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| arès + my life is a blame. | |
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Arès Bryskers district 2 ❖ maçonnerie
❖ PSEUDO : ➜ farewell ❖ CREDITS : ➜ avatar (reed.). sign. (tumblr.) music. (teen idle, marina and the diamond.) ❖ MESSAGES : 675 ❖ STATUT CIVIL : ➜ fiancé. (mariage arrangé)
| Sujet: arès + my life is a blame. Dim 1 Sep - 14:35 | |
| arès bryskers Le murmure assourdissant et permanent Comme un bruit parasite à l'intérieur Qui t'épuise et qui souffle à l'oreille de chacun : "T'es mauvais, bon à rien, tu s'ras jamais assez bien"
| NOM ❖ Bryskers, un patronyme très connu au capitole et dans les districts, spécialement dans le deuxième car fièrement porté par les valeureux vainqueurs des deuxième et vingt-troisième éditions des jeux de la faim. PRÉNOM ❖ Arès. ÂGE ❖ Arès n'est plus très loin de la majorité. Il a dix-huit ans. DATE DE NAISSANCE ❖ Né un jour de printemps, le vingt-neuf avril de l'an 220. DISTRICT ❖ Le deuxième. Favori du Capitole. STATUT CIVIL ❖ Promis à une fille de son district donc officiellement en couple, mais officieusement célibataire. TRAITS DE CARACTÈRE ❖ Charismatique, charmeur, prétentieux, légèrement hautain et médisant depuis sa victoire, bon acteur, brave, loyal, persévérant, sincère, fidèle, dévoué à ceux qu'il aime (et principalement à son père, qu'il veut rendre fier), quelque peu naïf sur les bords, borné. GROUPE ❖ Arès fait parti du groupe très envié des vainqueurs des hunger games. (the survivors.) AVATAR ❖ Logan-chou Lerman. CREDIT ❖ bannière (tumblr), avatars (moneyhoney) NIVEAU DE VIE ❖ Très favorisé, presque royal et ce depuis sa naissance. Fils d'un survivant des jeux, il a passé toute sa vie au village des vainqueurs dans le luxe et les privilèges accordés au Bryskers, et n'a ainsi donc jamais souffert du manque. Il y a deux ans, lui même est revenu victorieux des hunger games, gagnant ainsi sa propre maison au village dans laquelle il s'installa le jour de ses seize ans. STATUT FAMILIAL ❖ Arès n'a jamais vécu qu'avec son père. Il n'a jamais su qui était sa mère, et les premières questions qu'il posa à son père à son propos furent les dernières, et ne trouvèrent pas de réponse. Encore tout jeune à ce moment là, le paternel d'Arès lui a bien fait comprendre qu'il n'obtiendrait rien de lui, et qu'il était inutile de ramener le sujet sur le tapis à l'avenir. Conscient qu'il ne fallait pas le contrarier, il obéit et n'en reparla plus jamais. Aux yeux de Panem, le duo père/fils que forment Iron et Arès est uni, soudé, un véritable modèle. Mais tout ceci n'est qu'une mascarade, et une fois les portes fermées, il n'en est plus rien. En effet, Iron n'a jamais rien eu d'un père modèle, élevant son fils comme une véritable bête de foire, l'affichant aux cérémonies, le poussant sur le devant des projecteurs sans qu'il n'y comprenne rien. Il fit très vite d'Arès sa marionnette, une façon d’accroître sa popularité, d'améliorer son image. Il lui disait quoi faire, quoi dire, contrôlait ses moindres faits, gestes et paroles. Il repoussait toutes les petites attentions de son fils sans jamais lui en offrir aucune et ne cessait de le rabaisser, allant même parfois jusqu’à le battre. Arès, n'ayant jamais connu rien d'autre, s'en accommoda, et faisait tout son possible pour le rendre fier, lui, son père, son modèle, ce grand homme qu'il admirait. EMPLOI ❖ Il n'a jamais travaillé. Scolarisé jusqu’à ce qu'il se porte volontaire, il n'a pas jugé utile d'y retourner à son retour des jeux, se contentant de s'y rendre de temps en temps juste pour apprécier le traitement de faveur de ses camarades et professeurs. EDITION DES JEUX REMPORTÉE ❖ La