❖Our minds are troubled by the emptiness.Elle souriait. Elle riait. Les traits de son visage s'étirait à chaque parole du blond à ses côtés. Ils arrachaient doucement les feuilles de blé les décimant dans le panier en paille, maculant leurs rires, d'une touche de sérieux lorsque que les pacificateurs surveillaient leurs travaillent et se retrouvait près d'eux. Rire permettait aux deux enfants d'oublier la dure réalité, plongeant dans un rêve destiné à calmer la peine et la peur des deux enfants. Saja n'a à peine que douze ans et son frère Scorpius neuf. Ils sont si jeunes. Si innocent. On en oublierait la peine qu'ils ont, chaque jour. Ils oublient ensemble, le malheur de la vie, bercé par une mère absente le soir, qui se balade sur un trottoir et attend qu'un homme ou une femme l'accoste pour retirer le butin de celui-ci et gagner de l'argent avec de la chair. Saja a rapidement compris que sa mère faisait ce métier pour sauver sa famille, mais ce n'est pas pour autant que ce métier l'a dégoûte. Et si elle savait ce que l'on faisait au gagnant beau et séduisant, elle s'en mordrait les doigts. Elle n'avait pas conscience du mal qu'on faisait dans ce monde. Elle savait la peine du peuple, la colère qu'on enfouissait pour soit. Mais Saja restait forte, ne vendait pas son âme à un capitole. Elle restait là, captivée par des idéaux de libertés cachés, souriant à la vie et à sa famille. Elle n'avait qu'un frère et une mère. Elle berçait son frère d'innocence pendant que sa mère enlevait sa pureté. Elle mentait, pour garder le sourire. Elle se mentait à elle-même. Saja n'a jamais connu de figure paternel. Ignorant qui il est, elle a toujours voulu en savoir plus tout en sachant que sa mère ne vendait pas son corps à l'époque où elle tomba enceinte de Saja puis de Scorpius.
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La grande hôtesse se tenait debout. La mascarade dans ses faux-cils faisait frissonner chaque enfant qui osait s'approcher. Saja tenait la main de son frère. C'était la première fois qu'elle allait participer à la moisson. Sa mère était là. Elle l'a regardé, le sourire aux lèvres, mais la boule au ventre. Saja ne stressait pas. Du moins, elle n'en trouvait pas la force. Elle avait pris un grand nombre de tesserae pour nourrir son frère. Mais plus pauvre était la vie de certain. On avait toujours vue la jeune fille avec cette joie de vivre et son sourire encrée sur son visage d'enfant. Elle ne connaissait rien à la vie. Rien qui laide à apprendre la vie. Elle embrassa son frère et sa mère, souriant fortement avec une maîtrise de ses émotions. Elle entendit passer un «
ça ira ma fille. » de la part de sa mère. Entendre la voix de la femme qui représente votre espoir, pour vous soutenir, lui donnait une force mentale à sa façon. Elle fit la queue et son doigt s'imbiba de sang quand on l'a piqua. Elle regarda autour d'elle les enfants se disposer d'une certaine façon. Elle observait la richesse de certain et la pauvreté d'autres dans chacun des accoutrements présents. Elle ne portait qu'une petite robe d'un colorie bleu pastel et deux tresses ondulantes qui lui font ressembler à un caniche. Saja avance doucement, malgré la peur qui lui ronge de l'intérieur. Elle ne remarque pas le film inaudible qui passe devant ses yeux et voit l'hôtesse s'approcher d'un bol transparent avec les inscriptions de toutes les jeunes filles du district. Tu fermes les yeux avant qu'elle ne commence sa phrase. «
Et notre première tribut pour les vingt-quatrième est ... Silence ... Suspens ...
Saja Fincheamm O'Dell ! » Saja reste crisper. Elle ferme ses yeux, avant de les rouvrir. Les caméras sont alors directement posés sur son visage. Des larmes coulent le long de son visage, puis elle tremble. Saja n'ose bouger alors que l'hôtesse l'appelle d'un geste doux. C'est alors que sort l'un des pacificateurs du neuf. Il aimait bien Saja lui. Il l'a trouvé douce, adorable. Il n'avait jamais rien demandé à cette petite et il fut envoyé pour l'escorter. Il l'a regarda un instant, enlevant toute touche de bonheur de protéger Panem et il fut triste. Saja attrapa sa main, un geste qui pourrait lui coûter la vie. Mais il garda la main de Saja, l'a faisant avancer jusqu'aux marches. Celle-ci grimpa doucement en le regardant. Lui restait près d'elle en bas. L'hôtesse accourut directement vers la douce enfant pour la prendre avec elle. «
Tu es bien jeune Saja, mais qu'elle âge as-tu ? » Saja tremblait. Elle voyait au loin sa mère, à genoux au sol. Pleurant de tous son coeur et hurlant que c'était son enfant, son bébé. Saja regardait son frère aussi. Il pleurait, lui aussi. Et ça ne fit qu'aggraver la peine de la jeune fille. «
Je ... J'ai douze ans. » L'hôtesse écarquilla les yeux, souriant de voir qu'il y aurait une enfant dans l'arène. Saja, elle, baissa la tête et regarda ses larmes mouillées le sol. Elle n'osait plus bouger. Elle vit son co-tribut, un adolescent bien plus fort et vigoureux. Saja avait compris qu'elle allait mourir. Qu'elle allait perdre. Elle perdit espoir, brisant sa jovialité.
