the best man of the world <> colton.

Mon premier prénom est Colton comme celui de mon grand-père maternel. Mon deuxième prénom est Andrew, comme le désirait mes parents avant que le vieil homme ne décède. Mon nom de famille est Varsovitch, celui d’une famille vivant au sein du Capitole. Mes parents désiraient beaucoup former une famille. Néanmoins, bien qu’ils aient toujours été attentifs à mes besoins ou mes envies, ils ne se sont pas beaucoup occupés de moi. En même temps, le Capitole offrant tellement de privilèges à ses habitants qu’ils avaient d’autres choses à faire. Autrement dit, j’ai dû rapidement apprendre à me débrouiller par moi-même devenant assez dépendant vis-à-vis de mes parents. Principalement, au niveau des habitudes, des comportements ainsi que l’intérêt ou l’acceptation des « jeux » tels que les Hunger Games mis en place par le Capitole, qui pour les réaliser se servait des populations venant des douze districts. A ce niveau-là, mes opinions furent très divergentes par rapport à celles entretenues par mon entourage plus ou moins proche. Malgré ça, en grandissant, j’avais bien compris qu’il n’était pas pensable de défendre la cause des districts ou plutôt qu’il était nécessaire de ne pas crier tout fort ce que l’on pense surtout si ça ne va pas dans le même sens. Ainsi, devant les privilégiés du Capitole et surtout devant mes parents, j’essaie de ne pas prendre part aux débats ou aux discussions concernant les districts mais, mon avis les intéressant de temps en temps, un signe de tête ou quelques phrases allant dans leur sens me permettent de m’en sortir royalement. Cette discrétion au niveau de mes opinions, l’est tout autant pour mes activités journalières. En effet, les personnes du Capitole me désolant, vers l’âge de seize ans, j’ai eu la folle idée d’aller m’aventurer dans un district. Le jour d’après, un autre. Ainsi, de suite. Mes parents ne me demandant pas beaucoup de comptes sur mes journées, il ne m’ait pas difficile de m’échapper et de revenir avant le coucher du soleil au Capitole. Dans ce tableau en ma faveur, il y a quand même un léger point négatif, un adversaire plus jeune mais féroce. Mon petit frère de six ans mon cadet. A treize ans, Nicolas est perdu entre deux feux. Proches, il ne me balance pas à nos parents parce qu’il comprend en partie mes opinions mais dans un autre sens, il pense que la vie dans laquelle nous vivons est organisée ainsi. Il faut des riches. Des moins riches. Personne ne peut y faire grand choses. En d’autres termes, il accepte. Il va vivre de la même manière que tous les ceux du Capitole avec mais peut-être un peu plus de réflexion et de cœur. Personnellement, son point de vue est compréhensible même si, comme la plupart des garçons, j’aimerai être un héros pour qu’il ait un peu plus d’égalité au sein de Panem. Après une vie de privilégiés et un héritage énorme qui m’attend, je peux bien rêver à ça ! Difficile à croire avec la Présidente R. mais, qui sait. Un jour peut-être.

« Tss, Colton. Tu t’en vas ? », me demanda discrètement Nicolas. Arrêtant ce que je faisais, j’haussais les épaules. « Tu vois bien que oui. Qu’est-ce qu’il y a, pour que tu me parles si bas alors qu’on est que tous les deux ? », répondis-je avec un ton tout aussi discret avec un petit sourire inscrit sur les lèvres. « Je pourrais venir avec toi. » Mes yeux s’écarquillèrent d’étonnement. Il me fit un petit sourire et un regard tout mignon. « Mais qui donc va me couvrir si tu restes pas dans le coin ? » Nicolas haussa à son tour les épaules, tout mal à l’aise mais surtout déçu. Il pensait sans doute que j'allais répondre de manière positive à sa demande sans aucune hésitations.  « D’accord, je comprends. » Je gardais mon air tout sérieux alors, qu’il faisait demi-tour certainement dans l’objectif de me laisser m’en aller avant de trouver une activité. « Mais non, je rigole. Allez viens ! » Je lui fis un grand sourire, content qu’il veuille m’accompagner. C’était bien la première fois qu’il me le demandait. Après plusieurs heures, nous sommes arrivés au district dix. Nous avons pris une chambre à l’hôtel avant que nous, nous aventurions dans le district. A la fin de l’après-midi, Nicolas partis récupérer les affaires tandis que moi, je l’attendais à l’entrée. Quelques secondes après seulement, une jeune femme fut bousculée par ma faute. « Désolé de vous être rentrés dedans demoiselle, je dois rejoindre de mon frère à l'intérieur. Peut-être à une prochaine fois ?  », dis-je plusieurs minutes après. Mon regard s’était bloqué dans le sien, je n’y pouvais rien. « J’espère bien ! », répondit-elle avant de m’embrasser, disparaissant juste après. J’étais tout bouche bée quand mon frère refit surface. « T’as un problème ? », dit-il avec un air tout perplexe. Je lui fis un signe négatif de la tête avant de partir pour rejoindre le Capitole. Depuis, mes pensées sont toutes tournées vers cette charmante inconnue du district dix qui m'a offert ce baiser. Je compte bien retrouver là bas et tout faire pour la retrouver.