vingt-troisième édition. Celle à l'arène lunaire, plongée dans le noir et sans gravité. TACTIQUE DURANT LES JEUX ❖ Etant le fils d'un des gagnant les plus connus et appréciés du Capitole, Arès fut tout de suite pris en grippe par un bon nombre de tributs, dont les autres carrières avec qui il avait conclu une alliance, qui complotaient dans son dos pour l'éliminer le plus tôt possible. Sachant très bien qu'il ne pouvait pas leur faire confiance, il décida de les éliminer en premier, en les prenant à leur propre jeux, et de s'occuper des autres après. (plus d'infos dans l'histoire.) SCORE OBTENU A L'ENTRAINEMENT ❖ Un sept. Un score acceptable quoi qu'un peu faible pour un carrière. AVIS SUR LES JEUX ❖ Participer aux jeux faisait parti de son destin. Élevé et entraîné pour les remporter, Arès les a toujours vu comme un passage obligatoire de sa vie, considérant sa participation comme totalement naturelle. Ayant grandi dans une sorte d'adoration pour ces jeux qui lui avaient permis de passer son enfance dans le luxe, il en apprécie encore aujourd'hui le visionnage. CAPACITÉS PARTICULIÈRES ❖ Heureusement, Arès à hérité du charme de son père, ce qui lui a permis de se mettre bon nombre de sponsors dans la poche, et d'être très soutenu dès le départ. L'absence de gravité dans l'arène a été un gros désavantage pour la plupart des tributs mais lui à réussi à s'en faire une alliée de taille, l'utilisant ainsi que son agilité pour se rendre quasiment intouchable. Malgré ses nombreuses années d'entrainement, Arès ne sait vraiment utiliser qu'une unique arme qui n'est autre que la classique épée, mais au lieu de l'utiliser à la barbare en fonçant sur son adversaire pour le trancher comme du jambon, il préfère mélanger force, rapidité et agilité pour planter la pointe là où ça fait le plus mal, et pour plus de style.
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throw your life away PSEUDO ❖ Farewell PRÉNOM ❖ Mathieu. "Don de dieu" en hébreu, deal with it ÂGE ❖ dix-sept ans. PAYS ❖ FRANCE FREQUENCE DE CONNEXION ❖ J7 H24. Non, je pourrais normalement passer tous les jours PERSONNAGE ❖ pv j'ai pas pu résister à Arès-chou OU AS-TU TROUVE LE FORUM ? ❖ sur internet, duh UN DERNIER MOT ? ❖ ce smiley porte mon nom, car il est trop swag. | |
| | | Arès Bryskers district 2 ❖ maçonnerie
❖ PSEUDO : ➜ farewell ❖ CREDITS : ➜ avatar (reed.). sign. (tumblr.) music. (teen idle, marina and the diamond.) ❖ MESSAGES : 675 ❖ STATUT CIVIL : ➜ fiancé. (mariage arrangé)
| Sujet: Re: arès + my life is a blame. Dim 1 Sep - 14:49 | |
| so i bare my skin, and i count my sins And i close my eyes and i take it in, I'm bleeding out Les jeux furent une expérience très … enrichissante. A la fois proche et à mille lieux de ce que je m'étais imaginé. Je me souviens encore de mon entrée dans l'arène, et de cette sensation de légèreté que j'ai directement ressenti une fois ma plate-forme immobilisée. Je me souviens m'être senti aussi lourd qu'une plume, prête à s'envoler. Je me souviens des petits cailloux qui flottaient dans l'air, qui m'ont mis la puce à l'oreille, qui m'ont fait comprendre que l'arène était dépourvue de gravité. Je me souviens de la corne, grande et imposante, scintillante sous la lumière des étoiles. Mais je me souviens surtout de ma lame, transperçant le corps et la combinaison de ma co-tribut. Le premier mort. Mon premier meurtre. Le compte à rebours venait de se terminer, et nous étions libérés de nos plate-formes. De toutes mes forces, je poussais sur mes jambes pour m'envoler. Ma combinaison était lourde, et ma bouteille d'oxygène pesait sur mon dos, mais ça ne m'empêchait pas de voler. Je sautais haut, loin, et retombait lentement sur le sol ou je répétais