a fairy tale without enchanted godmother. (raisa)

chapter on

l'enfance, la plus dure période.

Raisa. Un prénom comme un autre que je n'affectionne pas particulièrement. Svetlana. Le premier prénom de sa défunte mère, elle l'adore et est fière de le porter. Le district dix. Je suis née dans l'un des plus grands districts de Panem, s'étendant sur 180 000km². De nombreux habitants vivent là-bas & seulement le quart de la population a la chance d'être riche. Peut-être que notre district est grand, mais il est également pauvre malgré les ressources qu'il exploite. Généralement, peu de gens finissent fortunés ici, car peu de métier sont accessibles. Mon père était fermier, j'avais l'habitude de côtoyer des animaux et des endroits qui n'étaient excessivement propres. Le hic, c'est que j'étais incroyablement maniaque et perfectionniste, j'avais toujours désiré vivre dans un endroit chic. Depuis toute petite je rêve d'une belle et grande maison. Quant à ma mère, elle a trouvé la mort en me mettant au monde, j'éprouve une forte culpabilité envers moi-même. J'ai l'impression que c'est ma faute si elle est morte. De plus, le reste de ma famille ne cesse de me lancer accusateur. Lors de ma naissance, ma soeur Onasia était âgée de 6 ans et Feodor, mon frère et l'aîné de ma famille avait 9 ans. Durant mon enfance, je n'avais qu'un modèle : mon frère, qui était pour moi un véritable modèle de vertu, de sagesse et d'harmonie. Pour moi, il était parfait. Je me souviens m'amuser avec lui, c'était le bon temps. J'aimais ma sœur également et même avec six ans de différence, nous étions identiques au niveau de notre caractère. Je portais énormément d'affection au reste de ma famille à l'époque.

chapter two

adolescence, drôle de songes & passée.

Sept ans. J'étais encore très jeune lorsque ma sœur a été sélectionné pour participer aux quatorzièmes Hunger Games et elle les a remportés. Grâce à sa sœur, avec qui elle était encore en bons thermes, elle a pu vivre dans le village des vainqueurs. L'argent n'était plus un problème, la nourriture non-plus. Vivre là-bas était pour moi l'un des plus grands plaisirs que j'ai eu dans la vie et cela a amélioré mon quotidien. Je me sens à présent mieux. Je dois avouer que j'ai besoin d'argent pour vivre et non je ne pense pas être jalouse des Capitoliens, non non non. Juste le fait qu'ils aient plus de privilèges que les vainqueurs ou les gens des districts et j'avoue éprouver un petit peu d'amertume envers Onasia, car elle peut s'y rendre et pas moi. Inutile de préciser que j'ai toujours détesté ma vie dans le district dix, je n'ai jamais apprécié la vie que je menais avant la victoire de ma soeur. Naître au Capitole aurait été pour moi la meilleure chose qu'il me soit arrivé. C'est l'une des nombreuses raisons, en plus de la crise d'adolescence, pour lesquelles elle est en conflit avec son père. Lui ne pense pas à l'argent, il est plutôt sincère et fidèle à ses amis, c'est pour cela qu'il continue ses activités en tant que fermier pour apporter son aide à ses amis proches. C'est une chose que je ne comprendrais jamais. Le perdre n'était pas difficile, je ne me suis jamais attachée à personnes, sans compter mon frère Feodor. Notamment à cause de mon fort caractère. Ma soeur a participé aux Hunger Games lors de mes six ans, mais mon frère a participé aux jeux à mes neuf ans, pour le seizièmes Hunger Games. Malheureusement, il n'a pas survécu, contrairement à Onasia. Sa mort fut violente : il s'est fait dévorer par des insectes, publiquement. C'était une véritable horreur de regarder cela. Durant toute la période de l'adolescence, je n'ai fait que me remémoré ses périodes, de mon enfance.

chapter three

maintenant, nouveau départ.

La mort de Feodor reste le drame dont je n'ai jamais réussi à me remettre, surtout cause de ma soeur. C'était de sa faute si mon frère avait perdu la vie, elle n'était pas parvenue à lui sauver la vie. Je veillais à vouer toute la haine que j'avais à l'intérieur de moi à la gagnante des quatorzième Hunger Games. Même si j'étais heureuse de vivre dans la richesse au lieu d'être pauvre, cela ne n'était pas ... assez pour lui pardonner. A mon humble avis, je ne pourrais jamais lui pardonner son acte, car nous avons toutes les deux un caractère extrêmement fort et nous détestons avouer que nous avons tort ou nous excuser. Ce n'était, décidément, pas demain la veille que nous nous sauterions au cou. Nous faisions le choix de nous ignorer, nous étions devenues des professionnels pour s'éviter et d'être amère l'une envers l'autre. Notre père ne cessait de nous crier dessus en nous disant de nous réconcilier, je lui riais au nez, tout simplement. Il pouvait toujours courir et j'aimais me moquer de lui. Après-tout il ne cessait malgré l'amour qu'il me portait, de me reprocher la mort de ma mère. A présent, je me suis jurée de ne plus penser à l'avenir, si ce n'est le fait de rencontrer un Capitolien très fortunée pour mener la grande vie. Partir très loin de ma famille, trouver l'amour et peut-être fonder une famille, qui sait ? J'aviserais.