(hansel) someone we recognize

chapter on

l'enfance, là où tout commença.

Depuis toute petite, je n'ai qu'un seule rêve : ne plus vivre dans un district pauvre ou du moins ne plus être au même rang que le reste de ma famille. Ma famille, parlons-en. Nous n'avons jamais manqué de rien et étant fille unique, j'étais ce que l'on pourrait qualifier "enfant gâtée". Mes parents éprouvaient énormément d'affection à mon égard et je les remercie encore aujourd'hui pour cela, ils m'offraient tout ce que je voulais même si les cadeaux que je convoitais étaient hors de prix. Ils étaient indifférents, du moment que j'étais contente et qu'ils me faisaient plaisir : ils étaient heureux également. Le district deux, celui de la maçonnerie et des pacificateurs. A cette époque, j'avais la tête dans les nuages, rêveuse et je n'avouais pas la réalité, refusant d'admettre qu'un jour je ne pourrais pas être fortunée. Lorsqu'on me demandait ce que je voulais faire de ma vie, je répondais « Je veux être princesse au Capitol ! » Ce qui, bien évidemment, cela parait idiot : il n'y a pas de princesse là-bas, du moins, pas réellement. J'avais bien envie de leur répondre que les gens du Capitol étaient parfois plus riches que les princesses que l'ont peut voir à la télévision, mais je m’abstenais, de peur de me faire taper sur les doigts.

chapter two

adolescence, drôles de songes & passée.

Durant mon adolescence, j'ai eu comme qui dirait une période rebelle. J'ai fugué et passé des journées entières dans la foret. Les nuits étaient rudes et je ne dormais jamais au même endroit, afin que l'on ne me retrouve pas et qu'on ne me piste pas. A cette époque fuguer me paraissait être la meilleure solution pour ne plus entendre mes parents me crier dessus, me dire que je n'étais pas à la hauteur de leurs espérances, que je n'étais bonnes à rien et que l'adolescent n'était qu'un pousseur de soupir. Je commençais à croire que ce qu'ils disaient été vrai, mais j'en avais plus qu'assez de les voir crier et à force je n'entendais même plus ce qu'ils me disaient. Pour quelles raisons j'avais fugué ? Une dispute, encore une fois. Évidemment, j'étais jeune et naïve, je croyais pouvoir fuir pour arriver au Capitol et devenir dix fois plus riche et célèbre. Au final, de peur que les pacificateurs me retrouvent et me fasse subir les pires tortures, je suis retournée sur mes pas. Arrivant chez moi, j'avais réellement peur de la réaction de mes parents, mais en réalité ils étaient morts d’inquiétude et ils me cherchaient partout. Ils m'ont pris dans les bras et m'ont serré, c'est à ce moment que j'ai compris qu'il n'y avait rien de plus fort que l'amour d'une famille unie.  

chapter three

maintenant, passage à l'âge adulte.

A présent, j'étais adulte. J'avais pris ma vie en main, j'avais quitté la maison de famille pour m'offrir une belle et grande maison, enfin grâce à l'argent de mes parents. Mon père étant maçon, il gagnait beaucoup et ma mère était vendeuse de produits de luxe, donc elle récoltait également beaucoup d'argent. Je n'étais pas une habitante du Capitol, mais j'étais devenue pacificatrice. Avec le temps, je m'étais forgée un avis sur la politique, les élections et même sur les jeux de la faims. Je croyais que c'était quelques choses d'horribles, d’infâme, mais finalement c'était nécessaire pour calmer la révolte. Suite à cela, j'avais pris des initiatives et j'avais décidé de devenir Pacificatrice, afin de faire régner la justice, l'ordre et la clémence. Je n'étais plus du côté des districts, ses pauvres habitants de Panem. J'étais à présent du côté des Capitoliens et je ne changerais pas. J'étais hautaine et sûr de moi à ce sujet. Faire partie des justiciers de Panem me faisait me sentir plus forte, plus avantagée et supérieur aux autres. J'aimais ça.