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 ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)

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MessageSujet: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 11:44


atlas cinderella jones
Be the change that you wish to see in the world


NOM ❖ Jones, comme une balance de simplicité. Jones, un nom de famille sans prétention que portait sa mère, et qui n'a finalement vu la lumière que sous les projecteurs de la capitale. PRÉNOM ❖ Vient d'abord Cinderella, un prénom tiré d'un conte vieux comme le monde que sa mère affectionnait particulièrement, puis Atlas, celui qui sur ses épaules dû porter le poids de tout un monde en guise de châtiment. ÂGE ❖ vingt-neuf ans déjà. DATE DE NAISSANCE ❖ un neuf, lors d'une douce nuit de mai. DISTRICT ❖ deux. STATUT CIVIL ❖ célibataire, elle a du mal à avoir des relations amoureuses.  TRAITS DE CARACTÈRE ❖ déterminée, charmante, différente, courageuse, discrète et peu engagée politiquement, intelligente, passionnée, perspicace, prudente, méfiante, entreprenante, modeste, généreuse, bourreau de travail, terre-à-terre, subtile, sarcastique, la plupart du temps posée mais se surprend à sortir de ses gonds quelques fois, connue pour être douce, attentive, mais pas idiote. GROUPE ❖ the survivors. AVATAR ❖ teresa palmer. CREDIT ❖ mself, suerosa.


NIVEAU DE VIE ❖ il y a de l'or partout autour d'elle depuis sa victoire. Une montagne de jaune nouveau qui s'écroule à ses pieds, qui lui brûle les yeux. Mais la jeune femme n'a jamais vécu dans la précarité absolue non plus ; sa mère avait quelques ressources. Désormais, elle a pris l'habitude de diminuer cette montagne pour en donner aux plus démunis. En secret et, dans le dos de ses supérieurs.  STATUT FAMILIAL ❖ fille unique, elle a perdu sa mère quand celle-ci a eu le courage et l'audace de refuser qu'on prostitue son enfant un an à peine après sa victoire, c'est-à-dire à quatorze ans. Une réponse véhémente qu'elle a payé de sa vie quelques jours plus tard. Son père, son géniteur, elle ne l'a jamais connu. Bâtarde elle est le fruit d'une union qui n'avait pas lieu d'être. EMPLOI ❖ avant elle s'étalait sur des draps de soie, la lumière de la capitale se reflétant dans ses yeux. Elle se laissait bercer par les va et vient de ses clients et fermait les yeux pour les empêcher de pleurer. Mais Cinderella a réussi à trouver une place dans une formation de pacificateurs, plus tard, dégotant haut la main son diplôme. Elle est désormais pacificatrice dans son district d'origine. EDITION DES JEUX REMPORTÉE ❖ la neuvième. TACTIQUE DURANT LES JEUX ❖ carrière, mais trop jeune pour être prise au sérieux, Cinderella a été la cinquième roue du carrosse et s'est vue dès le début attribuer les tâches secondaires pendant que les autres s'en allaient en chasse. Cependant, elle était consciente que cette situation ne durerait pas et s'est vue poursuivie par ses alliés, mais néanmoins concurrents. Elle avait prouvé sa force physique plusieurs fois auparavant et a usé de ses talents de lanceur de couteaux, ainsi que de son intelligence pour édifier des pièges et ainsi sortir gagnante. SCORE OBTENU A L'ENTRAINEMENT ❖ sept. AVIS SUR LES JEUX ❖ elle les exècre et préfère ne pas y repenser. Ils ont volé son enfance et elle s'est senti propulsée dans un monde d'adultes qui n'était pas le sien beaucoup trop tôt sans avoir eu le temps de se retourner. CAPACITÉS PARTICULIÈRES ❖ perspicacité, débrouillardise et un talentueux coup de poignet.




❖ QUEL EST VOTRE OPINION SUR L’ÉLECTION RÉCENTE DE LA PRÉSIDENTE RITHELS ?
Le départ du président Candsell a insufflé à Cinderella un nouveau souffle. Un souffle perdu depuis longtemps dans une mare de draps et de soupirs, morts et pourtant toujours aussi vivants. Là, dans son esprit. Elle se souvient de ses traits déformés par l'effort, de son odeur qui lui domptait l'odorat, de ses bras qui l'emprisonnaient contre un matelas de douleur. C'était comme une punition indirectement donnée, de le voir quitter son trône. Elle se sentait maîtresse d'une sentence annoncée par d'autres. Mais à la vue de la nouvelle présidente, son sourire triomphant s'était affaissé. Son aura malfaisante et ses annonces mielleuses ne lui disait rien qui vaille. Toujours contre le gouvernement, elle reste dans l'ombre, attendant. Ses annonces l'inquiètent.


