NOM ❖ Dear-Hastings. Il a laissé tomber la première partie de ce nom composé pensant qu'il serait préférable de faire preuve d'un peu de simplicité en adoptant seulement celui de Hastings. Ce nom est bien entendu connu de tous dans le district Onze puisqu'il en est le maire.
PRÉNOM ❖ Elward Pyrner. Il signe certains de ses manuscrits sous le nom de plume de T. S. Werliot, mais ne publiant que très rarement, peu sont au courant de son identité.
ÂGE ❖ 40 ans.
DATE DE NAISSANCE ❖ Le 21 novembre 197, baignant dans l'odeur des pommes fraîches.
DISTRICT ❖ Onze. Et il en est terriblement fier. Trop peut-être, mais c'est un attachement qui lui apporte la confiance des citoyens.
STATUT CIVIL ❖ Veuf depuis maintenant dix ans. Son mariage fut bref, maladroit, mais heureux. Il ne reste de cette histoire que des souvenirs flous, quelques livres qui prennent la poussière dans la bibliothèque et une vieille chaise à table où personne ne peut s'asseoir.
TRAITS DE CARACTÈRE ❖ Borné, patient, protecteur, créatif, exigeant, travailleur, maladroit, attentif, manipulateur.
GROUPE ❖ the oppressed.
AVATAR ❖ Benedict Cumberbatch.
CREDIT ❖ bannière (tumblr), avatars (unreasonablyme)
NIVEAU DE VIE ❖ Étant maire du district Onze, il bénéficie d'un meilleur confort de vie que les autres habitants sans pour autant être extrêmement riche, sa famille peut donc manger et avoir un toit au-dessus de sa tête sans rencontrer de difficultés pour survivre contrairement au reste de la population et ils emploient même deux personnes pour le ménage, la cuisine et parfois du jardinage, mais il s'agit davantage d'une manière d'offrir du travail à quelqu'un et d'avoir de la compagnie qu'un réel besoin. En réalité, Elward n'apprécie pas beaucoup le luxe et en interdit certains aspects dans sa maison, ne faisant bonne figure dans des vêtements plus particuliers que lors d’événements importants, le reste du temps il porte de simples costumes, en suffisamment bon état pour préserver son image de maire et sans se ruiner à la fois. Sa maison ne compte d'ailleurs que très peu de meubles de belle sculpture et il est totalement indifférent à la technologie pour vouloir s'y intéresser. Le plancher grince et se courbe sous le poids du piano familial, les armoires sont tordues et la salle de bain compte le strict nécessaire en matière de produits de beauté. Cette façon de vivre est pour lui un équilibre parfait entre la récompense à l'accomplissement de son travail, l'image de maire et le respect envers son district qui vit dans la précarité, même si on le critique parfois de ne pas offrir plus à ses enfants comme tout parent le devrait quand il en a les moyens. Mais ce qu'il peut garder de côté il le fait, en prévisions de voyage, d'aide à la population ou événement surprise comme les possibles catastrophes naturelles.
STATUT FAMILIAL ❖ Fils unique et père de famille. Lorsque sa femme est décédée très jeune à quelques mois de grossesse, Elward s'est retrouvé seul avec la tristesse de ce deuil presque impossible, trop amoureux pour seulement songer à se remarier. Un an plus tard, suite à la mort du tribut masculin du district durant les Jeux, il pris la décision d'adopter le frère et la sœur, orphelins et trop jeunes pour avoir la moindre chance de s'en sortir. C'est une décision que beaucoup ont contesté, lui chuchotant qu'il devait réfléchir, qu'il ne remplacerait pas sa femme par deux bambins mourants dans la rue. Mais c'était un choix qu'il assumait pleinement, s'autorisant en tant que maire à tout faire pour que cela soit possible, pour qu'il puisse lui aussi connaître le bonheur d'éduquer des enfants et veiller sur eux. Aujourd'hui, il ne regrette pas un instant son acte et lui faire la moindre remarque sur le sujet l'indiffère complètement. Ce sont ses enfants, aimés comme tels, élevés comme tels.
