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Ruben Lancaster
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Ruben Lancaster
district 2 ❖ maçonnerie
Ruben Lancaster


❖ PSEUDO : lemme.
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❖ STATUT CIVIL : célibataire.

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MessageSujet: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyJeu 30 Jan - 21:14


ruben hélio lancaster
I said to the sun, ‘Tell me about the big bang.’ The sun said, ‘it hurts to become.’

NOM ❖ il porte le nom Lancaster, synonyme d'influence au district deux depuis bien longtemps déjà. Famille aux revenus aisés, elle est très dévouée envers le Capitole, et on ne peut malheureusement pas témoigner du même attachement entre les membres de cette famille.  PRÉNOM ❖ Ruben, d'abord, qui signifierait c'est un fils, sobriquet que sa mère avait choisi pour honorer pour son propre père. Puis Hélio, aussi, jamais utilisé ou même mentionné, qui pourrait être une sorte d'alternative à Hélios, qui signifie soleil. ÂGE ❖ vingt-deux ans, depuis récemment. DATE DE NAISSANCE ❖ une journée d'été particulièrement étouffante au district deux, le vingt-trois août. DISTRICT ❖ Ruben est un des rares à pouvoir se vanter d'avoir voyager bien avant sa formation de pacificateurs, mais il a toujours vécu au deux, et y réside toujours. STATUT CIVIL ❖ célibataire, il n'a jamais exprimé le souhait de s'unir à quelqu'un, et ses devoirs de Pacificateur l'en éloigne encore un peu plus.  TRAITS DE CARACTÈRE ❖ rusé, sarcastique, surdoué, arrogant, perspicace, charismatique, terre-à-terre, excessif, confiant, naïf, à la fois fourbe et intègre, consciencieux, curieux, zélé, attentif, dynamique. GROUPE ❖ the puppets. AVATAR ❖ dylan o'brien. CREDIT ❖ mydearsourwolf (tumblr), avatars (shiya)


NIVEAU DE VIE ❖ Ruben n'a jamais souffert d'un quelconque manque d'argent : les Lancaster sont connus pour être une famille à la bourse et aux relations conséquentes, leur niveau de vie est donc très élevé.  STATUT FAMILIAL ❖ Ruben n'a plus vraiment de contact avec sa famille. Ses parents vivent au district deux, mais voyagent souvent vers la capitale, et leurs interactions sont très limitées. Il a un frère, de quatre ans son cadet. EMPLOI ❖ Malgré sa silhouette moins robuste que certains de ses collègues, Ruben est désormais un pacificateur. L'un des meilleurs de sa promotion, à dire vrai, ce qui l'emplit d'une très grande fierté. On lui prête déjà des avis très favorables quant à son avenir, notamment grâce à l'appui des critiques positives que font ses supérieurs de ses compétences stratégiques. AVIS SUR LES JEUX DE LA FAIM ❖ Ça peut-être terrible à admettre autant que le dire, mais c'est devenu comme pour tous et pour Ruben, la normalité. Une banale tradition baignant dans le sang, sur laquelle il préfère désormais fermer les yeux. Aujourd'hui libre de ce sort, elle l'a trop hanté dans le passé pour qu'il puisse continuer à s'en préoccuper. AVIS SUR LES CONSÉQUENCES DES JOURS SOMBRES❖ C'est la punition qu'ils ont récolté pour avoir eu l'audace de s'insurger. Les parents de Ruben ont bien travaillé à ce que leur fils comprenne cette simple réponse. Le Capitole est tout-puissant, et pour l'être plus ou moins aussi, il faut se joindre à lui. CAPACITÉS PARTICULIÈRES ❖ Rien de très physique, même s'il sait, grâce à sa formation, se défendre correctement. C'est son intelligence remuante qui lui vaut les plus beaux compliments, donnant naissance à des tactiques toujours pleines de bon sens.



❖ QUEL EST VOTRE OPINION SUR L’ÉLECTION RÉCENTE DE LA PRÉSIDENTE RITHELS ?
Quand on porte l'uniforme, on ne demande rien, ni on n'autorise. Ruben n'est pas censé avoir d'opinion, car on lui interdit d'en avoir une. Quand on enfile l'uniforme, on revêt une idéologie toute préparée, on est dans le camp de celui qui gouverne. Alors, il n'y songe pas beaucoup, mais au fond, il sait que la nouvelle présidente est comme tous les autres politiciens. Que ce soit elle, ou un autre, il pense que ça ne change pas grand chose.


❖ ÊTES VOUS SATISFAIT DU SYSTÈME POLITIQUE EN PLACE ?
Il n'y a pas de satisfaction à tirer de quoique ce soit. Le seul contentement qu'il a, c'est celui que le sort lui a permis d'avoir, en le laissant vivre, même s'il sait qu'il ne le doit pas qu'à lui. Et sa condition de pacificateur. Autrement, il n'y a rien dans cette politique actuelle qui ferait naître chez Ruben un bien-être quelconque.


❖  QUE PENSEZ-VOUS DES HABITUDES DE VIE DES HABITANTS DU CAPITOLE ?
Ruben a souvent voyagé, et il a pu découvrir la capitale de nombreuses fois. Les explosions de couleurs qui brûlent la rétine, l'accent qui perce le tympan, ça ne l'a jamais dérangé. Sa mère a toujours tenté de copier leurs manières de faire, il a baigné dans cette obsession de l'apparence et cette fascination pour l'étrange. Il n'a aucun avis arrêté dessus.