❖ COMMENT LES JEUX DE LA FAIM ONT-ILS AFFECTE VOTRE VIE QUOTIDIENNE ?  
Les Jeux de la Faim ont pillé ses rêves, saupoudrés ses nuits d'horreurs et de cauchemars, enfermés son sommeil dans une cage de ténèbres. Ils ont conquis un espace dans son crâne, et n'y ont plus bougé. Il y a des cris qu'elle entend qui n'ont jamais été plus poussé depuis longtemps, et des odeurs qui persistent à grimper à ses narines. Les jeux ne l'ont jamais quitté. Ils sont là, tapis dans l'ombre, comme le monstre sous le lit que l'on craint étant petit.
Ils n'ont affectés sa vie. Ils la façonnent chaque jour encore un peu plus, afin qu'un rien ne la rappelle à eux, comme des amants gourmands de son attention. Mais souvent, elle se surprend à les ignorer, à cohabiter naturellement avec ses silhouettes sombres qui la suivent partout.


❖  COMMENT PROFITEZ VOUS DE VOTRE STATUT DE VAINQUEUR ?
Au départ, c'était l'euphorie qui l'avait habité. La possibilité de revoir sa mère et de rentrer à la maison avait suffit à nourrir son bonheur. Âgée de treize à peine, elle imaginait qu'on la laisserait en paix, noyée dans son argent, au moins le temps qu'elle grandisse et atteigne un niveau d'attraction approuvable. Il s'est révélé qu'elle l'avait déjà atteint. On lui a attrapé ses poignets d'enfants pour les tirer dans cet univers sombre d'adultes, pour les lier à des rubans de soie ou autour de la nuque d'étrangers. On lui a forcé le barrage de ses jambes et pénétré son innocence. On a déchiré sa candeur et le reste de sa pureté. Ses traits se sont vieillis, ses yeux ternis, et l'éclat des baldaquins des chambres ne suffisait pas à les redorer.
Désormais libre, elle utilise son autorité et sa célébrité pour aider les populations environnantes. Dans son sillage, elle délaisse ses pièces et tente de faire apparaître des sourires moins ternes qu'hier.



❖  QU'EST CE QUI VOUS FAIT AVANCER DANS LA VIE ?
Son travail. C'est la main qui s'est tendue vers elle et qui l'a extirpé des ténèbres. Elle l'a attrapé avec hâte et sagesse, la seule chance de se sortir de la torpeur et du doute. Elle a enfilé l'uniforme par dessus sa nudité et ça a été salvateur, et elle tente d'en protéger d'autres avec lui. La précarité, elle l'exècre, elle lui crache dessus, et elle sape l'autorité de ses supérieurs comme pour les punir. C'est la seule victoire dont elle aimerait pouvoir discuter.




throw your life away

PSEUDO ❖ astérion. PRÉNOM ❖ mélanie. ÂGE ❖ dix-huit. PAYS ❖ france. FREQUENCE DE CONNEXION ❖ souvent. PERSONNAGE ❖ pv. OU AS-TU TROUVE LE FORUM ? ❖ bazzart. UN DERNIER MOT ? ❖ la présidente elle é bonne lol




Dernière édition par A. Cinderella Jones le Mer 4 Sep - 15:14, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 11:45



tout le malheur des hommes
vient de l'espérance

Cours, Cinderella. Cours aussi vite que le vent.

Alors elle court.

Son souffle est saccadé, ses yeux humides et ses cheveux sales voltigent derrière elle. Elle court, Cinderella. Elle prie pour qu'elle ne tombe pas, et elle sent ses chaussures se défaire et lui lâcher progressivement les chevilles, alors elle sert les orteils, fort, fort, pour qu'elles ne restent pas derrière elle. L'enfant a l'air de rebondir sur les aiguilles des sapins, de glisser sur la boue, de fendre l'air. Elle esquive les branches et trace un chemin comme si elle savait exactement où se diriger. Autour d'elle, il n'y a qu'une palette de verts et de marrons disparates et les ténèbres de la nuit qui s'abattent autour d'elle, prêts à l'avaler, toute crue, toute jeune qu'elle est. Elle voudrait pleurer là maintenant, mais le vent lui même tente de l'aider à être plus forte. Il sèche ses larmes aussi bien que l'aurait fait sa mère.
Moins gentiment, moins doucement. Mais il n'y a pas de place pour la douceur ici. Il n'est question que de violence obtuse.

Cours, je t'en supplie. Tu es rapide, tu peux le faire.

Elle revoit dans sa tête les yeux clairs de sa mère plantés dans les siens, remplis de larmes. Elle sent ses mains plaquées contre ses joues et perçoit les sanglots qui se noient dans sa gorge. Elle se souvient de ses lèvres tremblantes, qui peinent à s'étirer en un sourire qui se veut rassurant. Mais ce dont Cinderella se souvient le plus, c'est de sa voix, claire, et forte, et rassurante. Car elle avait beau trembler, ses mots restaient plein de conviction, de confiance.

Cours vite, ma belle. Et tu verras, tu verras, tu reviendras.

Elle croyait en elle. Et personne, ici, n'avait cru en elle. Mais vraiment, qui leur en blâmerait ?
Personne ne croit jamais en une gamine de treize ans.
Personne ne croirait jamais en une enfant. C'était comme parier sur le mauvais cheval ; celui pour qui on a déjà apprêté le tablier à l'abattoir.

Mais elle court, parce qu'elle lui a dit de le faire, parce qu'elle l'imagine, pâle et immobile, comme une statue de marbre, devant son écran, à prier mille dieux qui n'existent plus.
Mais elle court, il le faut.

