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 svethel + it was just a dog

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Ezra L. Kingsley
capitole ❖ faste & grandeur
Ezra L. Kingsley


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MessageSujet: svethel + it was just a dog   svethel + it was just a dog EmptyMer 11 Sep - 16:05

Le district Sept et son humidité te faisait horreur. L'été avançait à grand pas et tu sentais quelques gouttes de transpiration couler sur ton front. Tu adorais et détestais à la fois cette période de l'année. Le temps te donnait des envies de meurtres et la moisson arrivante venait te soulager de ces pulsions trop sombres. Si tu étais ici aujourd'hui, ce n'était que pour une seule raison. Svethel Weiss.  Tu étais venu sur un coup de tête après avoir passé la nuit à penser à elle. L'expiation approchant, son visage refusait de te quitter et tu haïssais ce sentiment de faiblesse qu'il te procurait. Elle était sous ton contrôle et non l'inverse. Elle devait l'être. C'était sûrement pour te le prouver que tu avais pris le train jusqu'ici. Tu étais trop obsessionnel pour laisser passer ça.
L'après-midi touchait à sa fin et la chaleur portant jusqu'à toi les relents des fleuves. Tu t'étais installé sur les escaliers de la maison de l'ancienne gagnante, ici dans le quartier des vainqueurs. Une cigarette coincée entre les lèvres, tu balayais l'endroit des yeux. Tout était si différent du Capitole, si vert. Comparé à ta propre demeure, celle de Weiss paraissait d'un ridicule navrant. Contrairement à beaucoup tu avais conscience des inégalités de richesses entre les districts et la capitale, tu ne t'en cachais guère. Tu avais eu l'occasion grâce à tes nombreux voyages de visiter Panem en entier, de découvrir les districts comme personne au Capitole n'en avait eu la chance. Tu n'étais pas un allumé inconscient passant ses journées à festoyer sans penser au reste du monde. La seule différente était que tu ne t'en fichais pas par ignorance mais par choix. Ils l'avaient mérité. Et même si cet argument ne valait rien, il constituait beaucoup pour toi. On ne te donne jamais rien, c'est à toi de le prendre. Ils avaient essayé et la défaite les avait écrasés. C'était un fait, les districts n'avaient rien de gagnants, ils n'étaient fait que pour assouvir les besoins des plus riches et vous procurer les matières essentielles. Le principe des castes avait de toute façon toujours existé, c'était de cette manière seule qu'une société pouvait fonctionner.

D'un geste rapide tu écrasais ton mégot de cigarette contre les marches. La cendre anthracite laisserai une marque mais ce n'était pas ton problème. Tu n'avais pas à respecter ces escaliers. Pire que tout, tu ne voulais pas. Et si cela agaçait la jeune femme, c'était encore mieux. Tu étais venu pour ça après tout. Pour te prouver que la voir hors d'elle ne pouvait d'atteindre, que si elle finissait aux Jeux à nouveau tu serais heureux de la voir mourir parmi tant d'autres. Qu'elle était une gagnante banale sans statut précis à tes yeux. Tu ne voulais pas lui faire une fleur, réchauffer son cœur à coup de paroles aimantes. Tu ne voulais pas la traiter comme une exception à la règle. Te débarrasser de son influence était tout ce que tu souhaitais. Tu voulais la dominer l'espace d'un soupir. Et pour ça tu ne pouvais que la faire souffrir. Le moyen de ton entreprise se trouvait à quelques mètres de toi, allongé dans l'herbe verte, ses poils longs et blanc jurant avec le vert environnent.
Tu n’eus qu'à siffler pour le faire venir et après quelques caresses il se laissa tomber à tes pieds, conquit. Tu n'avais plus qu'à attendre qu'elle rentre maintenant. Tu attendais ce moment avec impatience. Le chien couinait de plaisir alors que tu frottais énergiquement son dos, ne devinant même pas tes intentions. Il était naïf et asservi, tout comme les hommes.


Lorsque la gagnante passa enfin le portail de son jardin, une trentaine de minute s'était déjà écoulée. L'animal ne s'était même pas lassé de ta présence. Un sourire carnassier s'était formé sur tes lèvres et tu resserrais doucement ton emprise sur la bête. Le sang battait tes tempes. Tu n'étais alors que plaisir. Le désir précédent la mort se voyait dans tes yeux : tes pupilles toujours si petites étaient maintenant élargies. «Bienvenue Svethel. C'est toujours un plaisir de te voir.» Ta voix était forte, séductrice. Seul le sot aurait pu te croire bienveillant. «J'ai eu l'occasion en t'attendant de rencontrer ton chien. Brave bête, tu dois beaucoup tenir à lui.» Tu ponctuais ta phrase de quelques caresses sur le crâne de l'animal. La tension était palpable. Doucement, sans bruit, tu sortis de la poche de ta veste une lame. Les derniers rayons du soleil s'y reflétèrent un instant et tu l'approchais du coup de la bête. Il ne bougea pas, trop souriant pour se rendre compte de quoi que ce soit. Pourtant, une dizaine de seconde plus tard, il gisait sur le sol, une marre rougeâtre autour de lui. Le sang épais sur son poil d'ivoire rendant sa mort presque artistique.
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Svethel A. Weiss
district 7 ❖ bois
Svethel A. Weiss