EMPLOI ❖ Maire de son district, cette place lui a été léguée par son père qui lui-même l'a reçu du Capitole après la rébellion. Il est fier de son poste et en a toujours accepter toutes les facettes, agréables comme désagréables. Elward a toujours voulu être un maire en qui peuvent avoir confiance les habitants, qui gère le plus justement possible le district en respect des lois et qui écoute ce qui se dit parmi les travailleurs. De temps en temps, on le voit rejoindre les vergers pour donner un coup de main, remontant ses manches pour travailler comme tout autre personne, donner du repos à quelqu'un qui est au bout de ses forces. Et s'il rachète régulièrement au marché noir de la nourriture ou des objets (davantage pour aider que par réelle nécessité) il ne laisse que peu de chance à ceux qui sont pris à voler. Il a pour principe que dans leurs conditions de vie il est juste de faire tout ce qui est possible pour survivre, mais que si on lui rapporte un délit, la punition doit être effectuée. Les lois sont là, il faut les respecter, ou du moins être discret quand on les enfreint et ne pas se faire prendre. Il est aussi exigeant vis à vis de la qualité du travail, rappelant sans cesse que pour qu'ils survivent le Capitole doit être suffisamment satisfait de leur production et qu'abandonner ses compagnons de labeur est une trahison et lâcheté déplorable. Dans le même état d'esprit, il est aussi connu pour être impitoyable envers ceux qui se sont mal comportés vis à vis du district, ne permettant pas de troubles dans l'ordre. Proche des habitants, soucieux du bien-être général mais exigeant dans le fonctionnement du district, prudent vis à vis du Capitole. C'est un étrange mélange mais c'est ce qui lui semble le plus juste pour que le Onze ne rencontre aucun problème.
AVIS SUR LES JEUX DE LA FAIM ❖ Ce fut pour lui une horreur lors de l'annonce des jeux, et il se souvient de chaque Moisson vécue, tant comme enfant potentiellement tribut que comme maire qui prononce le discours pour son district en prenant conscience que parmi tous ces jeunes, deux allaient être victimes d'une loi stupide, ignoble et infâme. Il est bien entendu contre cette pratique qui a ses yeux apportera plus de rancune envers le Capitole qu'une soi-disant obéissance et crainte. Mais il se garde de dire ce qu'il pense, c'est la loi et il l'exécute, même si c'est difficile. Elward a peur comme tout parent de voir le nom d'un de ses enfants être tiré et sait qu'il ne supportera jamais cette perte. Il est cependant impensable à ses yeux de protester, si c'est déjà difficile de recevoir plus de soins ou de nourriture, demander l’abolition des Jeux est peine perdue.
AVIS SUR LES CONSÉQUENCES DES JOURS SOMBRES❖ Elward reconnait que le district avait de bonnes raisons de prendre parti à la rébellion, en revanche il pense que c'était une erreur de se lancer autant dedans comme cela s'est produit. Il fallait s'attendre à des représailles, qu'ils soient victorieux ou non. Et bien évidemment, quand elles arrivèrent, le district Onze connu une vie encore plus difficile qu'avant. La situation ne s'est pas grandement améliorée, les travailleurs sont toujours exploités et Elward aimerait réellement revenir à un équilibre, une égalité entre les districts mais c'est un rêve irréalisable. Et il se contente simplement de faire en sorte que les choses n'empirent pas davantage, de bien veiller sur les affaires dont s'occupe la mairie et d'être utile tant que possible pour éviter un nouveau désastre comme celui-là.
CAPACITÉS PARTICULIÈRES ❖ Son corps n'est pas habitué au travail ardu, ses muscles devenant douloureux le lendemain de quelques heures d'effort qu'il passe aux vergers, lui donnant entièrement l'aspect d'un homme trop mince, trop propre sur lui et qui essaie de s'attirer respect et amitié des plus pauvres en portant maladroitement des sacs sur le dos. Par ailleurs, il sait que si son nom était un jour sorti durant la Moisson, il aurait été un des premiers tributs tués. Cette vie loin du travail difficile, loin des blessures régulières et des nuits froide, a fait de lui un homme incapable de se battre, chose dont il a assez honte. Il est en revanche très cultivé, lisant tout ce qu'il peut trouver (même les ouvrages interdits), s'intéressant aux plantes, à l'art classique et à la musique. Et pour survivre, pour garder son poste, il n'a pour l'instant pas besoin de ses muscles mais de son cerveau.