Et il lui semble que les ténèbres sont loin derrière elle maintenant.




Quelques jours auparavant, elle ne courrait pas.

« Tu restes ici, et tu gardes les provisions. » Elle n'osait pas trop parler devant lui. Au premier coup d'oeil, elle savait qu'il serait leader. Elle l'avait vu monter les marches juste après que l'hôte ait scandé son nom, droit et fier. Pas vraiment stupide mais pas une lumière non plus, il faisait le double de sa taille et on pouvait le considérer assez séduisant : grand, brun, sec mais indéniablement conscient de sa propre force, il avait une aura dominante et il avait de ce fait attiré facilement l'attention du public et des sponsors. Du haut de ses treize ans, elle n'essayait même pas d'avoir la prétention et la stupidité de contester sa décision : elle était juste une petite carrière, alors elle se devait en quelque sorte d'écouter et de rester avec son groupe. Ce serait signer son arrêt de mort que de se montrer insolente, pourtant elle brûlait de lui dire que c'est bien téméraire de la laisser garder toute seule une montagne de nourriture. Bien stupide, aussi. « Tu penses pas qu'elle est trop... petite ? » marmonna un carrière, visiblement moins enclin à repartir, et c'était comme s'il avait lu dans ses pensées. Alors son allié fit mine de la jauger de haut en bas. « Non. Elle s'en sortira très bien. Elle a eu une meilleure note que toi. » L'autre rougit, et Cinderella fait mine de ne pas entendre.
Pas si sûr, qu'elle s'en sorte ; elle sent rôder les autres, là, autour d'eux, attendant patiemment qu'ils s'en aillent tous et la laissent seule.
Elle sentait l'odeur de la mort d'ici, comme si, lentement, elle faisait son chemin vers elle et s'agrippait à ses narines. Mais à vrai dire, elle tremble à peine : la peur part et revient depuis le début des Jeux comme une vague. Parfois, elle l'éclabousse même à peine. Sur sa hanche, elle sent le délicieux et rassurant contact des lames de ses couteaux, et dans sa tête flotte le sept obtenu à son entraînement. Ca la rassure.

Et la petite voix au fond d'elle lui marmonne que ça ne suffira peut-être pas.

« Allez, on y va. » Il lui frôle affectueusement du doigt sa joue encore un peu ronde et se retourne, attrapant au passage un sac rempli de gourdes. Cinderella retient un reniflement dédaigneux : il joue la carte du grand frère, mais elle n'est pas dupe. Il tente de l'endormir, voilà tout. Quand elle l'aperçoit partir avec les autres, elle se dit que c'est sûrement lui, qui gagnerait ; ça l'agaçait et lui faisait plaisir, pour son district. Il attirerait encore plus les sponsors quand le nombre de candidats se réduirait, puis le moment venu (et si ce moment ne se décide pas à arriver plus tôt) il n'aurait qu'à glisser la lame de son poignard sous sa gorge. Et ce serait la fin.
Une fois seule, Cinderella prenait conscience du calme à la fois étrange et paisible qui règne autour d'elle. Elle entendait quelques gazouillis d'oiseaux au loin, très loin, dans la forêt, le vent dans les arbres qui lui fait sentir l'odeur marquée des conifères plantés à profusion. Elle s'assit sur une pile de caisses bringuebalantes et du doigt, elle frôle la mousse fraîche et  qui s'étend un peu partout sur la plate-forme : le sac de couchage n'étant pas des plus confortables, elle avait entreprit d'édifier un matelas de fortune en mousse, découpant précautionneusement des lambeaux. Un travail long et fastidieux mais dont elle était très fière : certes, ne tuait-elle pas des tributs tous les deux jours, autant avait-elle de la suite dans les idées. Bien qu'humide, le sac avait l'avantage d'être absolument imperméable, ce qui lui permettait de s'étendre sur l'herbe molle sans craindre de se retrouver trempée dans la nuit. Une illumination que ses coéquipiers avaient tôt fait de copier, tant la plate-forme se révélait inconfortable. Là, au dessous d'elle, elle entendait le murmure du torrent qui, malgré les protestations des autres carrières qui se plaignaient du bruit qu'il provoquait, avait au contraire tendance à bercer délicieusement Cinderella. En fait, après une heure, elle sentait ses paupières déjà s'alourdir.
C'est le canon qui tonna au loin qui l'aida à faire rapidement surface. Elle se dressa sur ses jambes encore courtes, tous ses sens en alerte. Les oiseaux ont en eu assez de chanter, le vent assez de souffler. Seul le torrent, là, sous ses pieds, devant elle et dans son dos, semblait avoir doublé de volume. Sa main glisse nerveusement sur un de ses couteaux, et elle attendit, songeuse. Si tout s'était bien passé, les Carrières avaient réussi à tuer un autre concurrent. Ou, dans le "pire" des cas, un Carrière avait succombé. Peut-être avait-il glissé et s'était fracassé le crâne sur les roches, pensa-t-elle. Ou bien...
Un cri l'arracha à ses pensées, et elle se rendit compte que c'est elle, qui avait hurlé. Une douleur plus surprenante que lancinante lui avait joliment écorché le bras, et elle découvre avec horreur qu'un couteau mal affûté a tout de même réussi à se planter superficiellement dans son avant-bras. Elle l'arrache, tremblante, et relève la tête. L'auteur du lancer est à peine à quelques mètres d'elle. Grand, plus vieux qu'elle, elle voit d'ici à sa ceinture qu'il a tenté tant bien que mal à se fabriquer des lances grossières. Au vue de l'état déplorable de ses mains, il avait eu beaucoup de difficultés à tailler ses pierres. Rudimentaire, certes, mais efficace.