❖  QU'EST CE QUI VOUS FAIT AVANCER DANS LA VIE ?
Des promesses. La première d'abord, celle qui s'est fait à lui seul : de monter les échelons et de prouver sa valeur en tant que pacificateur, d'être celui qu'on respecte, qu'on admire, même en ayant jamais gagné ces jeux là. Et la deuxième, surtout, celle qu'il a fait à une vieille connaissance, il y a longtemps, et qui consistait à protéger quelqu'un. Celle qu'il a fait, des années auparavant, à quelqu'un qui se dirigeait sur le chemin même de l'abattoir, et qui lui a demandé de tout faire pour empêcher sa sœur de connaître le même sentier.



throw your life away

PSEUDO ❖ lemme. PRÉNOM ❖ écrire ici. ÂGE ❖ dix huit ans. PAYS ❖ france. FREQUENCE DE CONNEXION ❖ tous les jours toutes les nuits, always What a Face PERSONNAGE ❖ scénario babyyy. OU AS-TU TROUVE LE FORUM ? ❖ au fond de ma poche, vous étiez bien cachés bande de coquinous. UN DERNIER MOT ? ❖  :fuckyeah: .




Dernière édition par Ruben Lancaster le Mar 4 Fév - 23:16, édité 12 fois
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Ruben Lancaster
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyJeu 30 Jan - 21:14


it would be too easy to say I feel invisible
Instead, I feel painfully visible, and entirely ignored.



Sous ses bottes, il sent les branches craquer, faisant écho au cuir qui se plie, grinçant comme s’il souffrait. Autour de lui, il n’y a que les silhouettes fines des arbres qui s’entrecroisent, mêlées à celles des feuilles qui les habillent. Le silence est oppressant, et rassurant, aussi. N’atteignent ses oreilles que le son de son souffle saccadé, oxygène inhalé, dioxyde de carbone recraché, et le martèlement du sang dans ses vaisseaux. Il n’y a personne autour de lui, mais il peut entendre d’ici les commentaires des gens de la capitale. Il peut déjà sentir leur soif de sang, l’insistance de leur regard sur l’écran brillant, l'arrêt momentané de leur respiration. Au fond de son ventre, il sent déjà qu’il est condamné. Mais il continue d’avancer. Il court aussi vite qu’il peut, tombe, se relève, file comme l’éclair, glisse sur les pierres, trébuche quelques fois, et finalement, se dirige vers un immense chêne. Il a la sensation d’avoir avalé un couteau aiguisé, ses jambes sont aussi légères que du coton et sa cage thoracique lui semble être comme opprimée. Si c’était le moment de faire des confessions, il dirait qu’il n’a jamais été bon coureur.
Après ce qu'il lui semble être une éternité, Ruben se laisse glisser contre un arbre aussi grand qu’une montagne. Il ne pleure pas, pourtant, s’il pouvait, il le ferait. Ses lèvres sont gercées, assoiffées. Mais au loin, ses yeux apeurés sont rivés sur une forme là-bas, qui se dessine. Elle se détache du noir profond et s’habille d’un vêtement bleu sombre, la lumière de la lune se couchant sur elle. Pendant un instant, ses yeux jaunes brillent comme deux soleils, puis disparaissent, comme avalés par l'obscurité. Puis elle fait trembler les feuilles au-dessus de sa tête, et fait rouler la caillasse au-dessous d’elle. Il entend un grognement sinistre, comme s’il annonçait prématurément le célèbre coup de canon, toujours prêt à éclater.
Et il sent la vie s’en aller, s’enfuir, mais quand la créature se décide finalement à charger, il ne tente même pas de la retenir.

*
Quand il se réveille, il fait encore nuit noire. Il lui faut quelques minutes avant de se reconnecter à la réalité. Il peut encore sentir l’odeur du bois mouillé, et l’haleine de la mutation génétique dans son cou. Son souffle est court, comme s’il avait vraiment traversé toute une forêt, et Ruben ne bouge pas. Ses yeux sont grands ouverts, et la sueur colle ses cheveux à son front transpirant. Tous ses membres sont paralysés, tendus comme jamais. Il met une bonne quinzaine de minutes avant d'arriver à se convaincre qu’il est bien dans sa chambre, que ce qu’il fixe en ce moment n’est pas le ciel étoilé d’une arène artificielle, mais le plafond de la pièce sur lequel il avait dessiné des astres. Il se rend compte que ses mains sont agrippées au drap si fort que lorsqu’il le relâche, ses jointures craquent.
Ruben a l’habitude de ce genre de cauchemar : à l’approche de la Moisson, il devient irritable. Son esprit gambade vers les petits papiers que l’hôtesse tire avec grâce, sur lesquels il peut déjà voir l’encre sombre dessiner son prénom. Ses nuits s’écourtent et son sommeil devient plus léger, comme si son corps, conscient de la situation, se préparait. Pourtant, jusqu’ici, le sort lui a toujours été favorable.