l'opération jusqu'à arriver à l'entrée de la corne. Je m'accrochais à ses parois argentés pour ne pas m'envoler et, fluide comme une ombre, je me glissais à l'intérieur. Rapidement, je me saisis d'un sac à dos et jeta dedans toutes provisions qui pourraient m'être utile. Aucune hésitation, aucune réflexion, je savais ce que je faisais, ce que je devais faire. Le sac plein à craquer, je me munit de mon arme fétiche, une épée, et sortit de la corne. Quelques tributs étaient déjà là, mais la plupart arrivaient seulement. Le bain de sang débutait juste. Un long sourire étira mes lèvres, mon cœur tambourinait d'excitation. L'adrénaline montait en moi, alimentant mon corps qui frétillait d'impatience, qui ne demandait qu'à bondir. Je suis né pour ça. Je me suis entraîné pour ça. J'ai vécu pour ça. C'était mon destin de faire parti de participer à ces jeux, et c'était aussi ma destinée de les remporter. Je repensais à l’entraînement de papa, et à tous ses conseils. Il devait me regarder en ce moment même, devait attendre que je fasse quelque chose. Que je lui fasse honneur. Je fis un pas en avant, m'apprêtant à me lancer à l'assaut d'un pauvre gamin condamné quand une voix m’appela. « Arès, vient m'aider. » Ma co-tribut était à plusieurs mètres de là, et semblait avoir beaucoup de mal à avancer. Elle gesticulait dans tous les sens, pensant certainement que ça allait l'aider à avancer alors que ça ne faisait rien d'autre que de la ridiculiser devant tout Panem. J’éclatais de rire. Ma co-tribut de quatre ans mon aînée, experte aux maniement des armes, aussi forte et brute qu'un taureau, pédalait dans le vide. Puis, je me mis à réfléchir. Pour attirer les sponsors, il fallait attirer l'attention sur moi, et je savais exactement quoi faire pour. Un sourire naquit sur mes lèvres. Un sourire perfide. Une promesse. En trois pas de géants, j'arrivais près d'elle et me glissait derrière son dos pour la pousser. « Merci. Allons vite là-bas et réglons leur compte à ces gosses. » Mon sourire s'étira. Je fis remonter la lame de mon épée jusqu'au centre de sa colonne vertébrale et, d'un mouvement lent mais emprunt d'une grande violence, l'enfonçait. La combinaison céda sous la pointe et cette dernière ne tarda pas à découvrir le véritable corps de la jeune femme. J'enfonçais encore plus. Un cri s'échappa de sa bouche. Un cri de douleur, d'étonnement, de stupéfaction. « Changement de programme. Toi, tu restes ici. » J'enfonçais mon épée avec violence une dernière fois, avant de tirer pour l'extraire. Le corps tomba un peu plus loin. Ne se relèvera jamais. J'observais le corps, et haussa les épaules, satisfait. « Bryskers, t'es un homme mort ! » Je relevais la tête. Le carrière du UN avait du me voir, et il fendait sur moi, dague à la main. Une fois qu'il fut assez près de moi pour me toucher, je fléchis les chambres et sauta en arrière. Mon corps décrit une courbe dans l'air, et j’atterris à plusieurs mètres de mon assaillant dont les joues s’empourpraient de colère. « Pour ça, il faudrait d'abord que tu me touche. » Un sourire insolent naquit sur mon visage, et le carrière passa à l'action. Il sauta en l'air, vola jusqu'à moi. Mon sourire s'agrandit, il avait commis une erreur. Une erreur fatale. Alors qu'il tombait sur moi, je fléchis de nouveau les jambes et sauta à mon tour. Nos deux corps se rencontrèrent, et d'un coup rapide d'épée, je le débarrassais de son arme. Puis, en m'accrochant à sa combinaison, je me faufilais dans son dos, empoigna mon épée à la manière d'un poignard et l'abattit sur la réserve d'oxygène attachée au dos de sa combinaison. Je me mis à rire, amusé et impressionné par ma propre ingéniosité. Le carrière du un tomba à genoux et posa