the poison, marvel phox.

« monsieur, combien de circens pour... Je veux vraiment aider Panem vous voyez. » Je soupirai. Il devait être le troisième à me confondre pour un recruteur depuis le matin. « Tu vois mon tee-shirt, il est noir. Derrière, il est écrit mon nom de famille; Pareil que toi. On est dans le même bateau. Si tu veux réellement aider Panem, ouvre un livre et étudies. » je dis, lui souriant. Mon interlocuteur afficha un air confus, que je pouvais comprendre. Il était plutôt rare qu'une recrue se présente à l’entraînement avec des cheveux blancs. Il était encore plus spécial qu'il passe les test d'admission. La mémoire, après un certain âge, changeait, devenait moins précise, l'étude, donc, devenait un enfer pour ceux ne maîtrisant pas le sujet à revoir. On peut donc dire que pour une fois, j'avais eut de la chance. Je venais de laisser mon travail d'armurier au district trois pour venir ici. Nul besoin de préciser que c'était un avantage considérable. « Oh désolé. » le jeune homme dit, se retournant, avant de revenir. « Mais... Pourquoi attendre si longtemps avant de s'engager? » Je grimaçai, mi-amusé mi-surpris par sa candeur. Le jeune était des plus curieux, c'était rafraîchissant. Je lui donnai rendez-vous sur l'heure du midi.

« Mon père m'a dit – Je viens du deux; Que les jours sombres, c'était une grosse connerie. Les deux partis étaient en tord. » Je mordis dans mon sandwich, hochant la tête, de haut en bas. « Oui. On n'avait peu à se plaindre, si on compare avec la situation actuelle. C'est arrivé rapidement. Je travaillais comme apprenti-armurier à l'époque; On c'est soudainement mit a vendre et a produire des armes en masses, et du jour au lendemain, bang. Les districts étaient enfumés du matin au soir, il y avait toujours un feu quelque part, une famille déchiré, un enfant en pleurs. J'avais vingt ans quand ça a prit fin. Je pris une pause, pour bien penser à ce que j'allais dire. Je récitais pour la première fois ces événements à voix haute. C'était étrange, toujours frais dans ma mémoire, mais comme dans une vie passée. « J'étais juste heureux que ça se termine. Je n'avais pas prit les armes du tout, préférant rester neutre pour le bien de ma famille. J'étais marié à une fille magnifique, Winnow, mon amour de jeunesse. Nous n'avions pas vraiment eut d'autre choix que de nous aimer, puisque, trop jeune et trop con, nous avions... Créé la vie, disons. Des jumelles, Rhyne et Prine, toutes les deux parfaitement identiques. Encore à ce jour mon gars, je n'ai jamais revu de petites filles aussi mignonnes. Regardes. » Je tirai de ma poche mon porte-feuille et y extirpai une photo usée. Dessus, quatre visage heureux; deux petites filles aux cheveux blond cendrés, souriant à pleine dents, une jeune femme au ventre rond et aux cheveux bouclés, et finalement un homme, moi, jeune et en paix. Mon camarade acquiesça, et je replaçai la photo à sa place. « Nous en avions un autre en route, quand les jours sombres se terminèrent. J'étais assez con à l'époque pour croire qu'on avait réussit, que notre famille allait être une des rares épargnées. Faut jamais être trop confiant.» j'avalai. « Je suis revenu du travail, mon premier jour de travail après la fin de la guerre. Les pacificateurs couraient dans tous les sens dans la rue, chassant les derniers traites. Ça me paraissait normal, je ne pensais pas devoir m’inquiéter. Mais. » Je tremblais. Je le voyais dans l'eau du verre que je tenais. « Mais on ne connaît jamais vraiment l'être aimé autant qu'on aimerait, tu vois.  Sans le savoir, j'avais épousé la fille d'un chef rebelle, une membre active, une révolutionnaire. le jeune homme ne disait rien, il était toute écoute. Je continuai. « Je vis les filles en premier, droites, le visage taché de sang, mais avec une expression paisible. Elles avaient toutes les deux un trou de balle en plein crâne, assez centré. Un pistolet 44C, je le reconnus tout de suite, puisque j'en avais vendu un le matin, à un pacificateur, justement. Prine avait été bougée, puisque derrière sa tête, il n'y avait pas de marre de sang. Je n'ai pas cherché a savoir où sa vie avait prit fin réellement. Les petites avaient deux ans et demi tout juste. Winnow, elle était dans la chambre. Le ventre ouvert, notre fils, minuscule, mort près d'elle. Le crane perforé, elle aussi. » je posai mon déjeuner; je n'avais plus faim. « Je me suis remarié un trois et demi plus tard. À une femme moins jolie, moins gentille, moins tout, Ashby. C'était une bonne fille quand même, et je l'ai aimé un temps, je crois. Elle avait perdu son mari au début de la guerre, et ensemble, on tentait de se refaire une vie. En quête de normalité, nous avons tenté d'avoir des enfants, mais ça ne fonctionna jamais vraiment. Elle n'arrivait pas a mener les grossesses à terme, dépassant rarement le troisième mois. Deux fois, cependant, elle compléta le cycle. La première fois, pour me donner mon fils, Skene. Il me ressemblait beaucoup, on disait autour. Il mourut un peu avant son deuxième anniversaire, d'une maladie. Toujours, on continuait d'essayer. Puis, le jour de mon anniversaire – j'allais avoir 31 ans – notre deuxième surprise vit le jour, une fille, Thalia. » Je baissai la tête. « Elle avait la peau basanée, les cheveux et les yeux noirs, alors que ni moi ni sa mère n'avaient ses caractéristique. L'amant de ma femme, que je découvris quelques années plus tard, par contre, les avaient toutes. La petite avait onze ans quand sa mère et moi prirent des chemins différents. J'étais fatigué que tout ce qui allait soit de ma faute, et que les bonnes choses viennent d'un autre. Alors, je suis venu ici. C'est pour cela que j'ai tant attendu... et toi. Pourquoi si tôt? »