Lorsque des heures plus tard, il est assis à table, il se force à manger, persuadé qu’il va tout régurgiter avant la Moisson. S’il jeûnait, sa mère trouverait ça suspect, alors il s'oblige à avaler de la brioche et du raisin. Elle, elle ne cesse de passer derrière lui, de lui masser les épaules avec affection, lui murmurant des encouragements. « Mon vainqueur. » ronronne-t-elle avant de poser son menton sur le haut de sa tête brune. « Pas encore. » rit-il avant d’avaler une tasse de café, et elle s'esclaffe à son tour.
Ca lui semble insensé, mais ils y croient, en ce ricanement là. Ils y croient depuis toujours, depuis des années qu'il le laisse s'échapper d'entre ses lèvres, qu'il l'exprime contre sa propre volonté. Ses railleries et sa condescendance les détourne de tout la tangibilité de son effarement : le tremblement de ses mains sur la fourchette, la jambe qui s'agite, la sueur qui coule dans le dos. Tout ça, ils ne le voient pas. Ils se contentent de se focaliser sur le rire de leur fils. Ils ont attendu patiemment que leur aîné se porte volontaire, mais Ruben repoussait toujours l’échéance, prétextant qu’il n’était pas prêt. Cette année était la dernière. Dernière chance, dernier face à face avec le hasard. Aucune excuse, alors, ne lui serait portée sur un plateau d’argent.

En réfléchissant, deux possibilités s’ouvraient à lui : celle d’être choisi par le sort, et celle de le voir tomber sur la tête d’un autre sans intervenir. Toutes menaient au même dénouement : l’ardente et terrible déception de ses géniteurs. Mais la première, dans la mort, ne lui permettrait pas d’admirer le spectacle.

Ses parents le prièrent de se dépêcher, lorsque finalement le temps était venu de partir, et qu’ils furent tous bien apprêtés, il eut un haut le cœur.
Sur le chemin, ils doivent passer par le petit coin où il s’asseyait avant avec ses amis. Ruben peut entendre sa propre voix claquer dans l’air et les exclamations de joie de ses propres amis se mêler aux siennes. « Je serais volontaire, un jour ! » C’était la première fois qu’il l’avait annoncé, la première d'une longue liste de déclarations qu'il hurlerait pendant les prochaines années. A peine plus haut que le buisson derrière lui, une lumière terrible allumée dans le regard, encore libre de toutes menaces. Innocentes, naïves, insouciantes paroles de l'enfant qu’il fut jadis. « Qu’est-ce que tu feras, si on veut te tuer ? » Velvet avait toujours posé des questions auxquelles les réponses tombaient sous le sens pour tout le monde. Mais sa manière de les dire, d’exprimer ses interrogations stupides, plaisait à Ruben. Elles rajoutaient un effet dramatique à la scène. Il avait ricané, le même petit rire goguenard qu’il avait aujourd’hui perfectionné. « Je tuerais avant. » Et son regard s’était laissé tomber plus loin, vers un garçon qu’il voulait à tout prix provoquer, mais il sembla qu’il fut insensible à la moindre de ses paroles.
Il n’avait pas remarqué qu’il s’était arrêté sur le chemin, et sa mère le poussa doucement dans le dos pour qu’il se remette en marche, non sans croire d’abord qu’il portait son regard sur le village des vainqueurs, un peu plus loin. « J'aime beaucoup celle de droite, tu penses qu'on nous laissera choisir ? » demande-t-elle avec enthousiasme. Ses yeux marron tombèrent sur les siens. Elle était plutôt belle : sa robe lavande lui serrait joliment la taille, et tombait gracieusement jusqu’à ses genoux. Ses cheveux retrouvaient lentement leur châtain originel, des reflets discrets de la teinture bleue électrique qu’elle avait voulu adopter quelques mois auparavant disparaissant sous l’effet du soleil. Quand elle ne s’extasiait pas sur la moindre nouveauté capitoline, il y avait quelque chose de charmant chez elle.
Ruben songea que la pulsion qu’elle exerça dans le creux même formé par ses deux omoplates pour l’encourager à reprendre la route, l’aiderait à monter les marches. Elle pensait sûrement que ce serait sa détermination qui l'accompagnerait jusqu'à l'hôtesse, quand véritablement, seul à ses côtés se dessinerait cette peur pathétique qu'il avait jusqu'ici déguisée en impertinente assurance.


you have always worn your flaws upon your sleeve and i have always buried them deep beneath the ground, dig them up; let's finish what we've started. dig them up, so nothing's left unturned



Il s'est déjà rejouée la scène des milliers et des milliers de fois. Comme un film que son esprit s’amuserait à repasser sans arrêt dans son crâne, frappant contre ses parois.
A la fois réminiscence de respect et de punition, mais surtout preuve ultime d'une aubaine inespérée qui frappa au moment le plus opportun.

Il commença à croire que le sort n'avait été contre lui, qu'il n'avait fait que jouer avec ses nerfs pendant toutes ces années d'éligibilité. Une chance aussi insolente que lui ayant fait office de barrière de protection, faisant rebondir le moindre papier contenant son patronyme loin de la main froide de l'hôtesse.