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Elle se tenait debout. Les yeux crispés sur la fenêtre sous ses yeux, elle regardait dehors. Elle admirait la beauté si éclatante de son district, celle qu'elle n'avait jamais admiré. Elle restait là. Fixant le réverbère. Les larmes avaient trop coulé. Beaucoup trop que la peau de son visage si mince était sèche. Quand la porte s'ouvrit, elle se retourna immédiatement avant de prendre son petit frère dans les bras. Elle le câlina. Elle vivait chaque instant de ce moment, comme ci ce serait le dernier. Puis sa mère l'a pris dans ses bras à son tour, celle-ci anéantie. Elle les regarda un instant. De ses prunelles, elle découvrait la force mentale qu'elle avait pour se retenir de verser beaucoup trop de larmes. Un pacificateur cogna la porte, alors que les O'Dell n'avait pas parlé. Saja leurs sourit avant de raconter bravement à son frère. «
Ta grande soeur part à l'aventure. Il ne faut pas écouter les messieurs, ni regarder la télé, sinon, ta grande soeur aura des pièges. Il ne faut rien dire. Je vais jouer à un jeu top secret, tu me promets de ne rien dire hein ? » Il secoua la tête, sans comprendre pourquoi. «
Si maman pleure, c'est parce qu'elle se fait bobo, donc tu dois l'a soignée, toi tu ne dois pas pleurer, parce que tu es un garçon, d'accord ? » Elle ébouriffa ses cheveux blonds en souriant avant que sa mère ne l'a sert dans ses bras. À voix basse, elle prononça ses derniers voeux. «
Ne lui dis pas ce qu'il va m'arriver. Promet moi d'être forte pour lui, de lui dire que c'est normal que je m'en aille. Ne pleure pas, je t'en supplie. Je t'aime fort maman. » Puis on les lui enleva. On lui arracha son coeur et celle-ci fonda en larme, pleurant larme après larme. Pourquoi avait-elle été choisi ? Pourquoi le sort était si cruelle ?
❖Hope, because this is the only thing more powerful than fear.Doux liquide au goût amer et encrée dans ce verre, Saja avale son délicieux jus de citron. Assis sur ce petit siège, elle attend tout simplement l'entrée de ce qu'on pourra appeler styliste soit, outil de rénovation de chaque tribut. La porte s'ouvre et une femme souriante au sourire éclatant et d'une jeunesse étrange apparaît sous les yeux de la petite blonde. Saja ouvre grand ses yeux tellement le sourire de cette personne est blanc, tellement ses cils dépassent ses sourcils pour arriver au milieu de son front. Tellement sa chevelure brillait recouverte de paillette rose. «
Je vais vous ressembler ? » C'est tout ce qu'elle a pensée à dire. Seulement ceci. Pauvre enfant, effrayée par toute la modestie et l'excentricité de ce pays. «
Non, toi tu seras plus sobre ma douce. » Saja sursauta aux paroles de celle-ci. Sa voix était si stridente que l'alarme qui prévenait la fin de journée au travail. Elle n'osait contrarier cette étrange chose qui s'activa autour d'elle. Durant un long moment, Saja se fit torturer comme dirait-elle. Elle n'aimait pas qu'on lui brosse les cheveux. Le rendu était époustouflant. Elle se découvrit d'une autre manière. Et si elle avait été comme son père. Si celui-ci n'était autre qu'un capitolien ou un riche et qu'elle aurait vécue ainsi. Dans tant de beauté cachée par un sourire obligatoire. Elle remédia cette pensée rapidement. Saja n'était autre qu'une fille du peuple. Elle n'avait pas le courage d'une battante. Elle n'était autre qu'une vulgaire tribut sans mentor comme beaucoup d'autre.