Ce n'était pas tant ses armes qui la rendait nerveuse. C'était plus son regard, enragé, et sa carrure, certes moins imposante que d'autres, mais tout de même carrée, qui se détachait des feuillages. Il avançait, lentement.
Il avançait, et ses longs bras tirèrent de derrière son dos une lance. Le manche, inégal, taillé dans du bois sec, ne lui offrait pas l'aérodynamique escomptée, et Cinderella esquiva facilement l'arme, sifflante à ses oreilles, qui alla se noyer lamentablement dans le torrent.  A son allure squelettique, c'était évident que c'était la faim qui l'avait poussé à se jeter dans la gueule du loup. Ou plutôt, du louveteau. Mais là, frêle et encore tétanisée, Cinderella le regardait avancer, prise au dépourvu. Il avait du se décider pour en finir à mains nues.

Il n'avait rien à craindre d'une gamine de treize ans n'est-ce pas ?
Il n'y avait jamais rien à craindre de n'importe quel enfant, pas vrai ?

Mais c'est là qu'elle se réveilla.
Il n'y avait plus d'enfant. Plus rien de merveilleux.
C'était mourir ou vivre. Qu'importe l'âge, qu'importe l'innocence. Il n'y a pas de place pour la douceur, pas plus pour la naïveté.

Si elle avait envie de pleurer ? personne ne mourrait par le flot des larmes.
Non.
On mourra par sa lame, et c'est en voyant un autre tribut apparaître qu'elle la dégaina.


C'était ça. Cette fragrance morbide qu'elle avait senti.
En voyant les deux cadavres rouler dans le torrent, leurs lances et mains brisées, dos et torses ensanglantés, Cinderella les toisait et ne bougeait plus.

Ce n'était pas l'odeur de sa mort qu'elle avait humé. C'était la leur.
Et elle se promit qu'elle ne flairerait jamais la sienne.




Trois.
Trois tributs en lice. A peine quelques heures plus tôt, ils étaient six.

Cinderella s'était arrêté de courir. Ses jambes lui suppliaient de s'immobiliser, et son souffle court, ses joues rouges et ses pieds chantèrent en coeur la même supplique. Ses oreilles lui avaient soufflé qu'elle était seule, désormais. On avait pas pu la suivre jusqu'ici.
Autour d'elle, la nuit s'était abattue sur l'ensemble de l'arène. L'obscurité bouffant toute source de lumière, ses yeux clairs peinaient à voir où elle se trouvait. Peut-être au nord, peut-être au sud, qu'en savait-elle ? Dans son dos, elle ne sentait que le poids trop léger de son sac, attrapé à l'arraché avant de décamper : en le fouillant, elle n'y découvre qu'une gourde qu'elle devrait remplir avant d'aller dormir, une corde abîmée grignotée par on-ne-sait-quoi, des bibelots de ferrailles récupérés et une couverture de survie assez grande pour son petit corps. Elle était partie malheureusement -et heureusement aussi- trop vite. Pas l'ombre d'un morceau de nourriture dans son sac, ni dans son estomac déjà vide.

En portant la main à son ventre, elle sent sa main rentrer en contact avec une substance devenue presque collante. Elle saignait. Un peu partout : au niveau du cou aussi, à la naissance de ses hanches et aux côtes. Elle sentait son visage piquer par endroit, alors elle se douta qu'elle devait avoir été touché à la tête également.
Le vent avait effacé la douleur. L'adrénaline, le goût du sang dans sa bouche. Et le froid avait gelé ses plaies.
Elle n'avait pas eu le choix, n'avait même pas remarqué le rouge qui coulait alors. Elle avait du courir. Leurs couteaux avaient tranché l'air tout à coup, et elle n'avait eu que le temps de riposter, sans pouvoir tous les éviter. A ce stade, c'était évident de voir ses alliés se retourner les uns contre les autres. Sans être surprise d'être prise pour cible si rapidement, le noeud dans son ventre creux lui rappelait que ça n'était pas moins douloureux.
Puis elle avait couru.