Sur l'estrade, c'était alors une véritable reine des glaces qui se tenait. Sa peau blanche, ses cheveux couleur argent, sa bouche aussi rouge que le sang. Sa robe semble avoir été découpée dans de nombreux tissus brillants, renvoyant avec force la lumière du soleil, alors haut dans le ciel. Elle ne resplendit pas. L'espèce de macédoine de blanc étalée sur son enveloppe ne l'avantage pas. Son éclat est trop artificiel, et tout dans sa démarche témoigne du factice de la capitale, du haut de sa coiffe opaline jusqu'au bout de ses chaussures immaculées. Elle se tient presque face au soleil, comme prête à fondre comme la neige, mais elle semble insensible à la température. Dans les rangs, plus bas, pourtant, on étouffe. Une chaleur insupportable sévit partout autour de Ruben, et à côté de lui, son ami Velvet ne cesse d'agiter sa main pour se ventiler, ne faisant que brasser le chaud et la poussière dans une danse aérienne. Ils n'ont pas prononcé le moindre mot depuis qu'ils se sont installés. En fait, en y songeant, Ruben n'a pas vraiment parlé depuis hier soir. Sa gorge est nouée, comme celle des autres : tout le monde est silencieux, lors des Moissons. Tout le monde a peur d'attirer l'œil terrible du sort en osant émettre la moindre syllabe. Il le sent trembler, à ses côtés, Velvet. Et si Ruben n'était pas si bon acteur, il tremblerait aussi.
Finalement, l'hôtesse plonge sa main dans le bol, l'honneur étrange d'être tiré au sort en premier revenant aux filles. Elle en retire un minuscule bout de papiers, et il les entend toutes, plus loin, se courber un peu, et retenir leur respiration. On se fait tout petit devant le pouvoir du hasard, jusqu'à ce qu'il tombe et frappe, avec la force et la méticulosité d’un bourreau sans pitié.
Cette année là, ce fut Heidi Breckenridge qu'il choisit.
Ruben déglutit bruyamment, mais sa gorge reste sèche. Une Moisson est toujours différente lorsqu'on connaît la personne qui se fait piocher. Il la regarde monter aux côtés de l'hôtesse avec lenteur, et le remord lui bouffe les entrailles, tandis que des images d’un passé désormais révolu affluent dans son esprit. A côté d'elle, la silhouette de la reine des glaces semble encore plus hivernale, terrible. Ses cheveux flamboyants, sa douceur, contrastent avec la froideur de celle qui appelle, et c'était comme si soudain, il y avait deux soleils contre elle. Ses yeux sont rivés sur Heidi. Il n’aurait jamais cru la voir se tenir ici.
Perdu dans ses pensées, il ne voit pas l'autre faire claquer ses talons sur le béton, ni n'enregistre son geste vers le bol. Il ne se reconnecte pas à la situation autour de lui, à la chaleur étouffante, aux sourires plein d’espoir de ses parents, au tremblement de Velvet, aux pleurs silencieux d’un tout petit, juste devant lui. A toute la réalité pourtant tangible et établie, à la tradition qui lui semble tout à coup si chimérique.
Ce n'est que finalement, lorsque son nom éclate dans l'air, qu'il retombe sur terre, et que sous ses pieds, le sol se dérobe.

Est-ce qu'il rêve ? En tout point, cela ressemble aux cauchemars qu'il fait la nuit, parfois. Il se souvient des matins où il se réveillait en sueur la veille des Moissons, l’esprit embrumé, les mains pleines d’un sang imaginé. Mais là, sa vue se brouille, ses jambes se mettent à trembler imperceptiblement, et son sang ne fait qu'un tour. Soudainement, il a froid, terriblement froid. Comme si dans ses veines coulait de la glace. A côté de lui, il entend Velvet se réjouir pour lui, ne cachant pas même son soulagement d'y avoir réchappé. S’en suivent des mains lui tapotant le dos avec force, et loin derrière, l'expression de joie de ses parents qui a franchi la barrière de leurs lèvres. Le silence qui régnait plus tôt a été balayé à l’entente de son nom. Ruben sent tous les regards braqués sur lui. Il entend quelqu'un siffler en son honneur, mais il est incapable de fabuler. Son jeu d’acteur se désagrège, s’évapore dans l’air fiévreux, et il sent la vie le quitter déjà, vaincue, abattue, par le sort qui se venge de ces années de provocation.

Autour de lui, on s'enthousiasme pour sa place offerte à l'abattoir, comme si on embrassait un cochon avant de le voir se faire massacrer.

