MADISON - be selected by the game is synonymous of death

la famille est importante

je les aime et ils m'aimeront.

Grâce à ma famille, j'ai eu la chance d'apprendre ce que c'était d'aimer, d'éprouver des sentiments, des émotions et de recevoir de l'amour en retour. Mes parents m'aimaient, ma sœur aînée et grand frère me chérissaient bien que parfois nous étions des têtes de mules entêtés à s’écharper. Même si nous vivions dans le district huit, celui des textiles et nous n'étions pas fortunés, loin de la. Mon père était qu'un simple ouvrier et ma mère une talentueuse couturière. Inutile de préciser que ce n'était pas des métiers qui rapportaient de l'or. Ils travaillaient dure et ils étaient vraiment fatiguées, tout ça pour très peu d'argent. Ma sœur et mon frère, ayant tous les deux un an de plus ce qui leur faisait dix-sept ans, avait au moins 32 tesseraes chacun, soit 64 en plus des miens. Ils refusaient que j'en prenne, ils me considéraient comme trop jeune pour les jeux et ils voulaient minimiser mes chances d'être sélectionné ou devrais-je dire la malchance. Nous avons toujours été soudée, une famille unie et nous étions importants les uns pour les autres, être ensemble c'était plus que d'avoir de l'argent. Cela signifiait énormément, mes parents et mes aînés ne cessaient de le répéter, comme si j'allais tout lâcher pour prendre des tesseraes pour avoir de l'argent. J'aurais bien aimé, mais cela m'était interdit et je respecté cela. Peut-être qu'un jour je serais amenée à le faire, si jamais nous souffrons trop cette hiver et cela augmentera mes chances d'être sélectionnée l'année prochaine, génial.

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Comme toute adolescente, j'avais désobéi en prenant de la nourriture et en prenant un tesserae, un seul. Malgré cela, la faute était la. De plus, j'avais menti à mes parents, leur disant que ces provisions venaient du marché et qu'on me les avait généreusement ouvertes, mais que j'avais chassé dans la foret pour avoir un gibier. Et comme toujours, mes parents ont fini par le savoir. Ce fut la fin du monde évidemment. « Pourquoi as-tu fais cela ? Tu es complètement folle ? Nous t'avons interdit de le faire pour une certaine raison, tu te souviens ? » Et c'est reparti. Tous les jours ils me répétaient cela, j'ai eu le droit à toutes les sauces possibles. J'avais juste une chance de plus d'être sélectionnée et alors ? De toute façon, j'avais le pressentiment que tôt ou tard je terminerais ma vie dans les jeux, une arène sanglante, terrifiante. Mon équipier se ferait certainement tué avant moi, même si j'aimerai remporter les jeux, plus que tout au monde, je ne survivrais certainement pas. C'était comme une certitude, pour gagner il fallait que j'ai un équipier en or, pour qui je compte et en qui j'ai confiance et dans le district de huit c'était rare de croiser des gens comme ça. Ils préféraient voler et ne penser qu'à eux.

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Les jeux approchaient et je savais que j'allais être sélectionnée. Dans la légende urbaine, on disait qu'au bout d'un certain âge nous obtenions l'âge de la sagesse et par conséquent un sixième sens. Pour ma part, je crois l'avoir. Je ne dis pas que je suis dotée d'un don hors du commun, loin de là, mais je pense tout de même que je peux faire confiance à mon instinct. Et puis, si je n'allais pas dans l'arène, une nouvelle année de fatigue, de famine se présentait à moi, alors entre ça et les jeux, autant mourir tout de suite. Pessimiste la gamine me direz-vous. Certes, mais avec le temps j'avais compris que la vie n'était qu'un jeu auquel tu es sure de perdre, par conséquent, je n'avais plus envie de jouer. Être dans les jeux serait peut être un moyen de commencer la rébellion, bien qu'il me semblait impossible que cela arrive, j'avais tout de même espoir et je ne perdrais jamais espoir. Pourquoi ? Parce que s'il y avait une chose en laquelle je croyais c'était bien ça. Et si je remportais les jeux, ils prendraient peut être les districts dans la même situation que le huit en considération. Il ne reste qu'une chose à faire, attendre la moisson en ayant un petit espoir d'être sélectionnée et une grosse angoisse par peur qui me pousse a ne plus vouloir être vraiment prise en tant que tributs.