Tout en pansant tant bien que mal ses blessures, elle se souvint de leurs visages qui s'étaient assombris lorsqu'ils étaient revenus de la chasse, ce jour-là. Ils avaient ricané légèrement la première fois, mettant tout sur le compte du sort. Ce même sort qui l'avait propulsé au milieu de la mort, et du froid, et de l'humidité, et de la solitude. Ce même sort qui n'avait jamais, jamais été en sa faveur. Et ils agissaient comme si c'était ce sort là, qui les avait tué à sa place tous les deux. Mais quand ça s'était reproduit une seconde fois, elle avait vu leurs sourcils se froncer, une nouvelle perplexité pillant toute leur moquerie. Elle s'était senti très fière. Même là, seule et perdue, tremblante un peu, elle se sentait forte.
Parce qu'elle était forte. Elle avait tué trois Carrières en partant. Et elle avait arraché de leurs cadavres ses précieux alliés. Ses précieux couteaux, lames encore teintées de rouge et de boue. Alors elle les nettoya, avec toute la douceur et la patience du monde.
Au fond, juste derrière, elle voyait une cave s'ouvrir, comme faite juste pour elle : recouverte de mousse douce, plus épaisse que celle qu'elle avait entreprit de déposer sur la plate-forme, elle offrait un confort sans pareil et hurlait à ce qu'on s'étende sur elle. Des lambeaux de lianes couvraient l'ouverture. C'était minuscule, mais elle sentait que cet endroit avait été auparavant déjà habité : juste dans le coin de la cachette, du bois sec et noir et de la cendre tapissaient un petit trou, parfait pour allumer un feu, puisque la cachette offrait une ouverture par le haut également. Peu adaptée en cas de pluie, elle serait très bien pour aujourd'hui. En installant ses affaires, elle songea que c'était peut-être sa première victime qui avait séjourné ici quelques temps, puis elle jugea que c'était bien trop petit pour lui. C'était sûrement quelqu'un d'autre, et ça la réconforta un peu.

« Je peux le faire. » souffla-t-elle lorsque, enfin recouverte de feuilles et le sang nettoyé, elle resserra sa couverture autour d'elle.
Et comme une moquerie mélodieuse, presque teintée de douceur, elle crut entendre les "oh" attristés des habitants du Capitole jusque dans sa tête.
Ils pensaient toujours qu'elle ne pouvait pas, n'est-ce pas ? Ces hommes et ces femmes verts et rouges, bleus et jaunes. Pour eux, elle serait éternellement le cheval appelé à l'abattoir. Jusqu'au dernier jour, ce jour là, où elle gagnerait. Elle le sentait, qu'elle pouvait. Au creux de son abdomen
au bout de ses doigts
dans les confins de son âme.




aujourd'hui maman est morte
ou peut-être hier, je ne sais pas

Il y a un an, elle était sous la neige. Elle se souvient du froid, des tremblements. Au dernier jour, elle avait couru doucement et lui, le dernier, était tombé droit dans son piège.
Elle l'avait regardé agoniser, noyé par un tas de gros gravats qu'elle avait réussi à lui faire tomber sur la tête à la sueur de son front. Puis elle avait planté son couteau, son tout dernier, dans l'abîme de son torse déjà criblé de tâches cramoisies. Et la neige s'était mise à tomber. De gros flocons avaient parsemés le sol comme pour le purifier, et ses cheveux blonds étaient devenus blancs. Ses mains n'avaient pas lâchés le manche, comme gelées autour de lui. Elle était calme, tout était calme. Et le silence de la neige ne faisait que la sublimer.

En resserrant son châle trop court autour de ses épaules, elle sentait le même froid se déposer sur elle.
Dans la chambre, il y a un bureau luxueux dans un coin : rien pour écrire, juste une pile de papier vierge. Devant elle, des sofas rouges somptueux et une table basse brillante de milles feux. La vue est imprenable : elle donne sur l'ensemble de la capitale, si bien qu'on avait l'impression de dominer le monde. Derrière, elle sent la présence du lit, moelleux, doux comme le velours, les rideaux pendants blancs comme la neige, et les pétales, éparpillés un peu partout, qui lui chatouille les talons. Près de la double porte, il y a des plantes et des fleurs joliment décorées, si jolies qu'elles paraissent presque fausses. Et au plafond, de magnifiques lumières qui éclatent comme des étoiles.
Elle déteste cette pièce.
Pour elle, les canapés et fauteuils ont été plongés dans le sang, la vue lui donne l'impression d'être en cage et les rideaux du lit lui rappelle l'hôpital. Il n'y a rien qu'elle aime ici. Elle ne peut rien aimer. Elle transpire le doute et la peur. Tétanisée, elle ne sait pas où se mettre. Elle retient des larmes enfantines, parce qu'elle sait qu'elle n'en sera plus une dans quelques heures.
Et elle ne savait rien, du comment de tout cela. Oh, bien sûr, elle n'était pas ignorante. Elle savait qu'il venait un temps où les femmes mûrissaient subitement, et que les enfants ne naissaient pas dans les champs. Elle savait d'où ils venaient, d'où ils partaient. Elle connaissait ce qu'on avait bien voulu lui apprendre, et ce qu'elle avait connu à ses dépens, quand elle apercevait de jolies dames  recevoir des pièces cliquetantes au profit d'une nuit passée dans des bras peu chaleureux. Elle savait des vérités dures, mais jamais, jamais, elle n'aurait cru se voir les vivre.

Sa mentor était passée en coup de vent lui déposer ce châle, là. Comme pour écraser ses fins poils blonds qui se hérissent dans une danse de la peur. Elle a froid au dedans, pas au dehors, pourtant.

Elle entend des pas, et ses jambes, comme omniscientes, se resserrent subitement.

Cours, ma belle. Tu es rapide, tu peux le faire.