ses mains à terre, tentait de respirer. Déjà, l'air lui manquait. Il mourrait dans quelques minutes tout au plus. « C'est beau la solidarité. Espèce d'idiot. » raillais-je, moqueur. Je me retournais vers la Corne pour l'observer, mais tout ce que je fut capable de voir fut les trois autres carrières qui fonçaient vers moi, l'air furieux. Sans demander mon reste, je fléchis les jambes, et vola dans le sens inverse. Un sourire amusé sur le visage. La lame a déchiré ma peau, et j'ai lâché un grognement de douleur. Mes yeux jetaient des éclairs. Ma blessure brûlait ma peau mais je ne m'y attardais pas, car déjà la carrière grimpait sur la Corne. Je me jeta à sa poursuite. Je voyais rouge, et je serrais la mâchoire si fort que mes dents auraient pû éclater. Mon poing était devenu blanc tellement je serrais fort le manche de mon épée. Mon corps entier s'est tendu, la colère soulevait ma poitrine tandis qu'un râle de rage s'échappait de mes lèvres. En deux enjambées rapide, j'ai rejoins le bas de la Corne, puis j'ai sauté en m'accrochant à ses parois. Mon adversaire m'a vu venir et s'est jetée sur moi en rugissant. Son poignard luisait de mon sang, et j'ai senti la colère redoubler dans mes entrailles en feu. Je n'étais plus que haine. J'ai paré son attaque et soutenu son poignard. J'ai virevolté sur moi même et lui ait asséné un violent coup de coude sur le casque, ce qui l'a propulsé en avant. Sans lui donner le temps de se retourner, j'ai sauté dans les airs. La carrière a à peine touchée le sol que j’atterrissais sur son dos, mon épée retournée à la manière d'un poignard. Je m'accrochais à elle comme une sangsue, emprisonnant ses hanches de mes jambes, et barrant son cou de mon bras libre. Je pensais qu'elle allait s'écrouler sous mon poids, puis je me suis souvenu que dans cette arène, nous pesions tous le même, à savoir pratiquement rien. Je resserrais ma prise et quand elle comprit qu'elle était prise au piège, elle se mit à s'agiter. A sauter, à gigoter dans le but de me détacher d'elle. Mais il était trop tard. « Tu t'es bien battue. » ais-je dis. Puis sans plus de cérémonie, lui ai planté mon épée dans le bas du cou. La lame l'a complètement traversé, déchirant sa combinaison déjà fragilisée par mes précédents assauts. L'épée était partie du haut du dos et était ressortie en plein milieu du thorax. Le cœur avait du être évité de justesse, puisqu'elle ne mourut pas tout de suite. Quand je me suis détaché d'elle, elle a fait quelques pas faibles et s'est écroulée lentement sur le sol, mon épée toujours plantée en travers de son corps. En deux pas, je l'ai rejoins et me suis agenouillé à côté d'elle. Je l'ai retourné pour qu'elle fasse face au ciel étoilé, puis j'ai posé mon regard sur son visage. La vie s'extirpait doucement d'elle. Ses yeux se remplissaient de vide et son teint devenait livide. « Tu as été vaillante. Tu meurs avec courage. » Les paroles étaient partis toutes seules. Je savais reconnaître la valeur de mes adversaires, et celle-ci avait bien failli m'avoir à plusieurs reprises, c'était une vraie guerrière, qui méritait mon respect malgré tout. Ma colère totalement envolée, je lui ai adressé un léger sourire, ce qui, je m'en suis rendu compte juste après, était peut-être mal placé de ma part. Je m'apprêtais à retirer l'épée quand j'ai senti sa main presser faiblement mon genoux. Fronçant les sourcils, je l'ai regardé plus attentivement. Son visage blêmissait rapidement, mais j'ai compris que ce n'était pas assez rapide pour elle, qu'elle souffrait atrocement. J'ai hoché la tête et me suis rapproché de son casque. Délicatement, je l'ai dévissé et le lui ait retiré. Le coup de canon retentit quelques secondes plus tard.
