Présidente Rithels power is really strange
❖ PSEUDO : osis gloriam. ❖ DOUBLE COMPTE : ptolemea. ❖ CREDITS : cranberry. ❖ MESSAGES : 275 ❖ STATUT CIVIL : mariée à la nation.
| Sujet: ➜ LE DÉFILÉ Lun 21 Oct - 21:39 | |
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la parade They going to love you. Le public frémit d'impatience. C'est le jour de la parade des tributs. Le jour où l'on pourra découvrir les tributs, les observer dans des magnifiques costumes crées par les stylistes. Les habitants du Capitole pourront commencer à parier sur le futur gagnant, ou bien jouir du spectacles des jeunes des districts qui se montrent au monde richement vêtus. L'hymne résonne dans le Grand cirque. Tous les habitants sont devant leurs écrans. Personne ne ratera ce spectacle.
Les habitants du Capitole commencent à exulter lorsque les premiers tributs sortent et se montrent au monde. Les quatre tributs du district un sont couverts de diamants. Les garçons brillent de nuances bleutées tandis que les filles rayonnent d'éclats rose et rouge. Les lumières du Capitole les font paraître encore plus brillants, alors que leurs couleurs subliment leur plastique, ravissent le public et le Grand Cirque tout entier. Rien qu'en les regardant, on peut voir en eux la spécialité de leur district, les objets de luxe. Tirés par deux magnifiques chevaux blanc, ils avancent en souriant et en saluant le public qui applaudit et crie à s'en crever les poumons. Le district un a mis la barre très haute cette année. Alors que le carrosse continue d’avancer, celui du district deux entre dans le Grand Cirque.
Et comme prévu, l'innovation est à la hauteur de ce qu'on attendait des Capitoliens pour le district qu'ils apprécient le plus. Comme chaque année, le Deux se révèle à la hauteur de ce qu'on attend lui. Les quatre tributs font sensation, debout sur leur char en métal brillant, tiré par deux superbes chevaux gris. Cette année, leur styliste n'a pas chômé, et a su faire preuve de beaucoup d'originalité. Ainsi, les hommes sont habillés d'une armure entièrement faite de pierres grises et noires scintillantes, tandis qu'une robe de ce qu'on pourrait penser être de la poussière de roche, flotte le long des courbes fines des tributs féminines. Transformés en véritable créatures de pierres, les hommes agitent les bras en poussant des cris de guerres, ce qui paît au public, pendant que les femmes le saluent en affichant leur plus beau sourire.
Puis le char du district trois entre en scène, mais il est complètement vide. Les applaudissement s'évanouissent progressivement tandis que les chevaux blancs continuent de tirer le carrosse. Tout le monde se demande ce qui se passe lorsqu'ils sont coupés dans leur pensée par le bruit d'une grosse explosion. Et ils poussent tous un cri de stupeur quand ils se rendent compte qu'à la place du char, se trouve désormais un énorme nuage de fumée noir qui continue d’avancer. Mais rapidement, la fumée en question s'envole et les quatre tributs du district trois apparaissent, comme par magie, simplement vêtus d'une longue blouse blanche qui traîne derrière eux, ouvertes sur le devant, laissant entrevoir leur corps nu. Les applaudissement reprennent de plus belle, et le district trois reçoit l'innovation qu'il mérite grâce à cette mise en scène.
Puis vient le tour du district quatre. Cette année non plus, les styliste n'ont pas lésiné sur les moyens, puisque ce sont deux chevaux couleurs océan qui tirent un char à la forme d'une grosse vague qui semble on ne peut plus réelle. Et les tributs sont tout autant à en couper le souffle. Les hommes sont torse-nu et portent un filet autour de la taille, ornementé de coquillages pour cacher leur partie intime. Sur leur tête siège une couronne dorée, et dans leur main réside un trident fumant. Mais le plus impressionnant est encore la grande cascade dans leur dos, qui leur sert de cape. Evidemment, les femmes ne sont pas en reste, et ont le droit à quelque chose de plus original. Leur corps est complètement recouvert de sable, qui brille sous les lumières du Capitole, et dans leur dos se dresse la même cape que les hommes.