*
Dans l’hôtel de ville, il y a une sorte d’agitation calme, paradoxale. Les Pacificateurs se tiennent devant les portes, droit comme des piquets, leurs casques recouvrant leurs visages. Ils doivent étouffer : dans le hall, il fait aussi chaud que dehors. Les rares courants d’air aident Ruben à respirer, mais il se rend compte qu’il a comme du mal à inhaler, à expirer. Il n’est pas encore remis de ce qui s’est passé plus tôt, et c’est presque dur de remettre ses poumons en marche après avoir retenu son souffle aussi longtemps. « Vous pouvez y aller. » Une Pacificatrice du district que Ruben connaît bien de vue lui montre le chemin, sa main lui indiquant simplement un couleur adjacent. Elle marche aussi robotiquement que si elle avait revêtu son uniforme blanc, mais il semble qu’elle ne soit pas véritablement en service. Plus loin derrière, il entrevoit l’hôtesse s’impatienter et converser avec force, le mentor des deux nouveaux tributs de cette année l’écoutant attentivement. Quand il arrive finalement au bout du couloir, une porte en bois de chêne verni, sertie d’une poignée d’or, lui fait face. Avant de rentrer, Ruben se demande s’il a bien fait de venir. Mais malgré ses doutes naissants, il n’hésite pas à pousser l’entrée et s’engouffrer à l’intérieur. Ce serait sa seule chance.
Il est assis avec nonchalance sur un fauteuil confortable, comme Ruben l’avait imaginé être. Il n’arrive pas vraiment à lire si l’autre est surpris de le voir ici ou pas, et outre son regard indéchiffrable, les volets croisés rendant la pièce une fraîcheur qu’on pensait alors impossible, ne l’aident pas plus à voir l’expression de son visage. Ruben n’a jamais compris ce qui se tramait sous son apparence de je-m’en-foutiste, ni derrière ses silences pesants. Rufus Breckenridge n’avait jamais été quelqu’un de très expressif, encore moins avec Ruben. Mais tout à l’heure, quand sa voix s’était élevée des rangs tandis que Ruben, choisi par le sort, avançait, et qu’il avait hurlé qu’il se portait volontaire, il avait finalement manifesté quelque chose.
Ruben avance. Tout à coup, il ne sait pas quoi dire. Pourtant, il avait toujours su quoi lancer à Rufus pour tenter de l’énerver. « Merci. » Ce n’était pas ce qu’il avait prévu de dire. Ca ne sert à rien de continuer de mentir devant quelqu’un qu’il ne verra plus jamais. « Je ne l'ai pas fait pour toi. » réplique Rufus du tac au tac, toujours avec ce détachement terrible, comme s’il ne venait pas tout juste de lui sauver la vie. Autrefois, Ruben se serait offensé et aurait rajouté du feu aux poudres déjà ardentes, celles qui alimentaient l’inimité incandescente qui avait brûlé entre eux depuis déjà des années. Mais aujourd’hui, tout semble différent. Les querelles de jadis lui semblent soudain, terriblement puériles. « J’en ai conscience. Mais merci semble approprié. » Au fond de lui, il sait que c'est faux. Lors de la période de la Moisson, peu de choses le sont vraiment. Il se racle la gorge, gêné. Gêné d’avoir été sauvé, gêné par le malheur qui s’était abattu sur celui qu’il avait détesté, jalousé, mais aussi respecté. Gêné par le sort terrible qui avait choisi les Breckenridge. « Je vais la ramener. » Au début, Ruben ne comprend pas. Il était toujours plongé dans ses pensées, fouillant dans son crâne une manière plus propre, plus sincère de se faire pardonner. « Je vais ramener Heidi. » Rufus se lève, met ses mains dans les poches, baisse la tête. Il a presque l’air nerveux, tout à coup. Il se dirige droit vers Ruben, et ses yeux, si semblables à ceux d’Heidi, se plongent dans les siens. Ruben se sent tout petit : Rufus a la présence des grands hommes du capitole, et l’apparence humble d’un simple habitant de district. Son ton est dur, net. Ruben n’oubliera jamais. « Tu veux me remercier ? Alors occupe-toi d’elle. Veille à ce qui ne lui arrive rien, à son retour. Et arrête avec tes conneries. Sois quelqu’un de bien. » Ruben déglutit, et c’est dur de tenir le regard, tout à coup. En rentrant chez lui, tout à l’heure, ses parents se lamenteront sur le fait qu’on lui ait volé sa place, et ses amis le consoleront, désolés que sa dernière chance de gloire lui soit passée sous le nez. Il n’y aurait que Rufus, qui saurait la stricte vérité, et elle mourrait avec lui. Ruben hoche la tête, pétrifié. Rufus ricane, lui assène un coup de poing dans l’épaule, trop fort pour être sincèrement chaleureux, trop faible pour vraiment être purement acrimonieux. « Je te le promets. Je le ferais. » Le sourire de Rufus se fane, et Ruben s’attend à voir s’épanouir une soudaine anxiété. A la place, ses yeux se ferment. Il paraît fatigué, asthénique, comme s’il prenait conscience du poids de sa décision. Ruben ne reverra jamais cette expression sur son visage. Et lorsqu’il reprend la parole, le ton nonchalant, presque tiédi par une promesse, Ruben prend ses paroles comme un adieu. « Tu me le dois bien, hein ? »