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| | | Arès Bryskers district 2 ❖ maçonnerie
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| Sujet: Re: arès + my life is a blame. Dim 1 Sep - 14:50 | |
| so i bare my skin, and i count my sins And i close my eyes and i take it in, I'm bleeding out « Reste près de moi, ne parle que quand on te le demande, et n'oublie pas de sourire. » Le regard froid d'Iron était un argument suffisant pour pousser Arès à faire tout ce qu'il lui demandait. Sa peau se souvenait encore de la dernière fois qu'il lui avait fait affront sans faire exprès, et jamais il ne prendrait le risque de lui donner une raison pour recommencer. Terrifié par la foule qui l'attendait dehors, mais encore plus par ce qu'il lui arriverait si il désobéissait, il sourit radieusement, même s'il n'avait vraiment pas envie de se montrer joyeux. « Bon garçon. » Ses yeux s'illuminèrent. Les compliments d'Iron était durs à recevoir, et même si « bon garçon » était généralement ce qu'on disait à un chien pour le féliciter d'avoir ramené la balle, il s'en contenta, comme il avait appris à se contenter du peu que pouvait lui offrir son paternel. « Je ne te décevrais pas, père. » Il trembla en repensant à la dernière fois, où, pris de court par la question qu'on lui avait posé -une question sur sa mère-, avait bafouillé sans savoir quoi répondre. Ce jour là, il s'était non seulement embarrassé lui même, mais avait aussi mis son père dans l'embarras. Heureusement, ce dernier avait réussi, grâce à son charisme et une petite note humoristique, à rattraper le coup, mais n'avait pas omis de punir son fils une fois l'interview terminé. « Mais pourquoi fallait-il que ce soit TOI mon fils ? » avait-il dit en abattant sa paume sur sa joue. Des paroles dures, une punition douloureuse, mais méritée. Arès comprit. Arès s'en est terriblement voulu. « Pas cette fois. » Puis il sourit. Iron acquiesça et ébouriffa les cheveux d'Arès en souriant aux personnes qui les préparaient pour l'interview, puis le retourna par les épaules, et le poussa à avancer. Les Bryskers se livraient souvent à ce genre de mascarade, se déplaçant régulièrement au Capitole quand les équipes ne venaient pas directement chez eux, au village des vainqueurs. Ce monde, Arès le connaissait bien, baignait dedans depuis pratiquement sa naissance. Iron l'emmenait déjà sur les plateaux alors qu'il savait à peine parler. Élevé sous le feu des projecteurs, Arès Bryskers est, depuis tout petit, annoncé comme la relève du grand Iron Bryskers. La relève du grand Iron Bryskers, et rien d'autre. Tout le monde savait ce que ça voulait dire, même Iron. +++ « C'est certainement pas comme ça que tu vas les remporter ces jeux. » Une fois de plus, Iron paraît son offensive sans difficulté. Arès, bien qu'a bout de souffle, continuait d'attaquer sans vraiment trop savoir ce qu'il faisait. Son bras avait de plus en plus de mal à soutenir son épée, les blessures que son père n'avait pas hésité à lui infliger lui brûlait la peau, et la fatigue était telle que le moindre contact le faisait chanceler. Son corps entier ruisselait de sueur, et il n'avait qu'une envie : s'allonger par terre et dormir une semaine entière. Mais pourtant il continuait, puisait au fin fond de lui pour trouver la force nécessaire, motivé par les paroles de son père. Mais il arriva un moment ou il ne pouvait plus lutter. Les deux épées s'entrechoquèrent et celle d'Arès fila à quelques mètres de là. Sans défenses, il reçut un coup de pieds en plein estomac qui lui coupa la respiration et tomba sur le sol. « Et tu es mort ! » La déception se lisait dans le regard du père, ainsi que du mépris. Arès se redressa, mais fut incapable de se relever. Il observa son père un moment et baissa les yeux vers le sol, maudissant sa faiblesse. Il