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| (LIBRE) Δ you're a freak. | |
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A. Candor Lockhart capitole ❖ faste & grandeur
❖ PSEUDO : oks. (auxane) ❖ DOUBLE COMPTE : romeo-v ylfaneor. ❖ CREDITS : broccoli pie. ❖ MESSAGES : 107 ❖ STATUT CIVIL : célibataire.
| Sujet: (LIBRE) Δ you're a freak. Mar 24 Sep - 19:09 | |
| Çà sert à quoi tout ça? Çà sert à rien. Une épave. Ce n'est rien qu'une épave. Candor déambule dans les rues du capitole, mais elle ne voit rien autour d'elle, tout est flou, tout semble loin, tout est troublé par ses larmes, et puis aussi, par sa vision pas nette. Elle a perdu ses lentilles quelque part, et de toute façon, l'alcool dans ces cas là, ça pardonne pas. Elle trébuche, elle zigzague, faudrait peut-être que quelqu'un l'arrête, qu'elle se rende compte qu'elle s'affiche et qu'on la filme, qu'on se moque d'elle et qu'on la juge. Ta gueule! Mais ferme là! FERME LA PUTAIN! qu'elle balance bêtement, à tout ceux qui essayent de la raisonner. Si on l'approche, elle crache, elle sort les dents, parce que ce qu'elle veut c'est qu'on la laisse tranquille. Elle a besoin d'être sauvée, mais elle, elle croit qu'elle a besoin d'être achevée. M'approche pas, connard! Une main se pose sur son épaule, elle pose les yeux sur ce visage, sans parvenir à mettre un nom dessus. Connait-elle cette personne? Peu importe. Elle ne connait plus personne. Elle ne voit que lui, ce sombre idiot d'ex mari, et elle revit en boucle cette rupture insolite. Ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent en boucle, et ce même mal absurde qui résonne tout en elle. Pourquoi tu m'as fait ça... Deux heures, une nuit, deux mois, un an, combien de temps s'est-il passé depuis qu'il l'a laissé tombée. Au fond d'elle même, elle le sait très bien, parce qu'elle compte les couchés du soleil. Presque trois mois. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a jamais tenté de la retrouver. Erys est un salop! Elle tente de s'en convaincre, mais décidément rien y fait. Elle aime cet homme dont elle était la femme depuis sept ans, et avec toute la haine qu'elle porte envers cette sombre idiote plus jeune qu'elle qui l'a remplacée, elle pourrait refaire le monde. Alors elle boit, pour oublier, pour vivre, et elle attend, cette lueur d'espoir, ce moment où elle comprendra que le monde ne tourne pas autour d'un homme.
Son regard se pose à nouveau sur la personne en face. Elle voit les yeux d'Erys, son sourire, ses cheuveux, elle sent même son odeur, mais peut-être aussi qu'elle l'imagine. Aide moi.... dit-elle, suppliante. Elle sait qu'il n'est pas là. Il ne l'aidera plus jamais. Mais quelqu'un d'autre est là, et elle s'évanouit dans ses bras.
(ce sujet est libre, venez sauver ma Candy ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (LIBRE) Δ you're a freak. Mar 24 Sep - 19:31 | |
| Il ferme les yeux, se masse les paupières. Il soupire, l’espace de quelques instants, adossé à l’un des murs si propres et si entretenu du Capitole. Que fait-il encore là ? Pourquoi donc n’a-t-il pas encore pris le train pour rentrer au District Quatre ? Il se sent vaseux, empoté. Ses yeux se rouvrent, ses prunelles céruléennes vagabondent autour de lui. Comme s’il n’était pas suffisamment handicapé par sa vision, l’alcool la lui obstrue encore davantage. Cependant, à force d’en ingurgiter, il a pris cette tendance à trouver ses marques, même à une dose certaine dans le sang. Les gens passent, malgré l’heure avancée. Il ne se soucie pas d’eux, et se moque bien de leurs occupations ; les Capitoliens n’en ont que peu, à part ripailler à longueur de journées, tout du moins le croit-il. Il voudrait rentrer chez lui. Mais aucun train ne le ramènera, pour le moment. Il s’est arrêté pour boire un coup. Et il a bu. Trop bu. Il lui faut récupérer. Recouvrer ses esprits. Rien qu’un instant. Rien qu’une petite seconde.
Des cris attirèrent soudain son attention. Ses cils battirent lentement, tandis que ses yeux se braquaient sur la silhouette folle et brumeuse qui semblait insulter la bonne moitié des passants présents. L’espace d’un instant, il grommela. Sa main passa sur ses traits fins mais carrés, alors qu’un long soupir passait le pas de ses lèvres. Il ne se désintéressa bien rapidement d’elle. La soif se faisait ressentir. Et il aurait bien repris un petit verre. De nouveaux cris. Des exclamations ponctuées d’insultes. Ses prunelles se posèrent à nouveau sur la jeune femme, plus froides cette fois-ci. Elle s’était suffisamment rapprochée pour qu’il puisse la voir assez nettement ; il la dévisagea lentement. Pas un instant son cœur ne se serra, pas même lorsqu’il ressentit la détresse et l’ivresse de cette si belle créature. Ses cheveux roux endiablés, flottant autour d’elle. Ses traits fins et longilignes, cette voix offusquée et saoule. Il se décolla du mur, poussant sur la surface plane pour avoir l’élan suffisant à quelques pas à peu près stables. Il posa sa main sur l’épaule de la jeune femme, tandis qu’elle passait à son niveau. Un instant, elle se retourna. Leurs regards se croisèrent. Il ne dit rien. Serra les dents, sans même savoir ce qui lui avait pris. Les pensées vagabondes. Le cœur lourd. Il ouvrit les lèvres pour lui dire quelque chose. Mais quoi ?
Trop tard. Un murmure gémissant, tandis qu’elle s’affaissait. Il poussa un grognement de surprise, non sans la rattraper, petite plume délicate, oisillon fragile. « Nom de … » Il ne termina pas sa phrase, soupirant légèrement. Les regards s’étaient braqués sur eux, remplis de jugements hâtifs et méprisants. Il n’avait rien d’un Capitolien. Il ne les voyait pas, mais les sentait sans aucun problème. Un léger soupir. Ses bras passèrent autour du corps de la jeune femme tandis qu’il la tirait quelque peu à l’écart. L’un finit par se caler sous ses épaules, l’autre par attraper le creux de ses genoux. Il l’approcha du mur, lentement. Longea celui-ci, ignorant le poids non négligeable tout de même de son précieux fardeau. Il la déposa finalement, un peu plus loin. Au calme. À l’abri des jugements et des murmures. Pour le moment. « Hé. » Ses doigts tapotèrent doucement la joue de la jeune femme. Il ignorait comment s’y prendre. Réanimer les gens, c’était pas son truc. Il leur avait plus ôté la vie qu’autre chose. « Allez, debout. » Il soupira. Ses prunelles abîmées ne se détachaient pas de la jeune femme. De sa chevelure rousse. De ses traits doux.
Fallait-il toujours que les anges voient leurs ailes brûlées ?
- HJ :
J'espère que ça dérange pas que je sois pas Capitolien, mais ça m'a donné un coup d'inspi :gaa:Sinon je supprimerais.
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| | | | (LIBRE) Δ you're a freak. | |
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