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MessageSujet: Re: svethel + it was just a dog   svethel + it was just a dog EmptyMer 9 Oct - 14:48


A MARCH INTO WATER
Mon cœur battait vite, je pouvais le sentir dans ma poitrine, en écho dans mes oreilles et résonner dans le reste de mon corps porté par ce liquide rouge qui bouillait dans mes artères. C'était d'autant plus étrange, car a l'extérieur, le temps semblait s'être arrêté. Dans l'air, je pouvais voir des particules de poussières stationnés, portées par un vent qui ne semblait plus souffler. Partout sur la planète, j'osais le croire, ce moment passait au ralenti. Au district deux, quelqu'un devait vivre le moment le plus parfait de son existence, ailleurs, quelqu'un devait faire une découverte qui changerait sa vision du monde. Une chance pour eux, que la terre ait cessé de tourner quand cette voix chaude, sensuelle, presque sadique eut touché mon tympan. Orion, juge aux jeux de la faim, n'avait aucune raison de se trouver là, chez moi en cet après-midi particulièrement humide. Pourtant. « C'est toujours un plaisir de te voir », il dit. Un gros mensonge; La population entière de Panem était au courant que Whishart avait une dent contre moi depuis le premier jour, sans raison connue. Mes poumons s’emplissaient d'air, alors que je décidai de m'exprimer, donnant à ma voix une teinte d'effroi, qui honnêtement, était représentative de mes sentiments. « Tu me veux quoi? » J'échappai, le regardant dans les yeux, tentant de me montrer forte et d'éviter de poser le regard sur l'animal à ses pieds et sur les mains de l'homme qui le caressait.

Amadeus avait à peine quatre mois quand il fut offert à la dernière gagnante du district sept. À l'époque de beaucoup plus petit, il lui avait été donné par des gens sans noms, sans visages, lors d'une fête organisée au district pour célébrer le cinquième anniversaire de sa victoire. Le chiot était simplement apparu près de la table de présents, collier au cou et note attachée. « La vie ne vaut rien sans compagnon fidèle » Svethel avait alors naïvement pensé que l'anonyme l'ayant envoyé avait eut l'idée la plus douce du monde, mais aujourd'hui, voyant l’infâme Orion si près de la bête, elle avait un tout autre goût en bouche; Une saveur amère, dégueulasse. Qu'est ce qu'elle avait bien pu faire pour mériter un tel traitement?

« Tu dois beaucoup tenir à lui » mon sang ne fit qu'un tour, tous mes membres soudain furent prit de frissons. Je savais ce qu'il faisait depuis longtemps déjà, mais je ne voulais pas me l'avouer. C'était trop horrible, trop sadique. Dans mon esprit, je cherchais les mots, les bons, ceux qui l'empêcherait de faire ce que je savais qu'il était venu accomplir, mais malgré le temps qui semblait si long, mon esprit n'allait pas assez vite.

Je ne vis que le couteau et quelques gouttes de sang, avant que mes yeux, cherchant à me protéger, se fermèrent. Les gémissement, l'agonie de mon chien adoré, eux, ne pouvait cependant pas être ignorés. Un cri de fatalité, une peinte de supplication. Orion n'en n'avait rien à faire; Je pouvais presque le voir sourire à travers mes paupières toujours closes, tentant de retenir ces larmes qui s'empressaient de monter. Il avait fait un voyage de quelques jours simplement pour voir mon visage se déconfire; Ne voulant pas le décevoir, j'abdiquai. Je n'avais rien à lui prouver de toute façon. Il n'était qu'un juge, un homme ayant eut tout cuit dans le bec depuis le jour de sa naissance. J'avais fait dix fois plus de choses en un an qu'il avait espéré en faire de sa vie. Si quelqu'un avait à faire ses preuves ici, c'était bien lui. « Donc Orion. Qu'est ce que tu me veux? » Dis-je d'une voix chevrotante, ouvrant finalement les yeux pour le regarder, laissant quelques larmes couler, sans y porter trop d'attention. J'en étais presque fière, en fait, de pouvoir ressentir des émotions, sachant que l'homme qui se tenait devant moi n'en ressentait aucune, à ce moment précis. « Amadeus te dérangeait? Une nouvelle loi contre les chiens blancs à été passé? Mon visage soudainement te manquait? Tu sais que j'ai une sœur jumelle non? Elle est au capitole justement. » Je croisai les bras sur ma poitrine. « La prochaine fois, paies là à la place de prendre le train, c'est moins cher et plus amusants pour tous les partis. » Je laissai passé une seconde, puis une autre, avant de me tourner, et de lentement, faire mon chemin vers les escaliers menant à ma résidence du district sept, enjambant le cadavre de mon meilleur ami maintenant disparu. Je n'ajoutai rien, laissant le juge derrière moi, sans lui dire au revoir de quelque façon que ce soit. Qu'il parte déçu, fâché, je n'en avait rien a faire. D'une main, je pris, donc, la poignée de la porte, la tournant, faisant ainsi mes adieux à Orion Whishart.
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Ezra L. Kingsley
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MessageSujet: Re: svethel + it was just a dog   svethel + it was just a dog EmptySam 2 Nov - 20:32

