Mercury ~ Il ne faut pas confondre l'héroïsme et l'instinct de survie

« Qu'est ce qui guide notre vie ? Une force supérieur, ou seulement le hasard ? Une question à laquelle personne n'a vraiment de réponse... Mais si vous voulez mon avis, si il y avait un ''être supérieur'' qui dirigerait notre vie, cet être est un véritable monstre. Qu'avons nous fait pour mériter de vivre ce que nous avons vécut ? Nous tous, Vainqueurs des jeux de la faim, nous qui pour la plupart étions des enfants innocents... Mon avis sur la question est toute simple, il n'y a pas de ''Dieu'' ou de ''Destin'', peut importe le nom qu'on lui donne. Il n'y a que le hasard... Et je l'avoue, je n'ai jamais eu de chance dans les jeux de hasards, donc il fallait que je m'y attende, mais cette année là... Je n'aurais jamais put imaginer que ce serait moi... »

Un léger soupir sorti des lèvres du jeunes hommes, il laissa le silence s'installer doucement dans les pièce sombre. Il était seul, ou peut être y avait il une autre personne cacher dans l'ombre, il faisait trop sombre pour distinguer qui que ce soit. Seul la cigarette se consumant entre les mains du mystérieux jeune homme éclairait légèrement son visage. Il expira une épaisse fumée blanche avant de reprendre son histoire d'une voix neutre, et tremblante :

« Comment un enfant doit il réagir en entendant son nom sortir... Je me souviens encore de la voix aiguë de notre hôte qui me transperça les oreilles en prononçant mon nom. Notre tribut masculin de cette année sera Mercury Nolann Griffith... Je l'entends encore parfois, alors que je sombres dans le sommeil, ça me hante. Je me souviens encore de ce que j'ai ressentit, de la peur. Je tremblais, incapable de bouger, de parler, et même de pleurer, j'étais tétaniser. Mon regard se tourna lentement et simplement vers mon père qui s’effondra, le dernier représentant de ma famille. Il n'était plus qu'un homme effondrer, un homme qui venait de tout perdre. Ma mère quelques années auparavant, emporté par la maladie, et maintenant, moi... Il savait qu'il ne me reverrait plus, moi je l'ignorais. Ce n'est que bien plus tard que j'appris que le jour même il m'y fin à ses jours. Certes, se fut un grand choc pour moi, mais après ce que j'avais vécut... On peut dire que pendant un moment, je m'en renfermais sur moi-même, n'exprimant plus rien. Enfin, là je m'éloigne du sujet. »

Il écrasa sa cigarette en en regardant dans le vide. Il y avait un verre sur la table, remplit d'un liquide transparent qui émettait une forte odeur alcoolisé, du whisky. Il en but une gorgée, faisant une mine dégoûter, il sorti immédiatement une seconde cigarette de son paquet dans sa poche. Il sorti ensuite un paquet d'allumette de sa poche et embrasa le bout d'un frottement sur le côté du paquet pour allumer sa cigarette. Cela ne dura que quelques seconde, il reprit alors la parole sur un ton plus léger avant tout, pour ensuite reprendre son histoire :

« Il y a pas à dire, je n'accrocherais jamais au goût du whisky. Donc, après la sélection des tributs, il eu les entraînements, le défilé, et les futilités habituel que le capitole semblait tant apprécier... Personnellement, c'était une chose qui me laissait bien de glace. Et cela se voyait, et à l’entraînement c'est finalement moi qui eu la note la plus basse. Un, oui, un, ce qui signifiait que j'aurais du mourir dès le début des jeux, ce qu'ils nomment avec plaisir, le bain de sang. Mais je suis loin d'être stupide. Vu ma constitution physique, je n'aurais pas tenu dix seconde dans cette mêlée, j'ai préférer fuir, et faire usage de mes compétences... Et je m'en suis sorti comme je pouvais. Je pourrais raconté la suite, mais c'est une histoire connu, j'ai gâcher cette édition des jeux sur ce qu'on dit. Simplement car j'ai fais exploser une bonne partie de l'arène. Mais j'y étais obliger si je voulais survivre, je n'avais pas le choix. Mais c'est du passé... Comme tout le reste, je préfère ne pas trop y penser... Comme le fait que je n'ai pas toujours put ramener mes tributs en vie... C'est... Non, c'est bon, faut que j'arrête. Au moins, j'ai éviter le pire depuis le temps, la prostitution je veux dire. Je ne comprendrais jamais le fantasme des gens du Capitol... Qui est vraiment un endroit que j'évite depuis ma victoire. Je m'y présente seulement quand cela devient obligatoire... Comme cette année, je suis de nouveau mentor. Cela ne me plaît pas du tout comme idée en toute franchise. Mais je ne peux plus reculer. Bon aller, que je prennes mon courage à deux mains... La moisson n'est que dans quelques jours, et il faut vraiment que j'arrête de parler tout seul... Quoique, ça fait du bien. Je vais pouvoir dormir l'esprit plus tranquille. »

Il écrasa sa dernière cigarette dans le cendrier, et sortit de la pièce sombre qui sombra dans un silence de glace. Seule une petite braise persista encore quelques secondes dans mes ténèbres avant de s'éteindre seules, dans l'obscurité.