Mais, mais rien ne sert de courir, il est déjà là.
Grand, tiré à quatre épingles. Il a l'air presque gentil, mais ses yeux trahissent ses attentes. Il la toise, ne pipe mot, rôde autour d'elle comme un vieux lion affamé. Et le châle, dernier rempart, tombe, et elle est nue. Quand il la pousse sur le lit, elle ferme les yeux, le contact du lit la mutile autant qu'une épée l'aurait fait, et il lui ordonne de les rouvrir, alors elle le fait, que peut-elle faire d'autre ! elle le fait et ses lèvres éclatent contre les siennes et elle a envie de vomir, en fait, elle vomit au dedans d'elle, elle n'a plus froid, elle explose, elle le hait, elle

elle

elle cesse de respirer pour ne plus sentir. Plus rien, elle ne veut plus rien, parce qu'elle est morte et que c'est sa faute à lui et à elle aussi. Elle le hait. Elle hait. Ses griffes lui écorchent les cuisses, il lui croque le cou, la dévore.

Puis tout est calme. Elle est déconnectée. Elle est dans l'arène, de nouveau. Ses yeux sont rivés au plafond, vers les étoiles, comme cette nuit dans la caverne. Les draps sont de mousse et les murmures de l'autre deviennent les sanglots des ruisseaux.

C'est un monstre, le président arrive-t-elle à penser, inerte, tandis qu'il bouge encore et encore.




Elle eut le loisir de découvrir d'autres monstres, pourtant : des grands, des petits, des blancs, des noirs, des verts, et c'était fou ce succès qu'elle avait, à seulement quatorze ans.

C'était malfaisant.





ce qu'on appelle raison de vivre
est en même temps une excellente raison de mourir


Elle avait presque oublié la couleur des vraies couleurs.
Parce qu'au Capitole, ce n'est pas vraiment du bleu qu'on voit, c'est du bleu électrique qui rayonne et agresse la rétine. Ce n'est pas non plus du vrai rouge, ni du vrai jaune, c'est toujours une couleur trop criarde qui s'impose à vous brutalement.
Ici, elle voit le vert de l'herbe un peu jaune qui croupit sous le froid, le bleu clair du ciel parsemé de nuages pas vraiment blancs, la douceur du violet sur les devantures des magasins, la poussière du béton à terre qui salit un peu les chaussures, et les odeurs délicates qui vous parviennent au nez. Les bruits eux-même sont plus mélodieux. Elle entend le tintement des matériaux sur la pierre et le murmure des conversations venant des carrières. Elle a l'impression que tous ses sens sont plus posés : ses oreilles n'ont plus peur d'entendre des accents stridents, ses yeux de voir des éclats de choses, son nez de sentir l'horreur, ses mains de frôler des monstres. Il règne une simplicité admirable, dans ce village là, et elle se dit qu'elle ira tous les voir. Elle en a envie.
Longtemps qu'elle n'avait plus foulé un pied dans son district. Elle voit des enfants rire et d'autres juste discuter, et elle est heureuse de voir de vrais sourires, enfin.

Là bas, il n'y a rien de vrai. Elle-même avait été fausse trop longtemps. En y repensant, elle a honte.
Elle est sûre que  ici aussi, on doit tout savoir. Elle sent le poids de ses années passées sur ses épaules, et se réveillent les douleurs entre ses cuisses et les griffures qui défilent sur ses bras. Elle les croise, resserre son châle, mais ça ne suffit pas à tout cacher, elle le sait, elle le sent. Dans le creux de son ventre et dans le bout de ses doigts. Pendant un instant, elle se sale. Elle avait apprit à ignorer la sensation, à oublier.

Mais là, elle se contente de baisser la tête.

C'est à ce moment qu'elle vit.
Le district deux offrait deux vérités : une que tous connaissaient, et l'autre là, qui s'étendait sous ses yeux, en bas de deux montagnes.
Il y avait des enfants qui ne souriaient pas, qui grelottaient. Elle voyait un monde sans couleurs et des maisons qui ne tenaient pas. Elle voyait des sourires forcés, des corps fatigués. Et un cadavre, là, qu'on emmenait.

Elle avait déjà eu vent de la rumeur des pauvres du district deux, mais elle ne savait pas que son visage était si pâle, si rachitique.

Alors elle releva la tête. Assez de ne rien faire, ce temps là était révolu.