Quand le char du district cinq entre dans le grand cirque, tiré par deux beaux chevaux bruns, les Capitoliens remarquent qu'il n'est pas construit comme les autres. En effet, ce dernier est érigé sur deux étages, et sur chaque plateforme se trouvent deux boites rectangulaires à taille humaine, reliées les unes aux autres par des circuits électriques. Dans ces boites se trouvent les tributs, droits, immobiles, têtes baissées, habillés d'une combinaison complètement noire. Ce n'est que quand un grand éclair frappe le char que les combinaisons se mettent à briller d'une lumière jaune. Le carrosse continue d’avancer, et plusieurs éclairs s'y abattent lors de la traversée, changeant à chaque fois la couleur de la combinaison.
Pour le district 6, c'est un char très original qui avance dans le Grand Cirque, puisqu'il est entièrement fait de rouages, de mécanisme qui semblent le faire fonctionner tout seul sans que des chevaux n'aient besoin de le tirer. Et les tributs semblent faire partie intégrante de cette machine, puisqu'ils sont habillés, et maquillés de la même façon. Le résultat est si réaliste qu'on ne dirait même plus des humains, mais véritablement des robots. Une parade réussie, pour un district sous-estimé.
Ce sont des chevaux blancs qui tirent cette année le traditionnel chariot de bois du district sept. Pour cette édition spéciale, les stylistes on choisi de revisiter certains de leurs costumes les plus marquants. Les spectateurs n'ont pas de mal à reconnaître la robe quatre saison : elle était à l'entrée fleurie comme au printemps, puis, faite de feuilles vertes représentant l'été avant que ses parures prennent des couleurs automnales et s'envolent, laissant les tributs vêtues d'une simple combinaison couleur terre. Ils se rappellent également avec facilité la tenue des mâles, portée pour la première fois lors de l'édition remportée par Violet Weiss : une grande feuille de chêne ceinture simplement la taille des garçons, cachant une partie de leur torses et de leurs cuisses. Le dernier clin d’œil au passé se trouve dans la coiffure des adolescent, où on a posé des extensions capillaires blanches, un simple rappel à la dernière gagnante du district.
Les exclamations fusent pour accueillir le char du district huit, qui honore comme chaque année sa spécialisation dans la couture. Les chevaux portent de riches pardessus multicolores composés de différentes matières. La tenue des tributs est confectionnée selon la même idée : les jeunes femmes portent de lourdes robes manufacturées rappelant une Renaissance oubliée. La traîne de celles-ci s'étend sur plusieurs mètres et volette dans le vent, loin derrière le char lancé à toute allure. Les coiffes sont hautes et grandioses. Le vêtement des tributs masculins est un brin moins imposant ; de simples costumes trois-pièces cousus dans différentes matières - satin, velours, feuilles d'or, dentelles. La diversité de l'activité du district huit est parfaitement représentée. Il semble que des mois de travail aient été nécessaires pour concevoir ces sublimes vêtements dont les multiples détails attestent de la minutie des ouvriers au service du styliste.
C'est désormais au tour du district neuf d'être mis à l'honneur. Et s'il est parfois moqué pour ses costumes déplorables et ingrats, ce n'est pas le cas cette année, bien au contraire. De sublimes étalons baie traînent un chariot tout de foin revêtu. Sur ce dernier se tiennent les quatre tributs dont les tenues évolutives attirent les acclamations. Tous, garçons ou filles, portent de longues toges tissées avec des épis de blé vert. Plus le char avance, et plus les brins se développent, germent jusqu'à devenir dorés. Les quatre tributs ont la peau recouverte d'une poudre dorée, leurs cheveux sont teints en blond et des extensions ont été posées sur ceux des garçons. Les quatre gigantesques chevelures sont portées par le vent, donnant une impression de légèreté impressionnante. Sur le sommet de leur crâne est déposée une couronne de blé. Le soin du détail a été apporté à la tenue, puisque chaque tribut est doté de lentilles dorées. Leur visage est maquillé de nuances orangées et brunes. Les quatre créatures rayonnantes saluent la foule, lumineuses, répandant une fraîcheur divine.