La maison était calme.
A vrai dire, il régnait un silence morbide, comme si chez les Lancaster, on s’endeuillait. Mais les parents de Ruben ne sont pas là et pour cause, ils ne portent pas le même deuil, trop occupés à la capitale, et Ruben est seul devant la télévision. Les volets sont clos. Pendant qu’il s’inquiète, se ronge les sangs et que des poches sombres se sont formées sous ses yeux caramels, ses géniteurs se font la belle au Capitole : ils mangent et boivent et conversent sûrement sur quelle déception ce fut de ne pas voir Ruben sur l’estrade. Quelle malchance, et quelle insolence Rufus a eu de lui voler sa place. Quelle horreur, de voir leurs espoirs de richesse envolés, leurs rêves de gloire évaporés. Rien que d’y penser, Ruben a envie de vomir, de dégueuler sur leur ignorance, leur futilité. Et au fond, son cœur se serre un peu, parce que depuis la Moisson, sa mère n’a plus posé un regard sur lui, et son père ne lui a plus adressé la parole. C’était comme si, véritablement, il était mort. Frustrant de voir que même sans le tuer, le sort ne l’avait pas non plus épargné. En y repensant, Ruben n’avait pas ouvert la bouche depuis l’altercation qu’il avait eu avec Velvet. « En ce dixième jour, l’équipe soudée du district deux ne cesse de nous épater, mais avouez que le tribut du Un… » Il relève la tête si vite qu’elle craque, ne prenant pas la peine d’écouter les commentaires de la présentatrice. Il y a soudain le visage de Rufus qui apparaît à l’écran, aussi calme qu’il le fut à la Moisson, les traits tout de même tirés, salis. Derrière lui, lui tenant la main, il peut apercevoir la crinière de feu de Heidi, moins paniquée, plus sûre d’elle, plus sûre d’eux. Ruben se surprend de jour en jour à poser son regard sur elle particulièrement, à s’étonner même de ses connaissances en survie, à comprendre sa compassion, à respecter, voir à admirer, son innocence. Mais surtout, il se surprend de jour en jour, non plus à simplement espérer, mais à croire en la victoire qui leur tend la main, et vers laquelle ils s'approchent et accourent avec la ténacité qui caractérise les carrières.
Ce n’était pas l’opinion de Velvet. Et s’il fallait se l’avouer, ce n’était pas l’opinion de tout le monde autour de Ruben. Quelques jours auparavant, il avait accepté de sortir, enfin, se brûlant la rétine, peu habitué désormais à la lumière ardente du soleil d’été. Il ne voulait voir personne, comme pour mieux s’imprégner de l’horreur dans laquelle Heidi et Rufus baignaient tous deux, pendant que les autres continuaient de vivre tranquillement. Il y avait quelque chose de terrible à se dire qu’au dehors, on se contrefoutait de leur sort, des difficultés. Ruben voyait les Jeux autrement, désormais. Mais Velvet avait insisté pour qu’il arrache son regard du téléviseur, et pour qu’ils se retrouvent à l’arbre sous lequel il avait auparavant juré de se porter volontaire, la voix peinant à sonner comme celle d’un homme, sous lequel il avait raillé Heidi sans arrêt, sous lequel il avait provoqué Rufus, sous lequel il n’aurait jamais pu se retrouver là, aujourd’hui, sans l’intervention de ce dernier. « Les Jeux sont plutôt intéressants. » Une amie à Velvet avait soupiré, la tête tournée vers l’astre brûlant, comme pour bronzer. Ruben pensa subitement qu’elle était stupide : il n’y avait rien d’intéressant là dedans. Pour lui, c’était une véritable source de stress, d’angoisse et de désolation. « Les Jeux de l’an dernier étaient tellement plus captivants. On va perdre, en plus. » marmonne Velvet d’un ton nonchalant, comme s’il ne venait pas tout juste de prévoir sans regret la mort de deux de ses camarades. « On aurait eu une chance si Rufus n’avait pas pris la place de Ruben. » Dans le creux de son ventre, il sent alors comme un poids se former doucement. Ses poings se ferment soudain, son souffle devient court. L’amie de Velvet lui jette un coup d’œil interrogateur, mais Velvet reprend la parole avant même qu’elle ne puisse lui demander si ça allait. « Aucune chance qu’ils s’en sortent. Ni l’un, ni l’autre. Vous n’êtes pas d’accord ? » C’est à ce moment là que Ruben s’était levé. Ses jambes s’étaient déplacées sans qu’il ne leur ordonne, et il avait pivoté pour se retrouver en face de Velvet. C’est à ce moment là, que son poing avait fendu l’air et qu’il s’était écrasé contre le nez stupide de ce stupide Velvet, fermant au passage sa stupide bouche. Il entendit le craquement de l’os, sous ses phalanges, et le poids dans son estomac s’envola dès l’instant où il atteignit ses oreilles, comme un requiem. « Ferme ta gueule, Velvet. » En partant, il avait cru entendre des sanglots que son ancien ami tentait vainement d’étouffer, la douleur trop grande pour même la masquer.
C’était terrible de se dire qu’il avait pu sympathiser avec lui pendant tant d’années ; encore plus de se dire qu’il ne valait pas plus que lui en vérité.

*
Quand Rufus mourut, Ruben était encore seul.
Les volets étaient toujours clos. Ses parents toujours partis. Il ne faisait pas attention à son frère, n’enregistrait pas ses faits et gestes. Autour de lui, il n’y avait que le vide, et les ténèbres. Parfois, il se surprenait à avoir froid, à serrer contre lui ses jambes maigres, comme le faisait Rufus et Heidi au même moment. Comme si les imiter l’aidait à participer. Comme si s’affamer, ne s’octroyer qu’une once de sommeil, lui permettait de monter une garde fantôme inutile, et de ne rater aucune seconde de leur périple.
Quand Rufus enfonça la dague dans le creux de son ventre, que les caméras s’affairaient à filmer le visage pétrifié d’Heidi, à visionner sa tristesse en direct, qu’elle fut enfin récupérée, saine et sauve comme l'avait voulu son frère sacrifié, il ne sut pas quoi faire.

Autour de lui, il n’y avait rien, rien d'autre que le confort du canapé, la brillance du plan de travail de la cuisine, la douceur des rideaux rouges.
Étrangement, ce fut la première fois depuis le début des Jeux, qu’il se sentit vraiment seul.


am i an honest man and true, have i been good to you at all ? oh i'm so tired of playing these games, we'd just be running down the same old lines, the same old stories of breathless trains and, worn down glories.