Il n'y a personne dans les couloirs, et elle ricane un peu. Elle a revêtu une tenue convenable, sobre et blanche, comme l'uniforme. Ses talons claquent contre le parquet, et ses cheveux ondulent derrière elle. Droite, elle laisse balancer lentement ses bras sur ses côtés. Puis elle pousse une porte, passe devant un bureau, puis en pousse une autre. Là, au devant d'elle, un homme un peu frêle feuillette des dossiers. « J'arrête. » clame-t-elle, directe.
Lui se contente de se lever lentement. Il a un habit noir très classique, pour quelqu'un du Capitole. « Oh ! bonjour, mademoiselle Jones ! Asseyez vous donc. Puis-je vous être d'une quelconque aide ? » il prend un air mielleux, ses lèvres se pincent et ses bras fins se placent un peu vers l'avant, comme pour se protéger. « Je ne suis pas là pour discuter, pour être honnête. Je souhaiterais juste avoir un dossier d'inscription pour m'enrôler. » Ses minuscules petits yeux jaunes s'arrondissent de surprise, comme deux minuscules billes, et se laisse tomber sur son fauteuil, doucement, comme absorbé par le doute. « Et bien, j'en aurais été ravi, vraiment, mais vous êtes déjà... mh, employée ailleurs, si je ne m'abuse ? » Son accent lui écorche les oreilles. Elle ne flanche pas devant sa petite remarque. Elle ne flanche plus depuis longtemps. Alors, elle lui adresse un sourire doux. « Suis-je idiote, on m'avait parlé de vos problèmes d'audition. Pardonnez mon impolitesse, mais je croyais que vous aviez compris quand je disais -ses lèvres prennent consciencieusement la peine d'articuler- que j'arrêtais. »
C'était jouissif de voir la petite goutte de sueur qui longeait sa joue, son air effarouché et ses mains là, qui se gardent de bouger. Elle se racle la gorge, et s'assoit. Son air plus sérieux aide apparemment l'homme à se détendre. Il a même un peu défait sa cravate. « J'ai travaillé pendant presque dix ans maintenant, monsieur. » Ses mains se joignent sur le bureau, et elle le regarde droit dans les yeux. « Je veux simplement servir Panem comme il se doit, désormais. »

C'est si aisé de mentir, ici.
Ca avait été presque trop aisé, de finir à la Noix.



« Debout, on part pour de la course à pied dans dix minutes ! »
Le cuir de ses bottes est raide quand elle les enfile et son tee-shirt lui va trop grand. Elle se hâte, parce qu'elle veut être exemplaire. Elle sent parfois les regards lourds de sous-entendus des autres, autour d'elle, mais c'est comme s'ils n'étaient pas vraiment là. Elle est en guerre avec autre chose, maintenant. Pas avec eux.
Là, dans la file, elle attend patiemment et nerveusement qu'on lui dise de partir. Elle est un peu plus vieille que les autres, mais elle s'en fiche.
Elle se sent libre.

Quand on la pousse dans le dos pour partir, que ses jambes se mettent en marche, elle entend toujours sa voix, là, dans sa tête.

Cours, Cinderella. Et tu verras, tu verras, tu y arriveras.

Elle avait raison.





Dernière édition par A. Cinderella Jones le Mer 4 Sep - 19:35, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 11:51

bienvenue sur oggy. :red:
bon courage pour terminer ta fiche. :brille::waii:
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Svethel A. Weiss
district 7 ❖ bois
Svethel A. Weiss


❖ PSEUDO : laurence
❖ DOUBLE COMPTE : marvel (09) stone (11)
❖ CREDITS : rusty halo
❖ MESSAGES : 1588
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❖ STATUT CIVIL : célibataire

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 11:55

bienvenue ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 4206590954
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 11:55

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 11:56

Bienvenue ici! :love2:
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 12:25

merci à tous :red: :red: je meurs devant tant de sexyness ! :lit: 
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Arès Bryskers
district 2 ❖ maçonnerie
Arès Bryskers


❖ PSEUDO : ➜ farewell
❖ CREDITS : ➜ avatar (reed.). sign. (tumblr.) music. (teen idle, marina and the diamond.)
❖ MESSAGES : 675
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❖ STATUT CIVIL : ➜ fiancé. (mariage arrangé)

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 12:52

CINDERELLAAA :dead: :bave: :dead: super choix :brille:
bienvenue sur osis gloriam I love you bon courage pour ta fiche :waii:
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 12:56

TERESA I love you
Bienvenue :fire:
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 13:04

Le PV + Teresa = keur keur :love2: Bienvenue sur OGGY :pervers: 
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 13:13

merci arès :red: il nous faudra un lien en tant que bégés gagnants du district deux vous-pouvez-pas-test-avec-nos-sept-winners :fuckyeah: j'ai des élans de patriotisme ayé Arrow What a Face 
et merci à vous soren et krimhilde :love2:  je vous renvoie tous les compliments fois mille :lit:
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Alaska C. Pontmercy
capitole ❖ faste & grandeur
Alaska C. Pontmercy


❖ PSEUDO : + Not So Serious, Pedobear, Papou.
❖ CREDITS : + Astoria.
❖ MESSAGES : 143
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 14:31

Bienvenue, excellent choix de PV :red:
et puis ton avatar est genre magnifique :bave:
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Ryscea Y. Pitchraider
district 6 ❖ transports
Ryscea Y. Pitchraider


❖ PSEUDO : ❝ morning glory (héloïse)
❖ DOUBLE COMPTE : ❝ aurelianne (d4)
❖ CREDITS : ❝ © angel dust, alaska & eden memories
❖ MESSAGES : 338
✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) Tumblr_mr2lqoJzZD1rm6ftfo4_500
❖ STATUT CIVIL : ❝ déficiente affective

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 15:13

Pfff, pffff, avoir des vainqueurs c'est pour les tapettes :nop: :fuckyeah: Arrow

MAIS OMG UNE CINDERELLA :bave: :bave: :dead: :dead: :love: Bien la venue par minous, bonne chance pour ta fiche, toussa, toussa, jotem déjà Arrow
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 15:39

ma mentor Arrow
va nous falloir un lien vu ce qui est écrit dans le pv :red: 
bienvenue et excellent choix :pervers: 
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 15:59