Les applaudissements se muent en rires déployés lorsque le district dix entre en scène. Ce ne sont pas des chevaux qui tirent le char, mais des ânes ! Cependant, ce n'est pas le plus étonnant, non, loin de là. Car sur le char est disposée une sorte de grande baignoire en bois remplie de boue. A l'intérieur se tiennent les quatre tributs. Régulièrement, ces derniers glissent dans la boue, s'échouent vulgairement à quatre pattes dans la baignoire, se relèvent péniblement. Les jeunes filles sont déguisées des pieds à la tête en vaches, le point d'attention étant mis sur leur poitrine dotée de larges pis. Les garçons ne sont pas moins ridicules, engoncés dans des costumes de porcs. Un fond musical résonne, diffusé par des hauts parleurs disposés à chaque coin du chariot : "meuh, meuh" en alternance avec "grouic, grouic". Ce n'est pas cette année que le district 10 rayonnera ; le styliste semble avoir pris le parti populaire de considérer cette contrée comme un pays de barbares bestiaux.
L'entrée du char du district onze fait taire les rires et alimente les applaudissements. Cette année, c'est toute une mise en scène qui a été créée pour honorer le district de l'agriculture. Le styliste semble s'être dépassé pour offrir un spectacle grandiose ! Le char est en effet une représentation de la flore luxuriante qui recouvre le district concerné. Plusieurs arbres sont disposés sur un épais tapis d'herbe, et les tributs se balancent d'un palmier à l'autre grâce à des lianes en poussant des cris tribaux. Les jeunes hommes sont vêtus d'un simple pagne en vieux tissu brun - dévoilant leur plastique avantageuse -, leur peau est salie par de la terre, et leurs cheveux semblent emmêlés. Les jeunes filles ont le droit au même costume, agrémenté d'un soutien-gorge de la même matière. La foule semble captivée par ces quatre jeunes sauvages qui se balancent d'arbre en arbre quand soudain, un drame se produit. L'un des tributs masculins ne parvient pas à s'accrocher au palmier qu'il convoitait et chute brutalement en lâchant sa liane. Il atterrit sur le sol du grand cirque au terme d'un vol plané de plusieurs mètres et les cris de terreur résonnent : le public est bouche bée. L'effroi atteint son paroxysme lorsque l'une des roues du char écrase la jambe du pauvre malheureux étendu inerte au sol. Mais tout à coup, le garçon se relève et déclenche les hurlements de rire du public lorsqu'il se met à courir en boitant pour rejoindre son char qui continue d'avancer. Il n'y parviendra qu'après avoir couru plusieurs dizaines de mètres. Voilà un événement que les Hunger Games n'oublieront pas ! On reparlera pendant de nombreuses années de cette chute qui aurait pu être dramatique. Le district onze aura marqué les esprits d'une manière inattendue.
Le passage du district douze se fait dans une indifférence teintée d'ennui, le public commentant à grands éclats de voix la chute du tribut du district onze. Des chevaux noir de jais traînent un grand wagon à charbon. Les tributs qui s'y tiennent sont pourtant très élégamment vêtus ; on sent que les stylistes se sont dépassés pour être à la hauteur de cette Expiation. Tous les quatre portent une grande robe difforme noirâtre qui, au fil de l'avancée du char, étincelle d'éclats argentés. Leur peau est teinte en noir à l'instar de leurs iris. Leurs cheveux sont lissés et coiffés en arrière, leur donnant une allure inflexible. Ils saluent la foule avec froideur et stoïcisme, s'attirant peu d'acclamations. | |
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