès & Olivia

❝ now my heart is not scared just knowing that you're out there watching me. ❞

Olivia sourit en le voyant jeter le carnet sur le lit, comme si l’objet ne signifiait plus rien, comme s’il ne lui tenait plus rigueur de l’usage qu’elle en avait fait. Au fond d’elle elle s’en était toujours un peu voulu, il devait déjà supporter sa très charmante femme qui passait le plus clair de son temps à faire tout son possible pour l’exaspérer. Il ne lui avait jamais dit clairement bien sûr, mais elle le voyait bien sûr son visage les rares fois où il l’entraînait, même si ça l’avait d’abord embêté de le faire il avait dû finir par y voir une sorte d’échappatoire, un moyen de ne plus avoir à supporter Siléna pendant quelques heures. Mais bon elle s’était convaincue de ça pour avoir meilleure conscience, même si elle compatissait un peu au sort d’Arès, elle n’aurait pas aimé se voir attribué un compagnon de force. Maintenant qu’elle y pensait c’était tout à fait le genre de choses que ses parents auraient pu mettre en place si elle n’était pas allée au Jeux, ils auraient choisit le premier garçon venant d’une famille riche et bien cotée et leur auraient arrangé un mariage sans se soucier de leurs avis. C’était une autre des choses qui l’énervait chez eux, pendant toute son enfance ils ne s’étaient jamais préoccupés à un seul moment de ce que elle elle voulait, ils étaient toujours partis du principe que la mort de leur fille aînée leur donnaient tout les droits, que leur désespoir justifiait la façon dont ils agissaient avec leur seconde fille. Ils étaient malheureux, alors pourquoi ne le serait-elle pas aussi ? Après tout Rose faisait également partie de sa famille, Olivia n’avait pas le droit d’être moins affectée par sa mort qu’eux. Ce comportement la répugnait, ils s’attendaient à ce qu’une petite fille d’à peine 4 ans soit aussi triste de la mort d’une sœur qui la méprisait qu’eux. Mais elle avait très vite comprit que pour avoir ne serait-ce qu’un semblant de bonheur elle allait devoir jouer le jeu, prétendre que ce qui était arrivé à sa sœur était affreux, et que ça leur donnaient parfaitement le droit d’en vouloir à la terre entière. Pendant une courte période, avant que ça ne devienne vraiment trop étouffant, elle avait même fait semblant d’approuver l’ardeur avec laquelle ils la protégeaient. Ce fut quelques semaines après qu’elle eu réalisé que ça ne pouvait plus continuer comme ça, qu’elle devait se trouver une échappatoire que le premier repas avec les Bryskers eu lieu. Sa première rencontrer avec Arès n’avait pas était très agréable, ils s’étaient contentés de s’ignorer. Ce qu’elle pensait n’être que des amis de passage devinrent les personnes favorites de ses parents, et dorénavant elle voyait Arès au moins une fois par semaine. Autant dire qu’elle finit par aller vers lui. Ils avaient le même âge, et il lui confia son envie d’aller aux Jeux, comme son père. Si la jeune femme avait d’abord trouvé ce souhait ridicule elle avait fini par y attacher plus d’importance pour finir par vouloir la même chose. Aller aux Jeux était pour elle une solution miracle, d’une elle prouvait à tout ce qui doutaient d’elle qu’elle était capable de beaucoup, et ensuite elle clouait le bec de ses vieux, parfait. Mais elle s’était vite aperçue que ce n’était pas si facile de se préparer pour un tel évènement, et quand Arès était revenu victorieux des Jeux elle n’avait pas trouvé d’autre solution que de lui soutirer son aide, il était fort, et il avait maintenant l’expérience nécessaire.« C'était peut-être forcé, mais je suis fier de ce qu'on a fait ensemble. » C’était l’une des premières fois qu’il parlait en bien de leur entrevues, elle était surprise, mais heureuse. Ce qui pouvait passer pour un véritable calvaire pour d’autres l’avait beaucoup amusée, se battre était comme un jeu pour elle, et tuer n’était qu’un simple geste dont elle n’avait pas peur. Elle trouvait même quelque chose de glorifiant dans le fait d’abréger les souffrances de quelqu’un, dans le fond elle les aidait, grâce à elle ils n’auraient pas à subir la férocité des autres tributs. Mais la bête la plus féroce c’était elle. Tous étaient convaincu que cette petite blondinette n’oserait jamais faire de mal à une mouche, s’ils savaient à quel point ils avaient tord… « Moi aussi, je sais que tu n’a pas pu sauver les tributs de l’année dernière, mais tu restes un très bon mentor. Tu te soucies de nous Arès, tu me l’a bien montré quand tu t’efforçais de me rendre plus forte, tu aurais pu te contenter de m’apprendre deux trois trucs puis prétendre que tu ne savais pas quoi faire d’autre, hors du m’a presque tout appris, si l’un de nous l’emporte ce sera en grande partie grâce à toi. » Ces paroles la surprenaient elle-même, mais si ça devait être la dernière fois qu’elle lui adressait la parole elle tenait à ce qu’il le sache, tout ce qu’elle avait acquit c’était grâce à lui.

« Et félicitation pour ta note. Je t'ai bien formé on dirait. » Elle ne répondit pas, se contentant d’un rire léger. Sa note en avait surprit plus d’un, elle la première. Elle avait pensé obtenir un 7, 9 tout au plus, mais 11 ! C’était bien au-delà de toutes ses espérances. Et même si cette note attirerait les sponsors elle avait aussi un double tranchant, les autres tributs allaient faire tout leur possible pour se débarrasser dès qu’ils pourraient, mais elle ne tomberait pas dans leur piège. Elle n’avait d’ailleurs acceptée qu’une seule alliance, avec Nathaniel et sa binôme. Si elle pourrait leur faire confiance lors des premiers jours elle n’aurait aucunes réticences à les achever quand il le faudrait, et le plus tôt serait le mieux. Elle se laisse faire lorsqu’il lui touche le visage et se redresse, le laissant admirer ce qu’elle était devenue, ce qu’il avait fait d’elle. « Ouais, j'en suis vraiment fier. » Elle n’a pas le temps de dire quelque chose qu’il lui tend un verre d’eau qu’elle accepte volontiers, allant même jusqu’à trinquer avec lui. « A ta future victoire ? » A ces mots elle laisse leur verre s’entrechoquer et prend une gorgée du sien « J’y compte bien, et puis si je reviens je prendrai un vrai verre en ta compagnie, je te dois bien ça. »

(c) sweet.lips

» arès + and if i seem dangerous, would you be scared?
» ~ MADNESS. (arès + jo-beth)
» arès + my life is a blame.
» (d7) + like king of the world.
» damon (d2) + the king of the world is me