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Une douce main pale posée sur son bras commence à bouger pour caresser l'enfant encore endormi. Elle ouvre un instant ses yeux avant d'entrevoir une belle blonde de couleur naturelle sans excentricité. «
Saja, il faut se réveiller ... c'est l'heure mon enfant. » Saja ne comprit pas vraiment ce que la femme extraterrestre lui disait. Sa styliste sourit avant de l'a secoué doucement. «
Debout petite fille, c'est l'heure. » Saja fronça soudainement les sourcils, contrariés de ne plus être au côté de Morphée. Elle se releva rapidement avant de regarder sa styliste. «
Megara ... Je ne sais que faire. Je vais avoir une mauvaise note et passer pour une petite débile. Je n'ai aucun talent ... » La styliste éclata de rire avant de se lever, main sur la taille révélant une tenue parfaitement sobre, pour une fois.« Ne cherche pas la petite bête et fait ce que tu as à faire. » Une heure plus tard, Saja se trouvait assise au côté de son co-tribut, assise en face d'un autre tribut attendant la fin. Quand on annonça que c'était à elle, Saja serra les dents avant de passer devant les juges. Il parlait de pluie et de beau temps. Saja tremblait doucement regardant les armes à sa portée. Tout ça juste pour des futurs morts. Elle se demanda rapidement si ces armes servaient pour les précédents morts puis releva la tête. Ils étaient de leurs regards de fers à l'a fusiller sur place. Elle prit dans ses mains une simple corde à sauter et fit quelques sauts. Elle baissa la tête. Non ce n'était pas son échauffement comme le ferait les carrières, c'était tout ce qu'elle savait faire. Les juges ne relevèrent pas un sourcil et ils l'a regardèrent sortir, tête baissée. Saja reprit son chemin vers ses appartements, dépiter de retrouver son étage solitaire, sans aucune joie de vivre dont elle avait l'habitude d'avoir.
❖The worst ones always live.L'enfant se tenait droite. Ses cheveux embelli d'une tresse de blé et d'une tenue sobre, elle se tenait droite les jambes en coton. Megara arriva à grands pas devant elle pour prendre l'enfant dans ses bras lui souriant avec douceur. « «
N'ai pas peur, Ptomela ne va pas te manger. » Saja ouvrit ses lèvres pour faire paraître un petit rire nerveux avant de baisser la tête, signe de peur pour une enfant de douze ans. Sa styliste l'a regarda rapidement avant de comprendre qu'il n'y avait pas que ça et qu'elle devait creuser plus que de rester à la regarder et l'encourager. Elle lui donna un regard insistant qui poussa l'enfant à déballer ce qu'elle avait sur le coeur. « «
J'ai un petit frère de huit ans qui ne comprend pas encore ce que sont les jeux puisqu'à la maison je l'empêche. Je lui raconte que ce n'est qu'une chasse au trésor et qu'il y a des pirates, des méchantes sorcières et pleins de bêtises. Que ce qui ont perdus ne revoient pas leurs familles, mais ne meurt pas. Il croit que je vais faire une chasse au trésor, alors que je vais mourir ... Et il va forcément regarder les interviews, parce qu'il adore Ptomela ... » Saja perdit tout contrôle et des larmes perlèrent le long de ses yeux pendant que la styliste l'a regardée avant de sourire avec douceur. Saja avait l'une de ces douceurs et tendresses enfantine et c'est ce qu'aimait Megara chez elle. Elle passa la main sur sa joue et l'a caressa avec tendresse avant de se redresser. «
Tu ne changeras pas ces questions, mais tu choisiras tes réponses finement et avec réflexion. » Elle lui adressa un autre sourire avant de s'échapper, laissant l'enfant perturbé, attendre son tour.
«
Et on accueille la plus jeune des tributs cette année, Saja O'Dell ! » Saja entra donc sur le plateau télé devant la foule qui gloussa doucement en voyant la bouille de l'enfant. Ptomela, elle, s'attendrit aussi sur l'enfant et l'accueillit avec douceur avant de l'a serré dans ses bras. «
Mais dis-moi donc Saja, tu es très jolie et toute jeune ce soir. J'ai hâte de te voir dans l'arène ! Alors, dis-moi, à quoi pensais-tu le jour de cette moisson ? Pensais-tu que tu allais être LA tribut ? » Saja vit une caméra se rapprocher de son visage et elle tourna la tête vers le public qui lui souriait tendrement. Elle colla ses mains l'une contre l'autre, les plaças devant son genou et rentra sa tête dans son cou, adoptant une position enfantine et attendrissante. «
Et bien merci pour ces compliments. Je vous le retourne, de plus que ma famille adore vos accoutrements. Pour tout vous dire, ce n'est pas étonnant que j'ai été surprise. J'ai pleuré, parce que je ne voulais pas quitter ma famille. Et puis, je suis prête pour la chasse au trésor ... de la victoire bien sûr. » L'interview se passa ainsi. Saja plaçait ces mots à sa guise, quitte à passer pour une immature et fille de huit ans. Son frère lui croira à son baratin, malgré les questions des plus étranges. Elle était comme ça Saja. Imprévisible. Une fois sortie, la styliste l'a prit dans ses bras et l'enfant lui sourit. «
J'ai réussi ! » Cria-t-elle, avant de se jeter dans les bras de celle-ci. Et pour une fois, avant la mort, Saja sourit.
la chanson trop belle
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