➜ les armes.

Que ce soit une masse grosse comme la table de cuisine ou le petit poignard dissimulé sous les plis de votre robe, les armes de corps-à-corps englobent tout ce qui suggère une courte allonge pour un maximum de dégâts. Principalement axées sur la défense, certaines, comme le fléau d'armes ou la claymore, ne sont qu'offensives, mais croyez-moi quand je vous dis que votre adversaire se souviendra longtemps de votre affrontement.

❖ Épée : La plus célèbre et populaire des armes archaïques, disponible sous des dizaines et des dizaines de formes différentes. Bien que très simple à manier, la plupart des gens oublient le principal problème de l'escrime : le poids.

❖ Masse/gourdin/morgenstern : La masse est généralement composée d'un poids surmonté d'une longue hampe. Il existe des masses à deux mains comme à une seule et, comme son nom l'indique, elle se base sur son poids considérable pour faire un maximum de dommages. C'est une arme simple à apprendre, mais dévastatrice. Le Morgenstern (ou morning star) est un peu comme sa forme évoluée ; le poids hérissé de piques ajoutent du perforant au contondant, déchirant les tissus et os de l'adversaire.

❖ Haches : Aussi variées que les épées, et presque aussi populaires, les haches passent autant par les petites hachettes de lancer que par les immenses haches de guerre à deux mains. Une arme lourde, parfois plus que les épées, mais bien plus efficace. Toutefois, il est plus complexe à maîtriser cette arme qui requiert une certaine précision. Notez que le district 7 fournit généralement des tributs capables de s'en servir, du fait de sa spécialisation.

❖ Dague/couteau/poignard : Probablement l'une des armes les plus meurtrières pour qui sait s'en servir. Malheureusement, son manque de portée et de poids fait dépendre entièrement le couteau de son porteur, donnant une arme pratiquement inutile en duel pour un novice. Toutefois, si quelqu'un parvient à en connaître les rudiments et techniques, on assiste à la création d'une véritable machine de guerre ; rapide, précis, efficace, le couteau permet en plus d'avoir une deuxième main de libre, et donc de contrôler l'adversaire comme un pantin.

❖ Fléau d'armes : Sorte d'évolution du Morgenstern. Ici, le poids hérissé de pics est retenu à la hampe par une solide chaîne de métal ; on la fait tournoyer avant de l'écraser brutalement sur l'opposant. Très difficile à manier, celui qui y parvient devient toutefois un véritable danger, même si très lent. Les habitants des districts Neuf et Onze ont probablement quelques notions naturelles avec le fléau, étant à la base un instrument agricole.

❖ Serpe/faucille : Un court manche surmonté d'une lame recourbée. La serpe est plutôt aisée à manier, mais n'inflige pas vraiment de dégâts considérables. Sa forme de croissant permet cependant des décapitations propres et efficaces à qui sait s'en servir. Les habitants des districts Neuf et Onze ont probablement quelques notions naturelles avec le fléau, étant à la base un instrument agricole.

❖ Faux : Version géante de la serpe, la faux est toutefois plus compliquée à manier, bien que plus léthale. Pour l'image, c'est l'outil qu'on attribue à la Grande Faucheuse (d'où son nom, duh). Les habitants des districts Neuf et Onze ont probablement quelques notions naturelles avec le fléau, étant à la base un instrument agricole.

Avouez, vous aussi vous trouvez que les armées dans le Seigneur des Anneaux avec leurs piquants dressés partout elles sont souagues. Et qu'elles ont l'air de faire mal si on tombe dessus.

❖ Lance/javelot : Très longue hampe surmontée d'une pointe métallique. Relativement aisée à manier pour quiconque ne se prend pas dans son propre manche, le gros avantage de la lance, c'est sa duplicité. On peut autant l'utiliser au contact que de loin, et permet une excellente allonge, tout en créant de lourds dégâts. Il faut cependant se dire qu'une fois jetée, il faut aller la rechercher, ce qui peut être embêtant.

❖ Épieu/pique : Version plus lourde de la lance, on ne peut malheureusement pas la lancer. Cependant, son allonge est encore plus imposante, et ses dommages encore plus considérables. De plus, l'épieu est plus facile à manier, bien que plus lent.

❖ Hallebarde : Progéniture d'un épieu et d'une hache, la hallebarde marie à merveille les deux armes. Toutefois, son poids et sa taille importants limitent les mouvements. Arme intermédiaire.

❖ Trident : Sorte de lance à trois branches, le trident est tout aussi dilettante que sa cousine ; on peut le lancer ou s'en servir en combat rapproché. À la base servant pour la pêche aux gros poissons comme le harpon, ses dégâts sont habituellement létaux, tuant souvent sur le coup pour qui sait s'en servir. Il est parfois difficile à apprendre, mais les habitants du District Quatre ont cette petite avance sur les autres.

Parce qu'on est une chochotte ou on l'est pas. Les armes à distance sont presque aussi variées que celles au contact ; nous essaieront par contre de ne couvrir que celles les plus classiques.

❖ Arc à flèches : L'arc possède de nombreux avantages ; une grande portée, une rapidité de chargement et un poids pratiquement inexistant. Toutefois, il est peu aisé de le maîtriser en peu de temps (souvenez-vous de Glimmer, paix à son âme), et peu être encombrant de par sa taille relativement importante - et je ne traite pas de l'arc long, presque aussi grand que l'archer.

❖ Arbalète : Version plus technologique et compacte que l'arc, mais aussi plus lourde. Le temps de rechargement est catastrophique, et nécessite une certaine force, mais les dégâts occasionnés font leurs ravages. Plus facile à maîtriser que son cousin, l'arbalète se différencie également par ses projectiles, les carreaux, plus courts que les flèches.

❖ Fronde : Réceptacle de cuir dans lequel on dépose de petites pierres ou billes, relié à une cordelette. C'est en tenant celle-ci fermement et en la faisant tournoyer à grande vitesse que l'on propulse la bille sur l'adversaire. Très difficile à manier et dégâts peu conséquents, on se réconforte malgré tout en se disant que c'est avec cette arme que David a défait Goliath.

❖ Couteaux de lancer/kunai : Il est important de savoir que l'on ne peut pas lancer n'importe quel couteau. Afin que celui-ci ait une quelconque chance de blesser l'adversaire, sa balance doit être parfaite, et ne doit donc avoir aucune différence de poids sur toute la lame et le manche. La forme la plus courante de ces armes est le kunai. Bien que plutôt dangereux entre les mains d'un bon lanceur, il est pratiquement impossible d'apprendre à les manier avant une bonne semaine d'entraînement sérieux. En effet, le plus difficile n'est pas de toucher sa cible, mais bien de trouver la bonne technique pour que la lame se plante dans celle-ci, et non que l'arme ne rebondisse misérablement. Une bonne force est également requise, sans quoi les dommages occasionnés ne seront que superficiels.