Voir son regard se voiler, ses yeux se fermer. Observer les larmes border ses longs cils et couler sur ses joues. Écouter le bruit de sa respiration maintenant si irrégulière. Sentir le sang battre tes tempes, le sourire te monter au lèvres. Avec du sang sur les mains, chaud, bouillonnant sous tes doigts.  Fermer les paupières une seconde, apprécier le moment. Goûter au plaisir de la voir triste, elle, Svethel Weiss. Douze. Contempler son malheur devant le cadavre de son défunt ami. De son chien. Et puis entendre sa voix, ressentir chaque notes d'émotion. « Donc Orion. Qu'est ce que tu me veux? » Chevrotante mais toujours fière. Svethel. Tu passes ta langue sur tes lèvres, t'apprêtes à parler. Mais non, pas encore, elle n'a pas terminé, enchaînant phrases sur phrases, t'empêchant de placer un mot. Pourtant tu l'écoutes, en profite pour essuyer tes mains sur le pelage de l'animal, le souillant chaque secondes un peu plus. Ça pègue entre tes doigts, tu n'aimes pas ça. Tu préfères avoir les mains propres, être implacable. Mais c'était le prix à payer pour cet instant de bonheur. Et si c'était à refaire, tu n'hésiterais pas une seconde.  

« Amadeus te dérangeait? Une nouvelle loi contre les chiens blancs à été passé? Mon visage soudainement te manquait? Tu sais que j'ai une sœur jumelle non? Elle est au capitole justement. » Posant ton menton sur la paume de ta main, tu la regardais, un petit sourire plaqué sur le visage. « La prochaine fois, paies là à la place de prendre le train, c'est moins cher et plus amusants pour tous les partis. » Elle a croisé les bras, visiblement sur la défensive. Ça ne t'étonnais pas. Tu regrettais le trop peu de larmes, sa manière si froide de se comporter à ton égard. Tu rêvais de passion, de colère noire. Tu aurais voulu la voir se jeter sur toi, sentir ses mains autour de ton cou ou ses ongles s'enfoncer dans ta chaire. Mais non. « Hmm.  Amadeus, comme le musicien. Si j'avais su. »  Tu l'observes passer près de toi, se diriger vers la porte. Elle ne t'écoute pas. Elle n'a cure de tes explications. Tu as tué son ami et cela devant ses yeux. Pourtant tu ne te démontes pas. Tu ne comptes pas partir, alors tu te lèves prestement, tu frottes tes mains l'une contre l'autre, puis la suis, laissant gîre la bête. Vert, blanc rouge. Des couleurs trop crues jurant avec les teintes environnantes, avec le gris du ciel. Ça accroche le regard comme tableau, aucun doute là dessus. Tu grimpes les marches de l'escalier sans vraiment te presser, marche jusqu'à elle. Alors qu'elle s'apprête à fermer la porte de sa jolie maison de vainqueur, tu poses une main sur son poignet. La bloquant ainsi, tu lâches dans un souffle :  « Mais c'est toi que j'avais envie de voir Svethel. » Ta voix est doucereuse, ton rictus carnassier. « C'est bien aimable de ta part de me laisser rentrer. »

Tu es comme le serpent qui s'infiltre où bon lui semble. Tu sais que t’incruster dans son salon ne lui plaira pas. Tu es conscient du potentiel de gène que tu représentes à ses yeux. Pauvre petite Svethel.   Si les Jeux ne l'avaient pas appelée quelques années plus tôt, le malheur de ta présence ne l'aurait sûrement jamais frappée. Tout était une question de causes à effets. Si elle ne vous avait pas offert aux entretiens la vision de son corps nu comme promesse, si elle avait été différentes, peut être aurais-tu agis différemment à son égard. « J'aurais pu te faire venir jusqu'à chez moi mais tu sais, je ne voulais pas te déranger. » Tu évolues dans sa demeure, balaye chaque recoins du regard. Rien à voir avec les maisons trouvables au Capitole. Tout ici semble si simple ! Si démuni. Épuré. Sans même lui poser la question, tu t'avançais vers la cuisine et allais rincer ta peau dans l'évier. Le sang commençait à sécher, s'écoulant dans l'eau glaciale, laissant quelques marques rosées sur les parois du meuble. Tu les essuyais enfin sur un torchons, colorant là aussi le tissus. Ce n'était pas fait exprès, du moins pas consciemment. Tu avais agis rapidement, n'avait pas utilisé de savon pour te débarrasser de l'hémoglobuline de l'animal.  

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