n'était pas assez bon. « Désolé Père. » Sa voix tremblait. Il était au bord des larmes. « Je … j'ai besoin d'une pause, s'il te plaît. » Il releva la tête, et découvrit son père qui semblait sur le point d'exploser de colère. Heureusement, la sonnerie retentit à ce moment là, lui accordant le temps de répit tant désiré. Le petit garçon soupira de soulagement, et son père le fusilla du regard. « Tu n'es qu'un fainéant. » Puis, il posa son épée et alla répondre. Arès s'étala sur le sol et ferma les yeux. Il était tellement fatigué qu'il pourrait s'endormir. Seulement, il préférait ne pas imaginer ce que lui ferait Iron s'il le trouvait endormi au beau milieu de la salle d’entraînement, alors il se redressa et entreprit de s'étirer les muscles. Son corps lui faisait mal et il n'était même pas sur d'avoir l'énergie nécessaire pour se relever. Il ne sentait quasiment plus ses jambes, elles ne parviendraient pas à le supporter. « Comment il s'en sort ? » La voix de Bridget portait jusque dans la pièce où il se trouvait et, piqué de curiosité, il se traîna jusqu'à l’entrebâillement de la porte. Discrètement, il y glissa son œil et vit son père et son amie face à face, et à côté de cette dernière se dessinait la fine silhouette de Silena. L'ombre d'un sourire passa sur le visage fatigué du jeune garçon, mais s'évanouit aussitôt. Ca faisait plusieurs semaines qu'il n'avait pas passé du temps avec son amie, tout son temps libre réquisitionné par son père pour l’entraînement. Il baissa la tête. A choisir, il préférerait passer ses après-midi avec elle à s'amuser, mais ce n'était pas bon pour lui. Non, Silena était une distraction à laquelle il ne pouvait pas prendre le risque de succomber. Seul son entraînement comptait. Son entraînement, et les jeux qui suivraient. Quand il releva la tête, Silena l'avait vu, et lui adressait un léger sourire auquel il ne répondit même pas. Il ne vit qu'un froncement de sourcils de sa part lorsqu'il se détourna de la porte pour revenir se traîner au centre de la pièce. « Tu es prêt ! » La voix d'Iron résonnait dans la tête d'Arès. « Tu es prêt ! » Une conviction. Il y croyait vraiment. Un sourire d'excitation dessiné sur son visage contrastait avec l'océan de mines peureuses dans lequel il était noyé. Les poings serrés, il regardait l'estrade en se mordant la lèvre. Calme, serein, il savait exactement ce qu'il avait à faire. Son cœur battait à tout rompre, mais pas de peur. Oh non, il n'avait pas peur, bien au contraire, il avait hâte. Terriblement hâte. Toutes ces heures d’entraînements, tous ces sacrifices, toutes les blessures, toute la fatigue, tous ses efforts enfin récompensés. La gloire, la reconnaissance, la fierté de son père lui tendait les bras. Pour l'atteindre, il n'avait qu'une chose à faire. Un seul pas en avant, une seule phrase et tout ça, il l'aurait. « Et le tribut masculin est ... » Il regarda autour de lui. Tout les jeunes avaient les yeux fixés sur Pixie qui faisait durer le suspense. Il fit craquer ses doigts. « Samir Fergusson. » Les regards se tournèrent vers le concerné, sauf ceux d'Arès qui fixait toujours l'estrade, un large sourire illuminant son visage. Il attendit que le jeune Samir soit sur l'estrade pour enfin bouger. Bousculant sans gênes les jeunes qui lui barraient la route, il se plaça en plein milieu du chemin et se dirigea assurément vers l'estrade. Des pacificateurs vinrent lui barrer la route et c'est alors qu'il se rendit compte que tout le monde regardait. Fier, il se redressa et bomba légèrement le torse. C'était comme si tout le monde retenait son souffle. Ils étaient tous pendus à ses lèvres. « Je me porte volontaire. » dit-il simplement, la voix forte et assurée. Son sourire s'agrandit. Il exultait. C'était son moment.
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