ALASKA :red: que j'aime ce prénom (il me fait un peu pleurer aussi, en repensant à Looking for Alaska :dead: ) et merci éhé, ton avatar l'est tout autant :gnii: 

ryscea JOTEM AUSSI et en plus ça rime tu peux pas test :nop: (à part si c'est pas comme ça qu'on prononce le prénom Arrow) edit: non en fait ça rime pas du tout What a Face OSEF
et genre genre t'es jalouse en vrai on est trop BADASS pour vous ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 468713139 What a Face

APOLLO 13 !!!!!! (voilà il le fallait maintenant je la ferais plus) vas y en plus avec gosling aaah jem eurs
on a fait des enfants dans le train tu te souviens pas hm ? tu sais avant qu'on ait envie de se trucider mutuellement What a Face /se tue
donc oui hm trêve de plaisanteries, ça me semble tout obligé pour le lien :red: :héé:


Dernière édition par A. Cinderella Jones le Lun 2 Sep - 19:07, édité 1 fois
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Ryscea Y. Pitchraider
district 6 ❖ transports
Ryscea Y. Pitchraider


❖ PSEUDO : ❝ morning glory (héloïse)
❖ DOUBLE COMPTE : ❝ aurelianne (d4)
❖ CREDITS : ❝ © angel dust, alaska & eden memories
❖ MESSAGES : 338
✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) Tumblr_mr2lqoJzZD1rm6ftfo4_500
❖ STATUT CIVIL : ❝ déficiente affective

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 16:06

Nonon ça rime ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 468713139 Arrow

Pfff, d'la jalousie ? :nop: Connais pas :nop:
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Telly Rowling
district 11 ❖ agriculture
Telly Rowling


❖ PSEUDO : Bavboule. (amina)
❖ MESSAGES : 522
i am a mess but not a fool.
❖ STATUT CIVIL : Célibataire, le contraire serait étonnant.

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 17:02

cinderella, ce pv :bave:
bienvenue ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 4206590954
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Onasia Stalievski
district 10 ❖ élevage
Onasia Stalievski


❖ PSEUDO : graftonstreet, hugo.
❖ DOUBLE COMPTE : bientôt.
❖ CREDITS : spaceman.
❖ MESSAGES : 164
✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 1378044008-bryn
❖ STATUT CIVIL : célibataire.

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 17:04

CINDERELLAAAA. Il nous faudra absolument un lien, super choix de pv I love you
Bienvenue et bon courage pour ta fiche, si t'as des questions n'hésite pas ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 468713139
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 17:15

ça va alors What a Face t'inquiètes, comme on dit never say never :nop: Arrow

MAISIE MY LOVE je l'aime tellement et ton pseudo lui va comme un gant :love2: merci beaucoup  I love you 
ONASIA JOTEM faisons des enfants :bril: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) 468713139 je fangirl beaucoup mais bon, aussi vous m'aidez pas :hm:  pour le lien ce sera avec plaisir naturellement, et merci !!!
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Astrae Heavensbee
district 2 ❖ maçonnerie
Astrae Heavensbee


❖ PSEUDO : + spacemen (léa)
❖ CREDITS : + herjuliwii
❖ MESSAGES : 319
✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) O23AWvl
❖ STATUT CIVIL : + fiancé à un prestigieux vainqueur

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 17:17

CINDERELLA, encore une fois, trop bon choix :bave::dead::lit: Réserve moi un lien sous cette forme hein, et puis aussi avec Holden :angel: 
Bienvenue sur OG, bon courage pour cette fiche I love you
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyLun 2 Sep - 17:36

OONA :dead:  elle est magnifique c'te meuf (et elle me fait chialer dès que je la vois, blame you game of thrones Arrow)  
t'as que des bégés en avatars en fait hein :gnii:  pour les liens c'est comme si c'était déjà fait :lit: 
et merci  :love2:
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyMar 3 Sep - 9:39

TERESAAAAA :bril: Bienvenue sur Oggy :bril: 
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyMar 3 Sep - 13:58

merci sian, j'aime ton pseudo omg I love you :waii:  avec la belle ashley en plus :waii: 
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Olivia S. Hudson
district 2 ❖ maçonnerie
Olivia S. Hudson


❖ PSEUDO : treacherous (emma)
❖ CREDITS : belzébuth (signature)
❖ MESSAGES : 599
✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) ZAg9Ekr

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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyMar 3 Sep - 14:48

bienvenue et bonne chance pour ta fiche :waii: teresa + ce PV :bave: you made my life Arrow
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MessageSujet: Re: ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella)   ✝ IT ENDS AT MIDNIGHT (cinderella) EmptyMar 3 Sep - 21:38

I MADE YO LIFE faisons donc des enfants What a Face
merci beaucoup I love you :waii:  il nous faudra un lien !!!! (mdr la meuf morte de faim qui saute sur tout le monde tsé What a Face )

en tant que winner je l'exige eukay Arrow en plus j'ai peut-être même un début d'idée, si c'est pas trop le style Arrow
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