Quelque chose s’agita près de lui.
Quelqu’un, dans le noir, tirer les draps et faisait trembler le matelas, se cognant parfois à son épaule. Le matelas est plus moelleux que le sien, comme s’il flottait sur un nuage. Il y avait l’odeur aussi, qui était différente de chez lui, un mélange de rose presque insoutenable, diminué pourtant par la fragrance d’un shampooing qui ne semblait pas aussi chimique, créant de doux relents de ce qu’il parvint à identifier comme de la menthe sauvage et de la vanille. Par la fenêtre, encadrée par des rideaux légers, il pouvait voir sans trop plisser les yeux le premier lever de soleil d’automne. L’été était terminé, et avec lui l’exaltation des jeux, le tournoiement des fêtes. Quand il tourna enfin la tête, arrachant son regard du ciel zébré de rouge, les étoiles encore dansantes pourtant, il y avait Heidi, juste à côté de lui. Une mer de roux s’étendait sur son oreiller, et entre ses deux sourcils, la trace profonde d’un mauvais rêve qui avait lieu en ce moment même. Elle ne cessait de tourner et retourner, comme prise d’une folie calme, les dents aussi serrées que ses lèvres. Elle n’émettait aucun bruit. Si elle ne bougeait pas autant, Ruben ne se serait jamais réveillé. Il n’aurait jamais pu la voir, coincée dans un songe terrible, tentée d’y rester peut-être, tant la réalité d’aujourd’hui lui semblait encore plus désastreuse, il pensait. Tentée d’y rester peut-être, parce qu’il se doutait que dans sa tête, Rufus était encore là, bien vivant, luttant sûrement.
Il se redressa rapidement, faisant glisser le drap jusqu’à la naissance des ses hanches, faisant à son tour grincer le lit, mais Heidi ne broncha pas. Elle semblait s’être calmée un instant, le froncement de ses sourcils s’apaisant, la mâchoire aussi détendue, tandis que Ruben était à son tour proie à la tourmente. Dans son esprit, il y a les paroles de Rufus qui dansent, les dernières qu’il lui a dites. Il était censé la protéger, pas l’attirer ici, pas faire ça. Il avait profité d’elle, entaillé sa promesse. C’est presque dur de remettre en ordre les événements d’hier dans sa tête, comment il était venu chez elle pour lui dire au revoir, avant qu’elle ne parte pour la capitale, encore, et pour lui dire qu’il devrait s’en aller, aussi, pour le district sept, le temps d’un stage. Lui décrire ses débuts de sa formation, venir aux nouvelles, surtout, veiller sur elle juste une heure, deux même si elle se montrait bavarde ? Mais quand il avait franchi la porte, il avait senti l’aura étrange qui émanait d’elle, l’air songeur qu’elle avait, l’oreille à peine tendue quand il lui parlait, les phrases courtes qu’elle offrait à ses questions, jusqu’à ce que finalement, ses lèvres s’écrasent sur les siennes, le coupant en plein dans sa phrase… Etait-ce lui qui était monté à l’étage, elle qui lui avait tiré la main vers là-bas ? il ne se souvenait plus.

Il se souvient par contre du goût désespéré qu’avait eu tout ça, elle et lui. Il y avait eu ce goût sucré que laisse le désir, mais l’effet qu’abandonne aussi les cendre sur la langue, les cendres même d’une malsaine nécessité.
Il fit valser ses jambes hors du lit, enfila ses vêtements avec une rapidité qui le dégoûtait. Heidi ne bougeait plus, et il se surprenait à vérifier qu’elle ne soit pas déjà réveillée. Il passe une main dans ses cheveux avec nonchalance, presque angoissé. Il aimerait même en fait qu’elle se réveille, qu’elle lui hurle dessus, mais au fond, il se doute qu’elle pensera que c’était une erreur, et que dans sa jolie gentillesse, elle ne lui en voudrait pas. Mais ce n’est pas son pardon à elle qu’il veut, qu’il cherche comme un possédé, en fait. Il en vient à cette conclusion lorsqu’il referme la porte de sa maison trop fort, persuadé maintenant qu’Heidi est bien réveillée. Que ses yeux clairs sont sûrement fixés vers le plafond blanc de sa toute nouvelle chambre aux richesses capitolines, et il songe aussi que ses membres sont encore tétanisés comme il a pu lui-même l’expérimenter à la fin de ses propres cauchemars, tandis qu’à cet instant même, les siens s’activent hors du village des vainqueurs, le pas lourd mais courant presque, l’air frais du premier jour d’automne lui fouettant agréablement le visage.

Il la protégerait mieux plus tard. Quand il aura enfin revêtu l’uniforme aussi blanc que la neige. Qu’il aura enfin le poids qu’il peut avoir.
 



Dernière édition par Ruben Lancaster le Ven 14 Fév - 18:44, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyVen 31 Jan - 5:13

Le titre, le pseudo, l'image, l'avatar... gosh.

BIENVENUE PARMI NOUS EN TOUT CAS :lit: :lit: :lit: :bave: :bave:
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Jo-Beth Lowry
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyVen 31 Jan - 18:22

    omg cet avatar + ce pseudo + ce scéna  :bave: :bave: 
    bienvenue  :love: (au 2 on est tellement hot  :fuckyeah: )
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Telly Rowling
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyVen 31 Jan - 19:45

aaaaah je plussoie mes vdd tout est bon, je valide What a Face  :waii: :prostern: 
rebienvenue chez toi  :loana: 
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Arès Bryskers
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 1 Fév - 19:20

dylaaaaan  :red: + SHOUT INTO THE VOID. 1202516888 
au district deux en plus, il nous faudra un lien :waii:

bienvenue sur le forum I love you
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Svethel A. Weiss
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 1 Fév - 22:28

bienvenue encore I love you
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 1 Fév - 23:35

:red: :waii: :brille: :lit: :love2: :bave: :dead: + SHOUT INTO THE VOID. 685712782 + SHOUT INTO THE VOID. 4206590954
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 1 Fév - 23:42

skylar + que de compliments rholala, je t'aime :red: merci beaucoup :lit:
jo-beth + j'adore ton pseudo, truc de fou Arrow merci beaucoup à toi (et vive le deux ouais, ils peuvent pas test :fuckyeah: )
telly + :mdr: :mdr: alors si tu valides, je respire mieux What a Face merci, t'es trop belle avec Maisie quoi, la classe :héé:
arès + logaaan + SHOUT INTO THE VOID. 468713139 + SHOUT INTO THE VOID. 468713139 (moi aussi je peux fangirler, oké Arrow ) un lien oui, obligé, entre beaux gosses qu'on est  :héé:  :red: merci I love you
svethel + MERCI (je te n'aime) I love you
heidi + MY LOVE + SHOUT INTO THE VOID. 468713139 le soleil de ma vie de mes jours et même de mes nuits :héhé: (c'est plus compliqué mais osef Arrow ) notre lien il va déchirer le string de la présidente What a Face :lit: :lit:
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Svethel A. Weiss
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 1 Fév - 23:59

te amo aussi I love you
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyDim 2 Fév - 0:02

bienvenuuuue :love2: bonne chance pour ta fiche et puis dylan :bave: :lit:
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyDim 2 Fév - 7:29

Bienvenue! :love2: Les pacificateurs vont gouverner Panem :fuckyeah:
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Ruben Lancaster
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyDim 2 Fév - 13:29

svethel +  :pervers:  :pervers:  :pervers: 
violet + aussi belle que ta soeur hein  :gniibis: merci ma jolie :red:
eireann + trop  :fuckyeah:  on va botter leurs fessiers à tous là :fuckyeah:(nous faudra un lien  :love2: ) merci  + SHOUT INTO THE VOID. 685712782 
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Skye K. Ainsfield




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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyVen 7 Fév - 18:46

bienvenue sur oggy beau gosse.  :fuckyeah: :aux: 
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Eddard S. Brooks
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 8 Fév - 12:16

Bienvenue dans le club des beaux gosses d'OGGY :loana:
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 15 Fév - 14:39

T'écris tellement bien, omg :dead::red: En tout cas, d'un point de vue administratif ça va, y'a plus qu'à attendre le feu vert de Heidi! :fuckyeah:
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Ruben Lancaster
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptySam 15 Fév - 17:28

:bril: rho c'est gentil, merci beaucoup  :fire: 
ça roule  :red: 
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Heidi Breckenridge
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyLun 17 Fév - 13:14

LA FICHE EST TROP PARFAITE  :waii: :brille: :dead: :bave: :héhé: + SHOUT INTO THE VOID. 4206590954 :love2: :fire: 
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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyJeu 20 Fév - 17:41

T'es validé mon padawan! :fuckyeah:



te voila validé !
bienvenue a panem

Félicitations, te voila enfin validée ! Rithels n'a pas pu se déplacer en personne, je me charge donc d’accueillir les nouveaux citoyens. Avant de te lâcher dans la nature, il faudra tout d'abord aller faire un tour dans la partie de gestion du personnage, et poster sa fiche de liens ici et son journal de rp là. Une fois chose faite, c'est à l'administration qu'on devra s'attaquer. Tout d'abord, il faudra recenser ton personnage dans ce sujet quel que soit son groupe ou son âge, tout le monde y passe. C'est ensuite au tour des potentiels tributs de se regrouper ; direction ce sujet pour recenser vos tesserae. Enfin, pour les personnages qui touchent de près ou de loin les Jeux (mentors en service, hôtes, préparateurs), il faudra se recenser ici. Pour les personnages qui auraient perdu des proches, il faudra le signaler ici pour les ajouter au sujet des Vainqueurs. Tu pourras ensuite commencer à RP, hourra. Enfin, on t'attend avec impatience sur la chatbox, mais aussi dans le flood par ici. Bienvenue à nouveau et très bon jeu sur OG I love you

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Violet E. Weiss

Violet E. Weiss


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MessageSujet: Re: + SHOUT INTO THE VOID.   + SHOUT INTO THE VOID. EmptyJeu 20 Fév - 20:25

j'arrive 3 ans après la guerre mais BIENVENUUUUUUUUE :waii: :love2:
dylan :red: :lit: lit: :pervers: :gniibis:
et j'ai pas lu ta fiche en entier (désolée  :bril: ) mais si Ruben a voyagé y a ptêtre moyen qu'on se trouve un lien :gnii: (et puis violet a techniquement vu tous les districts pendant la tournée du vainqueur + SHOUT INTO THE VOID. 3016115655)
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